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Isaïe 54,1-17

Posted in adversité (épreuve), allégorie (analogie), alliance, colère de Dieu, eaux innombrables (négatives), face de Dieu (visage), fécondité (prospérité, postérité), fidélité (infidélité), fondations (pieux sacré), Jérusalem (Sion), justice (justification, juste), paix, prophétie (oracle), remparts (murailles), sauveur (rédempteur) with tags on 11 février 2014 by JL

01 Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur.

02 Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets !

03 Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées.

04 Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage.

05 Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ».

06 Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu.

07 Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai.

08 Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur.

09 Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer.

10 Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.

11 Jérusalem, malheureuse, battue par la tempête, inconsolée, voici que je vais sertir tes pierres et poser tes fondations sur des saphirs.

12 Je ferai tes créneaux avec des rubis, tes portes en cristal de roche, et toute ton enceinte avec des pierres précieuses.

13 Tes fils seront tous disciples du Seigneur, et grande sera leur paix.

14 Tu seras établie sur la justice : loin de toi l’oppression, tu n’auras plus à craindre ; loin de toi la terreur, elle ne t’approchera plus.

15 Si l’on s’en prend à toi, moi, je n’y suis pour rien ; et quiconque s’en prend à toi devant toi tombera.

16 Voici que moi, j’ai créé l’artisan qui souffle sur les braises et en retire l’arme appropriée ; c’est moi aussi qui ai créé le destructeur pour ravager.

17 Toute arme forgée contre toi restera inefficace ; toute langue qui te citera au tribunal, tu la condamneras. Telle est la part des serviteurs du Seigneur, telle est la justice qui leur viendra de moi, – oracle du Seigneur.

Isaïe 24,1-23

Posted in adversité (épreuve), attributs et noms divins, cantique (chant de l'âme), colère de Dieu, désolation (dévastation, ruine), diable (démons, serpent), gloire de Dieu, grâce (froment, vin nouveau, huile fraîche), Jérusalem (Sion), jour du Seigneur (déluge), kénose (abaissement, cœur brisé), malédiction, petit reste (rescapé), royaume de Dieu, vanité (néant) with tags on 6 février 2014 by JL

01 Voici que le Seigneur saccage la terre, qu’il la ravage, qu’il en bouleverse la face, qu’il en disperse les habitants.

02 Il en sera du prêtre comme du peuple, du maître comme de l’esclave, de la maîtresse comme de la servante, du vendeur comme de l’acheteur, du prêteur comme de l’emprunteur, du créancier comme du débiteur.

03 Saccagée, elle est saccagée, la terre ; pillée, elle est pillée. Car le Seigneur a proféré cette parole.

04 La terre est en deuil, elle s’épuise, le monde dépérit, il s’épuise, et le ciel dépérit en même temps que la terre.

05 La terre est profanée par ses habitants : ils ont transgressé les lois, ils ont changé les décrets, ils ont rompu l’alliance éternelle.

06 C’est pourquoi la malédiction dévore la terre : ses habitants en subissent la peine ; c’est pourquoi les habitants de la terre diminuent : il n’en reste qu’un petit nombre.

07 Deuil pour le vin nouveau : la vigne a dépéri ! Tous ceux qui avaient le cœur en fête se lamentent.

08 Elle a cessé, l’allégresse des tambourins ; il a pris fin, le joyeux vacarme ; elle a cessé, l’allégresse des cithares !

09 Ils ne boiront plus de vin en chantant ; la boisson forte est amère aux buveurs.

10 La cité-du-néant est en ruine, chaque maison est fermée, nul ne peut y entrer.

11 Dans la rue, on réclame du vin ; toute joie a disparu ; l’allégresse est bannie du pays.

12 Il ne reste de la ville que désolation : sa porte est brisée, fracassée.

13 Au cœur du pays, au milieu des populations, il en sera comme à la cueillette des olives, comme au grappillage après la vendange.

14 Ceux qui restent élèvent la voix, ils crient de joie ; du côté de la mer, on célèbre la grandeur du Seigneur ;

15 au pays de la lumière, on glorifie le Seigneur et, dans les îles de la mer, le nom du Seigneur, Dieu d’Israël.

16 Depuis les limites de la terre nous entendons des hymnes : « Honneur à Dieu le juste ! » Mais je dis : « Quelle épreuve pour moi ! Quelle épreuve pour moi ! Malheur à moi ! » Ils ont ravagé, les ravageurs ! Ravage : les ravageurs ont fait des ravages !

17 La frayeur, la fosse et le filet sont pour toi, habitant de la terre.

18 Celui qui fuit devant des cris de frayeur tombe dans la fosse ; celui qui remonte de la fosse est pris dans le filet ! Oui, les vannes d’en-haut s’ouvriront, les fondements de la terre trembleront.

19 La terre se brise, se brise en morceaux ! La terre éclate, elle vole en éclats ! La terre frémit, frémit tout entière !

20 La terre vacille, vacille comme un ivrogne, comme une cabane branlante ; son forfait pèse sur elle, elle tombe sans pouvoir se relever.

21 Ce jour-là, il arrivera que le Seigneur viendra sévir là-haut, contre l’armée d’en haut, et sur la terre contre les rois de la terre.

22 Ils seront entassés, enchaînés dans un cachot, prisonniers d’une prison. Après de nombreux jours, on sévira contre eux.

23 La lune rougira, le soleil se couvrira de honte. Car, sur le mont Sion et à Jérusalem, le Seigneur de l’univers régnera : devant les anciens resplendira sa gloire.

Ecclésiastique 34,1-31

Posted in ablution, adversité (épreuve), attributs et noms divins, béatitude (bonheur), bénédiction, buter (pierre d’achoppement), crainte de Dieu, espérance, impiété, loi, lumière (lampe), offrande (prémisse et autres), pardon (miséricorde, pitié), pauvre (faible), pénitence (deuil, jeûne, mettre le sac), prochain (amour du), protection divine (refuge, abri), sacrifice pour les péchés (expiation), sang, vision (songe, extase) with tags on 2 février 2014 by JL

01Les espoirs vains et trompeurs sont le lot des hommes stupides, et les songes donnent des ailes aux insensés.

02 S’arrêter à des songes, autant saisir une ombre ou poursuivre le vent.

03 Ce que l’on voit en songe n’est qu’un simple reflet : au lieu d’un visage réel, le semblant d’un visage.

04 De l’impur, que peut-il sortir de pur ? Du mensonge, que peut-il sortir de vrai ?

05 Divinations, présages, songes, autant de balivernes : délires d’une femme qui accouche !

06 À moins qu’ils ne soient envoyés comme une visite du Très-Haut, n’y attache pas ton esprit.

07 Les songes ont égaré bien des gens et fait tomber ceux qui avaient mis en eux leur espoir.

08 Mais la Loi ne trompe pas, elle accomplit ce qu’elle promet, la sagesse d’une bouche sincère trouve son accomplissement.

