Esther 1,1a-1l

La deuxième année du règne du grand roi Assuérus, le premier jour de Nisan, un songe vint à Mardochée, fils de Yaïr, fils de Shiméï, fils de Qish, de la tribu de Benjamin,1 b Juif établi à Suse et personnage considérable comme attaché à la cour.1 c Il était du nombre des déportés que, de Jérusalem, le roi de Babylone, Nabuchodonosor, avait emmenés en captivité avec le roi de Juda, Jékonias.1 d Or, voici quel fut ce songe. Cris et fracas, le tonnerre gronde, le sol tremble, bouleversement sur toute la terre.1 e Deux énormes dragons s'avancent, l'un et l'autre prêts au combat. Ils poussent un hurlement ;1 f il n'a pas plus tôt retenti que toutes les nations se préparent à la guerre contre le peuple des justes.1 g Jour de ténèbres et d'obscurité ! Tribulation, détresse, angoisse, épouvante fondent sur la terre.1 h Bouleversé de terreur devant les maux qui l'attendent, le peuple juste tout entier se prépare à périr et crie vers Dieu.1 i Or, à son cri, comme d'une petite source, naît un grand fleuve, des eaux débordantes.1 k La lumière se lève avec le soleil. Les humbles sont exaltés et dévorent les puissants.1 l A son réveil, Mardochée, devant ce songe et la pensée des desseins de Dieu, y porta toute son attention et, jusqu'à la nuit, s'efforça de multiples façons d'en pénétrer le sens.

 

Commentaires fermés

%d blogueurs aiment cette page :