Le pauvre, s’il est sage, tient la tête haute et s’assied parmi les grands.2 Ne félicite pas un homme pour sa prestance et ne prend personne en grippe d’après son apparence.3 L’abeille est petite parmi les êtres ailés, mais ce qu’elle produit est d’une douceur exquise.4 Ne t’enorgueillis pas lorsqu’on t’honore : car les oeuvres du Seigneur sont admirables, mais elles sont cachées aux hommes.5 Souvent des souverains ont été assis sur le pavé et un inconnu a reçu le diadème.6 Souvent des puissants ont été durement humiliés et des hommes illustres sont tombés au pouvoir d’autrui.7 Ne blâme pas avant d’avoir examiné, réfléchis d’abord, puis exprime tes reproches.8 Ne réponds pas avant d’avoir écouté, n’interviens pas au milieu du discours.9 Ne t’échauffe pas pour une affaire qui ne te regarde pas et ne te mêle pas des querelles des pécheurs.10 Mon fils n’entreprends pas beaucoup d’affaires ; si tu les multiplies, tu ne t’en tireras pas indemne ; même en courant, tu n’arriveras pas et tu ne pourras échapper par la fuite.11 Il en est qui peinent, se fatiguent et se hâtent pour n’en être que mieux distancés.12 Il y a des faibles qui réclament de l’aide, pauvres de biens et riches de dénuement ; le Seigneur les regarde avec faveur, il les relève de leur misère.13 Il leur fait relever la tête et beaucoup s’en étonnent.14 Bien et mal, vie et mort, pauvreté et richesse, tout vient du Seigneur.15 La sagesses, la science et la connaissance de la Loi viennent du Seigneur, l’amour et la pratique des bonnes oeuvres viennent de lui.16 La folie et les ténèbres sont créées pour les pécheurs ; de ceux qui se plaisent au mal, le mal accompagne la vieillesse.17 Le don du Seigneur reste fidèle aux hommes pieux et sa bienveillance les conduira à jamais.18 Il y a des gens qui s’enrichissent à force d’avarice, voici quelle sera leur récompense :19 Le jour où ils se disent : « J’ai trouvé le repos, maintenant je peux vivre sur mes biens », ils ne savent pas combien de temps cela durera : il leur faudra laisser cela à d’autres et mourir.20 Sois attaché à ta besogne, occupe-t’en bien et vieillis dans ton travail.21 N’admire pas les oeuvres du pécheur, confie-toi dans le Seigneur et tiens-toi à ta besogne. Car c’est chose facile aux yeux du Seigneur, rapidement, en un instant, d’enrichir un pauvre.22 La bénédiction du Seigneur est la récompense de l’homme pieux, en un instant Dieu fait fleurir sa bénédiction.23 Ne dis pas : « De quoi ai-je besoin ? Désormais quel sera mon avoir ? « 24 Ne dis pas : « J’ai suffisamment, quelle malchance pourrait m’atteindre ? « 25 Au jour du bonheur on ne se souvient pas des maux et au jour du malheur on oublie le bonheur.26 C’est qu’il est aisé au Seigneur, au jour de la mort, de rendre à chacun selon ses actes.27 Une heure d’épreuve fait oublier le bien-être et c’est à sa dernière heure que les oeuvres d’un homme sont dévoilées.28 Ne vante le bonheur de personne avant la fin, car c’est dans sa fin qu’on se fait connaître.29 N’introduis pas chez toi n’importe qui, car nombreuses sont les ruses de l’intrigant.30 Comme une perdrix captive dans sa cage, ainsi le coeur de l’orgueilleux, comme l’espion il attend ta ruine.31 Changeant le bien en mal, il est à l’affût, aux meilleures qualités il trouve des tares.32 Une étincelle allume un grand brasier, le pécheur est à l’affût pour faire couler le sang.33 Prends garde au méchant car il complote le mal, crains qu’il ne t’inflige une flétrissure éternelle.34 Introduis l’étranger, il mettra le trouble chez toi et il t’aliénera ta maisonnée.