09 Un homme qui a voyagé a beaucoup appris, celui qui a de l’expérience parle en connaissance de cause.

10 Qui n’a pas été mis à l’épreuve connaît peu,

11 mais qui a voyagé est plein de ressources.

12 J’ai vu beaucoup de choses durant mes voyages, j’en sais plus que je ne pourrais dire.

13 J’ai été maintes fois en danger de mort, j’en suis sorti sain et sauf, grâce à mon expérience.

14 Ceux qui craignent le Seigneur auront la vie,

15 car ils ont mis leur espérance en celui qui les sauve.

16 Qui craint le Seigneur n’a rien à redouter, il ne s’effraie de rien, car c’est lui son espérance.

17 Qu’elle est heureuse, l’âme qui craint le Seigneur !

18 Sur qui prend-elle appui ? Qui est son soutien ?

19 Ceux qui aiment le Seigneur, le Seigneur les regarde : il est bouclier puissant, appui solide, abri contre le vent brûlant et le soleil de midi, protection contre l’obstacle, secours qui préserve de la chute ;

20 il relève l’âme, illumine le regard, donne guérison, vie et bénédiction.

21 Offrir en sacrifice un bien mal acquis, c’est se moquer ;

22 les dons des gens sans loi ne sont pas agréés.

23 Le Très-Haut n’agrée pas les offrandes des impies ; ce n’est pas le nombre des sacrifices qui lui fait pardonner les péchés.

24 Offrir un sacrifice avec les biens du pauvre, c’est sacrifier le fils sous les yeux de son père.

25 La vie des indigents tient à un peu de pain : qui le leur enlève est un assassin.

26 C’est tuer son prochain que lui retirer la subsistance,

27 c’est verser le sang que priver l’ouvrier de son salaire.

28 L’un construit, l’autre démolit ; qu’ont-ils gagné, sinon des peines ?

29 L’un prie, l’autre maudit ; de qui le Maître écoutera-t-il la voix ?

30 Si quelqu’un se purifie après avoir touché un cadavre et le touche à nouveau, à quoi lui aura servi son ablution ?

31 Ainsi l’homme qui jeûne à cause de ses péchés, puis y retourne et recommence : qui écoutera sa prière ? À quoi lui aura servi sa pénitence ?

Ecclésiastique 33,1-33

Posted in adversité (épreuve), crainte de Dieu, créateur (création), jugement, loi, oeuvre du Seigneur, poussière (cendre, glaise), rétribution (mérite) with tags on 2 février 2014 by JL

01À celui qui craint le Seigneur il n’arrive aucun mal : de chaque épreuve il est délivré.

02 Un homme sage n’aura pas d’aversion pour la Loi, mais qui triche avec elle est comme une barque dans la tempête.

03 Celui qui est intelligent se fie à la Loi, la Loi est pour lui aussi digne de foi qu’un oracle divin.

04 Prépare ton discours, et tu te feras écouter, rassemble tes idées avant d’intervenir.

05 Le cœur du fou est une roue de chariot, et son raisonnement, un essieu qui tourne sur lui-même.

06 Un ami moqueur est comme un étalon : il se met à hennir quel que soit son cavalier.

07 Comment se fait-il qu’un jour soit plus important qu’un autre, alors que, toute l’année, la lumière des jours vient du soleil ?

08 C’est le Seigneur qui, dans sa science, les a faits différents ; il a diversifié les temps et les fêtes.

09 Il en a élevé et sanctifié certains ; les autres, il les a pris pour faire nombre.

10 De même, les hommes sont tous tirés du sol, et c’est de la terre qu’Adam a été créé ;

11 mais, dans son vaste savoir, le Seigneur les a distingués : à chacun il offre un chemin différent.

12 Il en est parmi eux qu’il a bénis et élevés, il en est qu’il a consacrés, et dont il a fait ses proches. Il en a maudit et abaissé d’autres, il les a rejetés de leur place.

13 Comme l’argile est dans la main du potier, qui la modèle à son gré, ainsi les hommes sont dans la main de leur Créateur qui les rétribue selon son jugement.

14 Face au mal, le bien ; face à la mort, la vie ; de même, face à l’homme religieux, le pécheur.

15 Considère ainsi toutes les œuvres du Très-Haut : elles vont deux par deux, l’une en face de l’autre.

16 Et moi, dernier venu, j’ai été vigilant comme le grappilleur qui passe après les vendangeurs ;

17 grâce à la bénédiction du Seigneur j’ai rattrapé le retard et, autant qu’un vendangeur, j’ai rempli le pressoir.

18 Comprenez-le bien : ce n’est pas pour moi seul que j’ai peiné, mais pour tous ceux qui recherchent la sagesse.

19 Écoutez-moi, grands de ce peuple, et vous qui présidez l’assemblée, prêtez l’oreille !

20 Ni à ton fils ni à ta femme, ni à ton frère ni à ton ami, ne donne pouvoir sur toi durant ta vie. Ne fais don de tes biens à personne : tu pourrais t’en repentir et devoir les redemander.

21 Aussi longtemps que tu vis et qu’il te reste un souffle, ne te livre pas au pouvoir d’un mortel.

22 Car il vaut mieux que tes enfants te sollicitent que de dépendre de tes fils.

23 De toutes tes affaires, garde le contrôle, ne laisse pas ternir ta réputation.

24 Et quand arrivera le dernier des jours de ta vie, quand viendra l’heure de ta mort, tu répartiras ton héritage.

25 Fourrage, bâton et fardeau, voilà pour l’âne ; pour le domestique : pain, discipline et travail.

26 Fais travailler ton serviteur, tu trouveras le repos ; laisse ses mains inoccupées, il cherchera la liberté.

27 La bride et le joug font plier la nuque ; pour le mauvais domestique : sévices et châtiments.

28 Mets-le au travail de peur qu’il ne devienne paresseux,

29 car la paresse enseigne bien des vices.

30 Tiens-le à l’ouvrage, selon ce qui lui convient, et s’il n’obéit pas, mets-lui des fers aux pieds ; mais ne dépasse la mesure avec personne, et ne fais rien sans discernement.

32 As-tu un domestique ? Qu’il soit comme un autre toi-même, puisque tu l’as acquis dans le sang. As-tu un domestique ? Traite-le comme un frère, puisque tu as besoin de lui comme de toi-même.

32 Si tu le maltraites et qu’il s’enfuie,

33 sur quel chemin iras-tu le chercher ?

Ecclésiastique 22,1-27

Posted in adversité (épreuve), calomnie, médisance (langue), connaissance (intelligence de la foi), courage (force), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), pauvre (faible), sang with tags on 31 janvier 2014 by JL

Le paresseux est semblable à une pierre crottée, tout le monde le persifle.2 Le paresseux est semblable à une poignée d'ordures, quiconque le touche secoue la main.3 C'est la honte d'un père que d'avoir donné le jour à un fils mal élevé, mais une fille naît pour sa confusion.4 Une fille sensée trouvera un mari, mais la fille indigne est le chagrin de celui qui l'a engendrée.5 Une fille éhontée déshonore son père et son mari, l'un et l'autre la renient.6 Remontrances inopportunes : musique en un jour de deuil ; coups de fouet et correction, voilà en tout temps la sagesse.7 Des enfants qui mènent une vie honnête en ne manquant de rien, font oublier l'origine obscure de leur parents.8 Des enfants méprisants, mals élevés, gonflés d'orgueil, souillent la noblesse de leur famille.9 C'est recoller des tessons que d'enseigner un sot, c'est réveiller un homme abruti de sommeil.10 Raisonner un sot c'est raisonner un homme assoupi, à la fin il dira : « De quoi s'agit-il ? « 11 Pleure un mort : il a perdu la lumière, pleure un insensé : il a perdu l'esprit ; pleure plus doucement le mort, car il a trouvé le repos, pour l'insensé la vie est plus triste que la mort.12 Pour un mort le deuil dure sept jours, pour l'insensé et l'impie, tous les jours de leur vie.13 N'adresse pas de longs discours à l'insensé, ne va pas au-devant du sot, garde-toi de lui pour n'avoir pas d'ennuis, pour ne pas te souiller à son contact. Ecarte-toi de lui, tu trouveras le repos, ses divagations ne t'ennuieront pas.14 Qu'y-a-t-il de plus lourd que le plomb ? Comment cela s'appelle-t-il ? L'insensé.15 Le sable, le sel, la masse de fer sont plus faciles à porter que l'insensé.16 Une charpente de bois assemblée dans une construction ne se laisse pas disjoindre par un tremblement de terre ; un coeur résolu, après mûre réflexion, ne se laisse pas émouvoir à l'heure du danger.17 Un coeur appuyé sur une sage réflexion est comme un ornement de stuc sur un mur poli.18 De petits cailloux au sommet d'un mur ne résistent pas au vent : le coeur du sot effrayé par ses imaginations ne peut résister à la peur.19 En frappant l'oeil on fait couler des larmes, en frappant le coeur on fait apparaître les sentiments.20 Qui lance une pierre sur des oiseaux les fait envoler, qui fait un reproche à son ami tue l'amitié.21 Si tu as tiré l'épée contre ton ami, ne te désespère pas : il peut revenir ;22 si tu as ouvert la bouche contre ton ami, ne crains pas : une réconciliation est possible, sauf le cas d'outrage, mépris, trahison d'un secret, coup perfide, car alors ton ami s'en ira.23 Gagne la confiance de ton prochain dans sa pauvreté afin que, dans sa prospérité, tu jouisses avec lui de ses biens ; aux jours d'épreuve demeure-lui fidèle afin de recevoir, s'il vient à hériter, ta part de l'héritage.24 Précédant les flammes on voit la vapeur du brasier et la fumée ; ainsi, précédant le sang, les injures.25 Je n'aurai pas honte de protéger un ami et de lui je ne me cacherai pas ;26 et s'il m'arrive du mal par lui, tous ceux qui l'apprendront se garderont de lui.27 Qui mettra une garde à ma bouche et sur mes lèvres le sceau du discernement, afin que je ne trébuche pas par leur fait, que ma langue ne cause pas ma perte ?

Ecclésiastique 12,1-18

Posted in adversité (épreuve), attributs et noms divins, charité (partage, aumône), châtiment, impiété, mal (méchanceté), péché (faute) with tags on 30 janvier 2014 by JL

Si tu fais le bien, sache à qui tu le fais et tes bienfaits ne seront pas perdus.2 Fais le bien à un homme pieux, il te le rendra, sinon par lui-même, du moins par le Très-Haut.3 Pas de bienfaits à qui persévère dans le mal et se refuse à faire la charité.4 Donne à l'homme pieux et ne viens pas en aide au pécheur.5 Fais le bien à qui est humble et ne donne pas à l'impie. Refuse-lui son pain, ne le lui donne pas, il en deviendrait plus fort que toi. Car tu serais payé au double en méchanceté pour tous les bienfaits dont tu l'aurais gratifié.6 Car le Très-Haut lui-même a les pécheurs en horreur et aux impies il infligera une punition.7 Donne à l'homme bon, mais ne viens pas en aide au pécheur.8 Dans la prospérité on ne peut reconnaître le véritable ami, et dans l'adversité l'ennemi ne peut se cacher.9 Quand un homme est heureux, ses ennemis ont du chagrin ; quand il est malheureux, même son ami l'abandonne.10 Ne te fie jamais à ton ennemi ; de même que l'airain se rouille, ainsi fait sa méchanceté.11 Même s'il se fait humble et s'avance en courbant l'échine, veille sur toi-même et méfie-toi de lui. Agis envers lui comme si tu polissais un miroir, sache que sa rouille ne tiendra pas jusqu'à la fin.12 Ne le mets pas près de toi, il pourrait te renverser et prendre ta place. Ne le fais pas asseoir à ta droite, il chercherait à te ravir ton siège, et finalement tu comprendrais mes paroles, tu te repentirais en songeant à mon discours.13 Qui aurait pitié du charmeur que mord le serpent et de tous ceux qui affrontent les bêtes féroces ?14 Il en va de même de celui qui fait du pécheur son compagnon et qui prend part à ses péchés.15 Il reste quelque temps avec toi, mais, si tu chancelles, il ne se contient plus.16 L'ennemi n'a que douceur sur les lèvres, mais dans son coeur il médite de te jeter dans la fosse. L'ennemi a des larmes dans les yeux, et s'il trouve l'occasion il ne se rassasiera pas de sang.17 Si le sort t'est contraire, tu le trouveras là avant toi, et sous prétexte de t'aider il te saisira le talon.18 Il hochera la tête et battra des mains, il ne fera que murmurer et changer de visage.

Ecclésiastique 2,1-18

Posted in adversité (épreuve), chemin (voie du Seigneur), confession, confiance en Dieu, courage (force), crainte de Dieu, détresse (désespoir), droiture, espérance, eternité (vie éternel), fidélité (infidélité), foi (adhérance), humilité (humble), joie divine (jubilation), jour du Seigneur (déluge), mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), pardon (miséricorde, pitié), passage de la mort, pureté du coeur, rétribution (mérite) with tags on 29 janvier 2014 by JL