Archive for the dons de Dieu Category
Ecclésiastique 11,1-34
Posted in bénédiction, dons de Dieu, eternité (vie éternel), etranger (terre étrangère), foi (adhérance), initiative divine, mal (méchanceté), oeuvre du Seigneur, orgueil (se glorifier), passage de la mort, pauvre (faible), péché (faute), plan de Dieu (secret, intention), providence, sang, ténèbre with tags Ecclésiastique on 30 janvier 2014 by JL2 Maccabées 15,1-39
Posted in ange (chérubins), attributs et noms divins, bénédiction, ciel (cieux), dons de Dieu, peuple de Dieu (Israel, Juda), prophète, puissance divine, pur et impur (souillure), sabbat, temple (sanctuaire), vision (songe, extase) with tags Maccabées 2 on 26 décembre 2013 by JLApprenant que Judas et les siens étaient dans les parages de Samarie, Nikanor prit le parti de les attaquer sans risque, le jour du repos.2 Les Juifs qui le suivaient par contrainte lui dirent : « Ne va pas les faire périr d'une façon si sauvage et si barbare, mais rends gloire au jour que Celui qui veille sur toutes choses a sanctifié de préférence. »3 Alors ce triple scélérat demanda s'il y avait au ciel un souverain qui eût prescrit de célébrer le jour du sabbat.4 Comme ceux-ci lui répliquaient : « C'est le Seigneur vivant lui-même, souverain au ciel, qui a ordonné d'observer le septième jour »,5 l'autre reprit : « Et moi aussi je suis souverain sur terre : je commande qu'on prenne les armes et qu'on fasse le service du roi. » Toutefois, il ne fut pas maître de réaliser son funeste dessein.6 Tandis que Nikanor, se redressant avec une extrême jactance, décidait d'ériger un trophée commun avec les dépouilles de Judas et de ses compagnons,7 Maccabée, de son côté, gardant une confiance inaltérable, avait plein espoir d'obtenir du secours de la part du Seigneur.8 Il engageait ceux qui se trouvaient avec lui à ne pas redouter l'attaque des païens, mais, au souvenir des secours qui étaient déjà venus du Ciel, à compter qu'en ce moment aussi, du Tout-Puissant leur viendrait la victoire.9 En les encourageant à l'aide de la Loi et des Prophètes, en évoquant à leur esprit les combats qu'ils avaient déjà soutenus, il les remplit d'une nouvelle ardeur.10 Ayant ainsi réveillé leurs ardeurs, il acheva de les exhorter en leur montrant la déloyauté des païens et la violation de leurs serments.11 Ayant armé chacun d'eux moins de la sécurité que donnent les boucliers et les lances que de l'assurance fondée sur les bonnes paroles, il leur raconta un songe digne de foi, une sorte de vision, qui les réjouit tous.12 Voici le spectacle qui lui avait été offert : l'ex-grand prêtre Onias, cet homme de bien, d'un abord modeste et de moeurs douces, distingué dans son langage et adonné dès l'enfance à toutes les pratiques de la vertu, Onias étendait les mains et priait pour toute la communauté des Juifs.13 Ensuite avait apparu à Judas, de la même manière, un homme remarquable par ses cheveux blancs et par sa dignité, revêtu d'une prodigieuse et souveraine majesté.14 Prenant la parole, Onias disait : « Celui-ci est l'ami de ses frères, qui prie beaucoup pour le peuple et pour la ville sainte tout entière, Jérémie, le prophète de Dieu. »15 Puis Jérémie, avançant la main droite, donnait à Judas une épée d'or et prononçait ces paroles en la lui remettant :16 « Prends ce glaive saint, il est un don de Dieu, avec lui tu briseras les ennemis. »17 Excités par les excellentes paroles de Judas, capables d'inspirer de la vaillance et de donner aux jeunes des âmes d'hommes faits, les Juifs décidèrent de ne pas se retrancher dans un camp, mais de prendre bravement l'offensive et, dans un corps à corps, de remettre la décision à la fortune des armes, puisque la ville, la religion et le Sanctuaire étaient en péril,18 car, dans cette lutte, l'inquiétude au sujet des femmes, des enfants, des frères et des proches se réduisait à peu de chose, tandis que la plus grande et la première des craintes était pour le Temple consacré.19 L'angoisse de ceux qui avaient été laissés dans la ville n'était pas moindre, inquiets qu'ils étaient au sujet de l'action qui allait se livrer en rase campagne.20 Pendant que tous attendaient le prochain dénouement et que déjà les ennemis, ayant opéré leur concentration, se rangeaient en ordre de bataille, les éléphants étant ramenés sur une position favorable et la cavalerie rangée sur les ailes,21 Maccabée observait ces masses imposantes, l'appareil