Mon fils, si tu prétends servir le Seigneur, prépare-toi à l'épreuve.2 Fais-toi un coeur droit, arme-toi de courage, ne te laisse pas entraîner, au temps de l'adversité.3 Attache-toi à lui, ne t'éloigne pas, afin d'être exalté à ton dernier jour.4 Tout ce qui t'advient, accepte-le et, dans les vicissitudes de ta pauvre condition, montre-toi patient,5 car l'or est éprouvé dans le feu, et les élus dans la fournaise de l'humiliation.6 Mets en Dieu ta confiance et il te viendra en aide, suis droit ton chemin et espère en lui.7 Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas, de peur de tomber.8 Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait faillir.9 Vous qui craignez le Seigneur, espérez ses bienfaits, la joie éternelle et la miséricorde.10 Considérez les générations passées et voyez : qui donc, confiant dans le Seigneur, a été confondu ? Ou qui, persévérant dans sa crainte, a été abandonné ? Ou qui l'a imploré sans avoir été écouté ?11 Car le Seigneur est compatissant et miséricordieux, il remet les péchés et sauve au jour de la détresse.12 Malheur aux coeurs lâches et aux mains nonchalantes, et au pécheur dont la conduite est double.13 Malheur au coeur nonchalant faute de foi, car il ne sera pas protégé.14 Malheur à vous qui avez perdu l'endurance, que ferez-vous lorsque le Seigneur vous visitera ?15 Ceux qui craignent le Seigneur ne transgressent pas ses paroles, ceux qui l'aiment observent ses voies.16 Ceux qui craignent le Seigneur cherchent à lui plaire, ceux qui l'aiment se rassasient de la loi.17 Ceux qui craignent le Seigneur ont un coeur toujours prêt et savent s'humilier devant lui.18 Jetons-nous dans les bras du Seigneur, et non dans ceux des hommes, car telle est sa majesté, telle aussi sa miséricorde.

Job 9,1-35

Posted in adversité (épreuve), colère de Dieu, créateur (création), humilité (humble), justice (justification, juste), oeuvre du Seigneur, silence de Dieu with tags on 27 décembre 2013 by JL

Job prit la parole et dit :2 En vérité, je sais bien qu’il en est ainsi : l’homme pourrait-il se justifier devant Dieu ?3 A celui qui se plaît à discuter avec lui, il ne répond même pas une fois sur mille.4 Parmi les plus sages et les plus robustes qui donc lui tiendrait tête impunément ?5 Il déplace les montagnes à leur insu et les renverse dans sa colère.6 Il ébranle la terre de son site et fait vaciller ses colonnes.7 A sa défense, le soleil ne se lève pas, il met un sceau sur les étoiles.8 Lui seul a déployé les Cieux et foulé le dos de la Mer.9 Il a fait l’Ourse et Orion, les Pléiades et les Chambres du Sud.10 Il est l’auteur d’oeuvres grandioses et insondables, de merveilles qu’on ne peut compter.11 S’il passe sur moi, je ne le vois pas et il glisse imperceptible.12 S’il ravit une proie, qui l’en empêchera et qui osera lui dire : « Que fais-tu ? « 13 Dieu ne renonce pas à sa colère : sous lui restent prostrés les satellites de Rahab.14 Et moi, je voudrais me défendre, je choisirais mes arguments contre lui ?15 Même si je suis dans mon droit, à quoi bon lui répondre ? C’est mon juge qu’il faudrait supplier.16 Et si, sur mon appel, il daignait comparaître, je ne puis croire qu’il écouterait ma voix,17 lui, qui m’écrase pour un cheveu, qui multiplie sans raison mes blessures18 et ne me laisse même pas reprendre mon souffle, tant il me rassasie d’amertume !19 Recourir à la force ? Il l’emporte en vigueur ! Au tribunal ? Mais qui donc l’assignera ?20 Si je me justifie, sa bouche peut me condamner ; si je m’estime parfait, me déclarer pervers.21 Mais suis-je parfait ? Je ne le sais plus moi-même, et je fais fi de l’existence !22 Car c’est tout un, et j’ose dire : il fait périr de même l’homme intègre et le méchant.23 Quand un fléau mortel s’abat soudain, il se rit de la détresse des innocents.24 Dans un pays livré au pouvoir d’un méchant, il met un voile sur la face des juges. Si ce n’est pas lui, qui donc alors ?25 Mes jours passent, plus rapides qu’un coureur, ils s’enfuient sans voir le bonheur.26 Ils glissent comme des nacelles de jonc, comme un aigle fond sur sa proie.27 Si je décide de refouler ma plainte, de changer de mine pour faire gai visage,28 l’effroi me saisit en face de tous mes maux, car, je le sais, tu ne me tiens pas pour innocent.29 Et si j’ai commis le mal, à quoi bon me fatiguer en vain ?30 Que je me lave avec de la saponaire, que je purifie mes mains à la soude ?31 Tu me plonges alors dans l’ordure, et mes vêtements mêmes me prennent en horreur !32 Car lui n’est pas, comme moi, un homme : impossible de lui répondre, de comparaître ensemble en justice.33 Pas d’arbitre entre nous pour poser la main sur nous deux,34 pour écarter de moi ses rigueurs, chasser l’épouvante de sa terreur !35 Je parlerai pourtant, sans le craindre, car je ne suis pas tel à mes yeux !

Job 2,1-13

Posted in adversité (épreuve), diable (démons, serpent), face de Dieu (visage), mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), providence, pureté du coeur with tags on 27 décembre 2013 by JL

Un autre jour où les Fils de Dieu venaient se présenter devant Yahvé, le Satan aussi s’avançait parmi eux.2 Yahvé dit alors au Satan : « D’où viens-tu » — « De rôder sur la terre, répondit-il, et d’y flâner. »3 Et Yahvé reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a point son pareil sur la terre : un homme intègre et droit, qui craint Dieu et se garde du mal ! Il persévère dans son intégrité et c’est en vain que tu m’as excité contre lui pour le perdre. »4 Et le Satan de répliquer : « Peau après peau. Tout ce que l’homme possède, il l’abandonne pour sauver sa vie !5 Mais étends la main, touche à ses os et à sa chair ; je te jure qu’il te maudira en face » —6 « Soit ! dit Yahvé au Satan, dispose de lui, mais respecte pourtant sa vie. »7 Et le Satan sortit de l’audience de Yahvé. Il affligea Job d’un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.8 Job prit un tesson pour se gratter et il s’installa parmi les cendres.9 Alors sa femme lui dit : « Pourquoi persévérer dans ton intégrité ? Maudis donc Dieu et meurs ! « 10 Job lui répondit : « Tu parles comme une folle. Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur !  » En toute cette infortune, Job ne pécha point en paroles.11 La nouvelle de tous les maux qui avaient frappé Job parvint à ses trois amis. Ils partirent chacun de son pays, Eliphaz de Témân, Bildad de Shuah, Cophar de Naamat. Ensemble, ils décidèrent d’aller le plaindre et le consoler.12 De loin, fixant les yeux sur lui, ils ne le reconnurent pas. Alors ils éclatèrent en sanglots. Chacun déchira son vêtement et jeta de la poussière sur sa tête.13 Puis, s’asseyant à terre près de lui, ils restèrent ainsi durant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui adressa la parole, au spectacle d’une si grande douleur.

Job 1,1-22

Posted in adversité (épreuve), bénédiction, diable (démons, serpent), droiture, humilité (humble), mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), tentation (filet) with tags on 27 décembre 2013 by JL

Il y avait jadis, au pays de Uç, un homme appelé Job : un homme intègre et droit qui craignait Dieu et se gardait du mal.2 Sept fils et trois filles lui étaient nés.3 Il possédait aussi 7.000 brebis, 3.000 chameaux, 500 paires de boeufs et 500 ânesses, avec de très nombreux serviteurs. Cet homme était le plus fortuné de tous les fils de l’Orient.4 Ses fils avaient coutume d’aller festoyer chez l’un d’entre eux, à tour de rôle, et d’envoyer chercher leurs trois soeurs pour manger et boire avec eux.5 Or, une fois terminé le cycle de ces festins, Job les faisait venir pour les purifier et, le lendemain, à l’aube, il offrait un holocauste pour chacun d’eux. Car il se disait : « Peut-être mes fils ont-ils péché et maudit Dieu dans leur coeur !  » Ainsi faisait Job, chaque fois.6 Le jour où les Fils de Dieu venaient se présenter devant Yahvé, le Satan aussi s’avançait parmi eux.7 Yahvé dit alors au Satan : « D’où viens-tu » — « De rôder sur la terre, répondit-il, et d’y flâner. »8 Et Yahvé reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a point son pareil sur la terre : un homme intègre et droit, qui craint Dieu et se garde du mal ! « 9 Et le Satan de répliquer : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?10 Ne l’as-tu pas entouré d’une haie, ainsi que sa maison et son domaine alentour ? Tu as béni toutes ses entreprises, ses troupeaux pullulent dans le pays.11 Mais étends la main et touche à ses biens ; je te jure qu’il te maudira en face » —12 « Soit ! dit Yahvé au Satan, tous ses biens sont en ton pouvoir. Evite seulement de porter la main sur lui. » Et le Satan sortit de l’audience de Yahvé.13 Le jour où les fils et les filles de Job étaient en train de manger et de boire chez leur frère aîné,14 un messager vint dire à Job : « Tes boeufs labouraient et les ânesses paissaient à leurs côtés15 quand les Sabéens ont fondu sur eux et les ont enlevés, après avoir passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi, le seul rescapé, je me suis sauvé pour te l’annoncer. »16 Il parlait encore quand un autre survint et dit : « Le feu de Dieu est tombé du ciel ; il a brûlé les brebis et les pâtres jusqu’à les consumer. Moi, le seul rescapé, je me suis sauvé pour te l’annoncer. »17 Il parlait encore quand un autre survint et dit : « Les Chaldéens, divisés en trois bandes, ont fait un raid contre les chameaux et ils les ont enlevés, après avoir passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi, le seul rescapé, je me suis sauvé pour te l’annoncer. »18 Il parlait encore quand un autre survint et dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de manger et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné.19 Et voilà qu’un vent violent a soufflé du désert. Il a heurté les quatre coins de la maison et celle-ci est tombée sur les jeunes gens, qui ont péri. Moi, le seul rescapé, je me suis sauvé pour te l’annoncer. »20 Alors Job se leva, déchira son vêtement, se rasa la tête. Puis, tombant sur le sol, il se prosterna21 et dit : « Nu, je suis sorti du sein maternel, nu, j’y retournerai. Yahvé avait donné, Yahvé a repris : que le nom de Yahvé soit béni ! « 22 En toute cette infortune, Job ne pécha point et il n’adressa pas à Dieu de sots reproches.

1 Maccabées 13,1-53

Posted in adversité (épreuve), cantique (chant de l'âme), idolâtrie, peuple de Dieu (Israel, Juda), prière de louange, pur et impur (souillure), remparts (murailles), temple (sanctuaire) with tags on 23 décembre 2013 by JL