varié de leurs armements et l'aspect farouche des éléphants. Il leva les mains vers le ciel et invoqua le Seigneur qui opère les prodiges, sachant bien que ce n'est pas à l'aide des armes, mais selon ce qu'il juge, qu'il accorde la victoire à ceux qui en sont dignes.22 Il prononça en ces termes l'invocation suivante : « O toi, Maître, tu as envoyé ton ange sous Ezéchias, roi de la Judée, et il a exterminé 185.000 hommes de l'armée de Sennachérib ;23 maintenant encore, ô Souverain des cieux, envoie un bon ange devant nous pour semer la crainte et l'effroi.24 Que par la grandeur de ton bras soient frappés ceux qui sont venus, le blasphème à la bouche, attaquer ton peuple saint ! » Et il termina sur ces mots.25 Or, tandis que les gens de Nikanor s'avançaient au son des trompettes et au chant du péan,26 les hommes de Judas en vinrent aux mains avec l'ennemi en faisant des invocations et des prières.27 Combattant de leurs mains et priant Dieu de leur coeur, ils couchèrent sur le sol au moins 35.000 hommes, et se réjouirent grandement de cette manifestation de Dieu.28 La besogne une fois terminée, et comme ils s'en retournaient avec joie, ils reconnurent que Nikanor était tombé revêtu de son armure.29 Alors, au milieu des clameurs et de la confusion, ils bénissaient le souverain Maître dans la langue de leurs pères.30 Celui qui au premier rang s'était consacré, corps et âme, à ses concitoyens, qui avait conservé pour ses compatriotes l'affection du jeune âge, ordonna de couper la tête de Nikanor et son bras jusqu'à l'épaule, et de les porter à Jérusalem.31 Il s'y rendit lui-même et, après avoir convoqué ses compatriotes et placé les prêtres devant l'autel, il envoya chercher les gens de la Citadelle :32 il leur montra la tête de l'abominable Nikanor et la main que cet infâme avait étendue avec tant d'insolence contre la sainte Maison du Tout-Puissant.33 Puis, ayant coupé la langue de l'impie Nikanor, il dit qu'on la donnât par morceaux aux oiseaux et qu'on suspendît en face du Temple le salaire de sa folie.34 Tous alors firent monter vers le ciel des bénédictions au Seigneur glorieux, en ces termes : « Béni soit Celui qui a gardé son saint lieu exempt de souillure ! « 35 Judas attacha la tête de Nikanor à la Citadelle, comme un signe manifeste et visible à tous du secours du Seigneur.36 Ils décrétèrent tous par un vote public de ne pas laisser passer ce jour inaperçu, mais de célébrer le treizième jour du douzième mois, appelé Adar en araméen, la veille du jour dit de Mardochée.37 Ainsi se passèrent les choses concernant Nikanor, et, comme depuis ce temps-là la ville demeura en la possession des Hébreux, je finirai également mon ouvrage ici même.38 Si la composition en est bonne et réussie, c'est aussi ce que j'ai voulu. A-t-elle peu de valeur et ne dépasse-t-elle pas la médiocrité ? C'est tout ce que j'ai pu faire…39 Comme il est nuisible de boire seulement du vin ou seulement de l'eau, tandis que le vin mêlé à l'eau est agréable et produit une délicieuse jouissance, de même c'est l'art de disposer le récit qui charme l'entendement de ceux qui lisent le livre. C'est donc ici que j'y mettrai fin.
1 Chroniques 29,1-30
Posted in attributs et noms divins, bénédiction, ciel (cieux), commandements (préceptes, décrets), dons de Dieu, droiture, eternité (vie éternel), futilité de notre vie (fragilité), grâce (froment, vin nouveau, huile fraîche), joie divine (jubilation), oeuvres (notre contribution), offrande (prémisse et autres), onction (oindre), prière de demande, prière de louange, pureté du coeur, royauté en Israel, sacrifice d'holocauste et communion, temple (sanctuaire) with tags Chroniques 1 on 13 novembre 2013 by JLLe roi David dit alors à toute l’assemblée : « Mon fils Salomon, celui qu’a choisi Dieu, est jeune et faible alors que l’oeuvre est grande, car ce palais n’est pas destiné à un homme mais à Yahvé Dieu.2 De toutes mes forces, j’ai préparé la Maison de mon Dieu : l’or pour ce qui doit être en or, l’argent pour ce qui doit être en argent, le bronze pour ce qui doit être en bronze, le fer pour ce qui doit être en fer, le bois pour ce qui doit être en bois, des cornalines, des pierreries à enchâsser, des escarboucles et des pierres multicolores, toutes sortes de pierres précieuses et quantité d’albâtre.3 Plus encore, ce que je possède personnellement en or et en argent, je le donne à la Maison de mon Dieu, par