Simon apprit que Tryphon avait réuni une grande armée pour aller ravager le pays de Juda.2 Voyant que le peuple tremblait d’épouvante, il monta à Jérusalem, rassembla le peuple3 qu’il exhorta en ces termes : « Vous n’êtes pas sans savoir tout ce que moi, mes frères et la maison de mon père avons fait pour les lois et le saint lieu, ainsi que les guerres et les tribulations que nous avons vues.4 C’est bien pour cela que tous mes frères ont péri, oui, pour la cause d’Israël, et que moi je suis resté tout seul.5 Maintenant, loin de moi d’épargner ma vie en aucun temps d’oppression ! car je ne suis pas meilleur que mes frères.6 Mais plutôt je vengerai ma nation, le lieu saint, vos femmes et vos enfants, parce que toutes les nations se sont coalisées pour nous anéantir, poussées par la haine. »7 A ces paroles, l’esprit du peuple se ralluma ;8 ils répondirent d’une voix forte : « Tu es notre guide à la place de Judas et de Jonathan, ton frère ;9 prends la direction de notre guerre et tout ce que tu nous diras, nous le ferons. »10 Il rassembla tous les hommes aptes au combat, se hâta d’achever les murs de Jérusalem et la fortifia.11 Il envoya à Joppé Jonathan, fils d’Absalom, avec une troupe importante ; celui-ci en chassa les habitants et s’y établit.12 Tryphon partit de Ptolémaïs avec une nombreuse armée pour entrer dans le pays de Juda, ayant avec lui Jonathan prisonnier.13 Simon vint alors camper à Adida, en face de la plaine.14 Tryphon, ayant appris que Simon avait remplacé son frère Jonathan et qu’il était sur le point d’engager la lutte avec lui-même, lui dépêcha des messagers pour lui dire :15 « C’est au sujet de l’argent que ton frère Jonathan doit au trésor royal, à raison des fonctions qu’il remplissait, que nous le tenons captif.16 Envoie donc maintenant cent talents d’argent et deux de ses fils en otages, de peur qu’une fois relâché il ne se rebelle contre nous ; alors nous le laisserons aller. »17 Simon, bien qu’il connût la fausseté des paroles que lui adressaient les messagers, envoya prendre l’argent et les enfants, de peur de s’attirer une grande inimitié de la part du peuple qui aurait dit :18 « C’est parce que je n’ai pas envoyé l’argent et les enfants que Jonathan a péri. »19 Il envoya donc les enfants et les cent talents, mais Tryphon le trompa en ne renvoyant pas Jonathan.20 Après cela, Tryphon se mit en marche pour envahir le pays et le ravager ; il fit un détour par le chemin d’Adôra : Simon et son armée lui faisaient obstacle partout où il passait.21 Cependant ceux de la Citadelle dépêchaient à Tryphon des messagers le pressant de venir chez eux par le désert et de leur faire parvenir des vivres.22 Tryphon disposa alors toute sa cavalerie pour y aller, mais dans cette nuit-là il tomba une neige si abondante qu’il ne put s’y rendre. Il partit de là et se rendit en Galaaditide.23 Aux approches de Baskama, il tua Jonathan, qui fut enseveli en ce lieu.24 Tryphon, s’en retournant, regagna son pays.25 Simon envoya recueillir les ossements de Jonathan, son frère, et il l’ensevelit à Modîn, ville de ses pères.26 Tout Israël mena sur lui un grand deuil et se lamenta durant de longs jours.27 Simon bâtit sur la sépulture de son père et de ses frères un monument de pierres polies tant par derrière qu’en façade, assez haut pour être vu.28 Il érigea sept pyramides, l’une en face de l’autre, à son père, à sa mère et à ses quatre frères.29 Il les entoura d’un ouvrage consistant en hautes colonnes surmontées de panoplies, pour un souvenir éternel, et, à côté des panoplies, de vaisseaux sculptés pour être vus par tous ceux qui naviguent sur la mer.30 Tel est le mausolée qu’il fit à Modîn, et qui existe encore aujourd’hui.31 Or Tryphon, usant de perfidie avec le jeune roi Antiochus, le mit à mort.32 Il régna à sa place, ceignit le diadème de l’Asie et fit beaucoup de mal dans le pays.33 Quant à Simon, il rebâtit les forteresses de Judée, les entoura de hautes tours et de murs élevés munis de portes et de verrous et, dans ces forteresses, il entreposa des vivres.34 En outre, Simon désigna des hommes qu’il envoya au roi Démétrius pour que celui-ci accordât rémission à la province, parce que tous les actes de Tryphon n’étaient que rapines.35 Le roi Démétrius envoya une réponse à sa demande dans une lettre libellée comme suit :36 « Le roi Démétrius à Simon, grand prêtre, ami des rois, aux anciens et à la nation des Juifs, salut.37 Nous avons agréé la couronne d’or et la palme que vous nous avez envoyées et nous sommes disposés à faire avec vous une paix complète et à écrire aux fonctionnaires de vous accorder des remises.38 Tout ce que nous avons statué à votre égard reste stable, et les forteresses que vous avez construites sont à vous.39 Nous vous remettons les erreurs et les manquements commis jusqu’à ce jour ainsi que la couronne que vous devez, et si quelque autre droit était perçu à Jérusalem, qu’il ne soit plus exigé.40 Si quelques-uns d’entre vous étaient aptes à s’enrôler dans notre garde du corps, qu’ils se fassent inscrire et que la paix soit faite entre nous. »41 L’an 170 le joug des nations fut ôté d’Israël,42 et le peuple commença à écrire sur les actes et les contrats : « En la première année sous Simon, grand prêtre éminent, stratège et higoumène des Juifs. »43 En ces jours-là, Simon vint mettre le siège devant Gazara et l’investir avec ses troupes. Il construisit une tour roulante, la fit donner contre la ville, ouvrit une brèche dans l’un des bastions et s’en empara.44 Ceux qui étaient dans la tour sautèrent dans la place, ce qui y produisit une agitation considérable.45 Les habitants de la ville avec leurs femmes et leurs enfants montèrent sur le rempart et, déchirant leurs vêtements, ils demandèrent à grands cris à Simon de faire la paix avec eux :46 « Ne nous traite pas, dirent-ils, selon notre méchanceté, mais selon ta miséricorde. »47 Simon fit un arrangement avec eux et ne les combattit pas. Seulement, il les chassa de la ville, purifia les maisons dans lesquelles il y avait des idoles, et alors il y entra au chant des hymnes et des bénédictions.48 Il en bannit toute impureté, y établit des hommes qui pratiquaient la Loi et, l’ayant fortifiée, il s’y bâtit pour lui-même une résidence.49 Quant à ceux de la Citadelle à Jérusalem, ils étaient empêchés de sortir et de se rendre à la campagne, d’acheter et de vendre : ils eurent terriblement faim et nombre d’entre eux furent emportés par la famine.50 Ils demandèrent avec cris à Simon de faire la paix avec eux, ce qu’il leur accorda. Il les chassa de là et purifia la Citadelle de toute souillure.51 Les Juifs y firent leur entrée le 23 du deuxième mois de l’an 171, avec des acclamations et des palmes, au son des lyres, des cymbales et des harpes, au chant des hymnes et des cantiques, parce qu’un grand ennemi avait été brisé et jeté hors d’Israël.52 Simon ordonna de célébrer chaque année ce jour-là avec jubilation. Il fortifia la montagne du sanctuaire du côté de la Citadelle et y habita lui et les siens.53 Simon vit que Jean, son fils, était vraiment un homme ; aussi l’établit-il chef de toutes les forces ; il résidait à Gazara.

Esther 4,1-17z

Posted in adversité (épreuve), attributs et noms divins, autel (ou Dieu descend pour bénir), courage (force), créateur (création), détresse (désespoir), Dieu écoute, exauce, gloire de Dieu, héritage (de Dieu, le nôtre,partage), humilité (humble), idolâtrie, joie divine (jubilation), lamentation (deuil), pénitence (deuil, jeûne, mettre le sac), peuple de Dieu (Israel, Juda), prière de libération with tags on 22 décembre 2013 by JL

Sitôt instruit de ce qui venait d’arriver, Mardochée déchira ses vêtements et prit le sac et la cendre. Puis il parcourut toute la ville en l’emplissant de ses cris de douleur,2 et il alla jusqu’en face de la Porte Royale que nul ne pouvait franchir revêtu d’un sac.3 Dans les provinces, partout où parvinrent l’ordre et le décret royal, ce ne fut plus, parmi les Juifs, que deuil, jeûne, larmes et lamentations. Le sac et la cendre devinrent la couche de beaucoup.4 Les servantes et eunuques d’Esther vinrent l’avertir. La reine fut saisie d’angoisse. Elle fit envoyer des vêtements à Mardochée pour qu’il les mît et abandonnât son sac. Mais il les refusa.5 Mandant alors Hataq, l’un des eunuques mis par le roi à son service, Esther le dépêcha à Mardochée avec mission de s’enquérir de ce qui se passait et de lui demander les motifs de sa conduite.6 Hataq sortit et s’en vint vers Mardochée, sur la place, devant la Porte Royale.7 Mardochée le mit au courant des événements et, notamment, de la somme qu’Aman avait offert de verser au Trésor du roi pour l’extermination des Juifs.8 Il lui remit aussi une copie de l’édit d’extermination publié à Suse : il devait la montrer à Esther pour qu’elle soit renseignée. Et il enjoignait à la reine d’aller chez le roi implorer sa clémence et plaider la cause du peuple auquel elle appartenait.8 a« Souviens-toi, lui fit-il dire, des jours de ton abaissement où je te nourrissais de ma main. Car Aman, le second personnage du royaume, a demandé au roi notre mort.8 b Prie le Seigneur, parle pour nous au roi, arrache-nous à la mort ! « 9 Hataq revint et rapporta ce message à Esther.10 Celle-ci répondit, avec ordre de répéter ses paroles à Mardochée :11 « Serviteurs du roi et habitants des provinces, tous savent que pour quiconque, homme ou femme, pénètre sans convocation chez le roi jusque dans le vestibule intérieur, il n’y a qu’une loi : il doit mourir, à moins qu’en lui tendant son sceptre d’or le roi ne lui fasse grâce de la vie. Et il y a 30 jours que je n’ai pas été invitée à approcher le roi ! « 12 Ces paroles d’Esther furent transmises à Mardochée,13 qui répondit à son tour : « Ne va pas t’imaginer que, parce que tu es dans le palais, seule d’entre les Juifs tu pourras être sauvée.14 Ce sera tout le contraire. Si tu t’obstines à te taire quand les choses en sont là, salut et délivrance viendront aux Juifs d’un autre lieu, et toi et la maison de ton père vous périrez. Qui sait ? Peut-être est-ce en prévision d’une circonstance comme celle-ci que tu as accédé à la royauté ? « 15 Esther lui fit dire :16 « Va rassembler tous les Juifs de Suse. Jeûnez à mon intention. Ne mangez ni ne buvez de trois jours et de trois nuits. De mon côté, avec mes servantes, j’observerai le même jeûne. Ainsi préparée, j’entrerai chez le roi malgré la loi et, s’il faut périr, je périrai. »17 Mardochée se retira et exécuta les instructions d’Esther.17 a Priant alors le Seigneur au souvenir de toutes ses grandes oeuvres il s’exprima en ces termes :17 b « Seigneur, Seigneur, Roi tout-puissant, tout est soumis à ton pouvoir et il n’y a personne qui puisse te tenir tête dans ta volonté de sauver Israël ;17 c Oui, c’est toi qui as fait le ciel et la terre et toutes les merveilles qui sont sous le firmament. Tu es le Maître de l’univers et il n’y a personne qui puisse te résister, Seigneur.17 d Toi, tu connais tout ! Tu le sais, toi, Seigneur, ni suffisance, ni orgueil, ni gloriole ne m’ont fait faire ce que j’ai fait : refuser de me prosterner devant l’orgueilleux Aman. Volontiers je lui baiserais la plante des pieds pour le salut d’Israël.17 e Mais ce que j’ai fait, c’était pour ne pas mettre la gloire d’un homme plus haut que la gloire de Dieu ; et je ne me prosternerai devant personne si ce n’est devant toi, Seigneur, et ce que je ferai là ne sera pas orgueil.17 f Et maintenant, Seigneur Dieu, Roi, Dieu d’Abraham, épargne ton peuple ! car on machine notre ruine, on projette de détruire ton antique héritage.17 g Ne délaisse pas cette part qui est ta part, que tu t’es rachetée de la terre d’Egypte !17 h Exauce ma prière, sois propice à ta part d’héritage et tourne notre deuil en joie, afin que nous vivions pour chanter ton nom, Seigneur. Et ne laisse pas disparaître la bouche de ceux qui te louent. »17 i Et tout Israël criait de toutes ses forces, car la mort était devant ses yeux.17 k La reine Esther cherchait aussi refuge près du Seigneur dans le péril de mort qui avait fondu sur elle. Elle avait quitté ses vêtements somptueux pour prendre des habits de détresse et de deuil. Au lieu de fastueux parfums elle avait couvert sa tête de cendres et d’ordures. Elle humiliait durement son corps, et les tresses de sa chevelure défaite remplissaient tous les lieux témoins ordinaires de ses joyeuses parures. Et elle suppliait le Seigneur Dieu d’Israël en ces termes :17 l « O mon Seigneur, notre Roi, tu es l’Unique ! Viens à mon secours, car je suis seule et n’ai d’autre recours que toi, et je vais jouer ma vie.17 m J’ai appris, dès le berceau, au sein de ma famille, que c’est toi, Seigneur, qui as choisi Israël entre tous les peuples et nos pères parmi tous leurs ancêtres, pour être ton héritage à jamais ; et tu les as traités comme tu l’avais dit.17 n Et puis nous avons péché contre toi, et tu nous as livrés aux mains de nos ennemis pour les honneurs rendus à leurs dieux. Tu es juste, Seigneur !17 o Mais ils ne se sont pas contentés de l’amertume de notre servitude ; ils ont mis leurs mains dans celles de leurs idoles en vue d’abolir l’arrêt sorti de tes lèvres, de faire disparaître ton héritage, de clore les bouches qui te louent, d’éteindre ton autel et la gloire de ta maison ;17 p Et d’ouvrir à la place la bouche des nations pour la louange des idoles de néant, et pour s’extasier à jamais devant un roi de chair.17 qN’abandonne pas ton sceptre, Seigneur, à ceux qui ne sont pas. Point de sarcasmes sur notre ruine ! Retourne ces projets contre leurs auteurs, et du premier de nos assaillants, fais un exemple !17 r Souviens-toi, Seigneur, manifeste-toi au jour de notre tribulation ! Et moi, donne-moi du courage, Roi des dieux et dominateur de toute autorité.17 s Mets sur mes lèvres un langage charmeur lorsque je serai en face du lion, et tourne son coeur à la haine de notre ennemi, pour que celui-ci y trouve sa perte avec tous ses pareils.17 t Et nous, sauve-nous par ta main et viens à mon secours, car je suis seule et n’ai rien à part toi, Seigneur !17 u De toute chose tu as connaissance et tu sais que je hais la gloire des impies, que j’abhorre la couche des incirconcis et celle de tout étranger.17 w Tu sais la nécessité qui me tient, que j’ai horreur de l’insigne de ma grandeur, qui ceint mon front dans mes jours de représentation, la même horreur que d’un linge souillé, et ne le porte pas dans mes jours de tranquillité.17 x Ta servante n’a pas mangé à la table d’Aman, ni prisé les festins royaux, ni bu le vin des libations.17 y Ta servante ne s’est pas réjouie depuis le jour de son changement jusqu’à présent, si ce n’est en toi, Seigneur, Dieu d’Abraham.17 z O Dieu, dont la force l’emporte sur tous, écoute la voix des désespérés, tire-nous de la main des méchants et libère-moi de ma peur !