amour pour la Maison de mon Dieu en plus de ce que j’ai préparé pour le Temple saint :4 3.000 talents d’or, en or d’Ophir, 7.000 talents d’argent épuré pour en plaquer les parois des salles.5 Qu’il s’agisse d’or pour ce qui doit être en or, d’argent pour ce qui doit être en argent, ou d’oeuvre de main d’orfèvre, qui d’entre vous aujourd’hui est volontaire pour le consacrer à Yahvé ? « 6 Les officiers chefs de familles, les officiers des tribus d’Israël, les officiers de milliers et de centaines et les officiers chargés des travaux royaux furent volontaires.7 Ils donnèrent pour le service de la Maison de Dieu 5.000 talents d’or, 10.000 dariques, 10.000 talents d’argent, 18.000 talents de bronze et 100.000 talents de fer.8 Y ajoutant ce qui se trouva comme pierres, ils remirent tout cela au trésor de la Maison de Yahvé, à la disposition de Yehiel le Gershonite.9 Le peuple se réjouit de ce qu’ils avaient fait, car c’était d’un coeur sans partage qu’ils avaient ainsi fait des offrandes volontaires pour Yahvé ; le roi David lui-même en conçut une grande joie.10 Il bénit alors Yahvé sous les yeux de toute l’assemblée. David dit : « Béni sois-tu, Yahvé, Dieu d’Israël notre père, depuis toujours et à jamais !11 A toi, Yahvé, la grandeur, la force, la splendeur, la durée et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre est à toi. A toi, Yahvé, la royauté : tu es souverainement élevé au-dessus de tout.12 La richesse et la gloire te précèdent, tu es maître de tout, dans ta main sont la force et la puissance ; à ta main d’élever et d’affermir qui que ce soit.13 A cette heure, ô notre Dieu, nous te célébrons, nous louons ton éclatant renom ;14 car qui suis-je et qu’est-ce que mon peuple pour être en mesure de faire de telles offrandes volontaires ? Car tout vient de toi et c’est de ta main même que nous t’avons donné.15 Car nous ne sommes devant toi que des étrangers et des hôtes comme tous nos pères ; nos jours sur terre passent comme l’ombre et il n’est point d’espoir.16 Yahvé, notre Dieu, tout ce que nous avons amoncelé pour la construction d’une Maison à ton saint nom provient de ta main, et tout est à toi.17 Je sais, ô mon Dieu, que tu sondes les coeurs et que tu te plais à la droiture, c’est d’un coeur droit que je t’ai fait toutes ces offrandes et, à cette heure, j’ai vu avec joie ton peuple, ici présent, te faire ces offrandes volontaires.18 Yahvé, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, nos pères, garde à jamais cela, formes-en les dispositions de coeur de ton peuple, et fixe en toi leurs coeurs.19 A mon fils Salomon donne un coeur intègre pour qu’il garde tes commandements, tes témoignages et tes lois, qu’il les mette tous en pratique et bâtisse ce palais que je t’ai préparé. »20 Puis David dit à toute l’assemblée : « Bénissez donc Yahvé votre Dieu ! » Et toute l’assemblée bénit Yahvé, Dieu de ses pères, et s’agenouilla pour se prosterner devant Dieu et devant le roi.21 Puis les Israélites, le lendemain de ce jour, offrirent des sacrifices et des holocaustes à Yahvé : mille taureaux, mille béliers, mille agneaux avec les libations conjointes, ainsi que de multiples sacrifices pour tout Israël.22 Ils mangèrent et burent en ce jour devant Yahvé, dans une grande liesse. Puis, ayant fait Salomon, fils de David, roi pour la seconde fois, ils l’oignirent au nom de Yahvé comme chef, et oignirent Sadoq comme prêtre.23 Salomon s’assit sur le trône de Yahvé pour régner à la place de David son père. Il prospéra et tout Israël lui obéit.24 Tous les officiers, tous les preux et même tous les fils du roi David se soumirent au roi Salomon.25 Sous les yeux de tout Israël, Yahvé porta à son faîte la grandeur de Salomon et lui donna un règne d’une splendeur que n’avait jamais connue aucun de ceux qui avaient régné avant lui sur Israël.26 David, fils de Jessé, avait régné sur tout Israël.27 Son règne sur Israël avait duré 40 ans ; à Hébron il avait régné sept ans et à Jérusalem il avait régné 33 ans.28 Il mourut dans une heureuse vieillesse, rassasié de jours, de richesses et d’honneur. Puis Salomon son fils régna à sa place.29 L’histoire du roi David, du début à la fin, n’est-ce pas écrit dans l’histoire de Samuel le voyant, l’histoire de Natân le prophète, l’histoire de Gad le voyant,30 avec son règne entier, ses prouesses, et les heurs et malheurs qu’il dut traverser ainsi qu’Israël et tous les royaumes des pays.