1 Rois 5,9-32

Posted in adversité (épreuve), allégorie (analogie), bénédiction, cantique (chant de l'âme), connaissance (intelligence de la foi), conquérir (combat spirituel), fondations (pieux sacré), paix, prophétie (oracle), pureté du coeur, sagesse, temple (sanctuaire) with tags on 27 mai 2013 by JL
Dieu donna à Salomon une sagesse et une intelligence extrêmement grandes et un coeur aussi vaste que le sable qui est au bord de la mer.10 La sagesse de Salomon fut plus grande que la sagesse de tous les fils de l'Orient et que toute la sagesse de l'Egypte.11 Il fut sage plus que n'importe qui, plus que l'Ezrahite Etân, que les fils de Mahôl, Hémân, Kalkol et Darda ; sa renommée s'étendait à toutes les nations d'alentour.12 Il prononça 3.000 sentences et ses cantiques étaient au nombre de 1.005.13 Il parla des plantes, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu'à l'hysope qui croît sur les murs ; il parla aussi des quadrupèdes, des oiseaux, des reptiles et des poissons.14 On vint de tous les peuples pour entendre la sagesse de Salomon et il reçut un tribut de tous les rois de la terre, qui avaient ouï parler de sa sagesse.15 Le roi de Tyr, Hiram, envoya ses serviteurs en ambassade auprès de Salomon, car il avait appris qu'on l'avait sacré roi à la place de son père et Hiram avait toujours été l'ami de David.16 Et Salomon envoya ce message à Hiram :17 « Tu sais bien que mon père David n'a pu construire un Temple pour le Nom de Yahvé, son Dieu, à cause de la guerre que les ennemis lui ont faite de tous côtés, jusqu'à ce que Yahvé les eût mis sous la plante de ses pieds.18 Maintenant, Yahvé mon Dieu m'a donné la tranquillité alentour : je n'ai ni adversaire ni contrariété du sort.19 Je pense donc à construire un Temple au Nom de Yahvé mon Dieu, selon ce que Yahvé a dit à mon père David : Ton fils que je mettrai à ta place sur ton trône, c'est lui qui construira le Temple pour mon Nom.20 Maintenant, ordonne que l'on me coupe des arbres du Liban ; mes serviteurs seront avec tes serviteurs et je te payerai la location de tes serviteurs selon tout ce que tu me fixeras. Tu sais en effet qu'il n'y a personne chez nous qui soit habile à abattre les arbres comme les Sidoniens. »21 Lorsque Hiram entendit les paroles de Salomon, il éprouva une grande joie et dit : « Béni soit aujourd'hui Yahvé qui a donné à David un fils sage qui commande à ce grand peuple ! « 22 Et Hiram manda ceci à Salomon : « J'ai reçu ton message. Pour moi, je satisferai tout ton désir en bois de cèdre et en bois de genévrier.23 Mes serviteurs les descendront du Liban à la mer, je les ferai remorquer jusqu'à l'endroit que tu me manderas, je les délierai là et toi, tu les prendras. De ton côté, tu assureras selon mon désir l'approvisionnement de ma maison. »24 Hiram procura à Salomon des bois de cèdre et des bois de genévrier autant qu'il en voulut,25 et Salomon donna à Hiram 20.000 muids de froment, comme nourriture de sa maison, et 20.000 mesures d'huile vierge. Voilà ce que Salomon donnait à Hiram chaque année.26 Yahvé accorda la sagesse à Salomon, comme il le lui avait promis ; la bonne entente régna entre Hiram et Salomon et tous les deux conclurent un accord.27 Le roi Salomon leva des hommes de corvée dans tout Israël ; il y eut 30.000 hommes de corvée.28 Il les envoya au Liban, 10.000 par mois, à tour de rôle : ils étaient un mois au Liban et deux mois à la maison ; Adoram était chef de la corvée.29 Salomon eut aussi 70.000 porteurs et 80.000 carriers dans la montagne,30 sans compter les officiers des préfets qui dirigeaient ses travaux ; ceux-ci étaient 3.300 et commandaient au peuple employé aux travaux.31 Le roi ordonna d'extraire de grands blocs, des pierres de choix, pour établir les fondations du Temple, des pierres de taille.32 Les ouvriers de Salomon et ceux de Hiram et les Giblites taillèrent et mirent en place le bois et la pierre pour la construction du Temple.

2 Samuel 17,1-29

Posted in adversité (épreuve), consolation (solidarité), courage (force), désert (ascèse, dépouillement), Jourdain, peuple de Dieu (Israel, Juda), tentation (filet), vigilance (prévoyance) with tags on 15 mai 2013 by JL
Ahitophel dit à Absalom : « Laisse-moi choisir 12.000 hommes et me lancer, cette nuit même, à la poursuite de David.2 Je tomberai sur lui quand il sera fatigué et sans courage, je l'épouvanterai et tout le peuple qui est avec lui prendra la fuite. Alors je frapperai le roi seul3 et je ramènerai à toi tout le peuple, comme la fiancée revient à son époux : tu n'en veux qu'à la vie d'un seul homme et tout le peuple sera sauf. »4 La proposition plut à Absalom et à tous les anciens d'Israël.5 Cependant Absalom dit : « Appelez encore Hushaï l'Arkite, que nous entendions ce qu'il a à dire lui aussi. »6 Hushaï arriva auprès d'Absalom, et Absalom lui dit : « Ahitophel a parlé de telle manière. Devons-nous faire ce qu'il a dit ? Sinon, parle toi-même. »7 Hushaï répondit à Absalom : « Pour cette fois le conseil qu'a donné Ahitophel n'est pas bon. »8 Et Hushaï poursuivit : « Tu sais que ton père et ses gens sont des preux et qu'ils sont exaspérés, comme une ourse sauvage à qui on a ravi ses petits. Ton père est un homme de guerre, il ne laissera pas l'armée se reposer la nuit.9 Il se cache maintenant dans quelque creux ou dans quelque place. Si, dès l'abord, il y a des victimes dans notre troupe, la rumeur se répandra d'un désastre dans l'armée qui suit Absalom.10 Alors même le brave qui a un coeur semblable à celui du lion perdra courage, car tout Israël sait que ton père est un preux et que ceux qui l'accompagnent sont braves.11 Pour moi, je donne le conseil suivant : que tout Israël, depuis Dan jusqu'à Bersabée, se rassemble autour de toi, aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer, et tu marcheras en personne au milieu d'eux.12 Nous l'atteindrons en quelque lieu qu'il se trouve, nous nous abattrons sur lui comme la rosée tombe sur le sol et nous ne laisserons subsister ni lui ni personne de tous les hommes qui l'accompagnent.13 Que s'il se retire dans une ville, tout Israël apportera des cordes à cette ville et nous la traînerons au torrent, jusqu'à ce qu'on n'en trouve plus un caillou. »14 Absalom et tous les gens d'Israël dirent : « Le conseil de Hushaï l'Arkite est meilleur que celui d'Ahitophel. » Yahvé avait décidé de faire échouer le plan habile d'Ahitophel, afin d'amener le malheur sur Absalom.15 Hushaï dit alors aux prêtres Sadoq et Ebyatar : « Ahitophel a donné tel et tel conseil à Absalom et aux anciens d'Israël, mais c'est telle et telle chose que moi, j'ai conseillée.16 Maintenant, envoyez vite avertir David et dites-lui : Ne bivouaque pas cette nuit dans les passes du désert, mais traverse d'urgence de l'autre côté, de crainte que ne soient anéantis le roi et toute l'armée qui l'accompagne. »17 Yehonatân et Ahimaaç étaient postés à la source du Foulon : une servante viendrait les avertir et eux-mêmes iraient avertir le roi David, car ils ne pouvaient pas se découvrir en entrant dans la ville.18 Mais un jeune homme les aperçut et porta la nouvelle à Absalom. Alors ils partirent tous deux en hâte et arrivèrent à la maison d'un homme de Bahurim. Il y avait dans sa cour une citerne où ils descendirent.19 La femme prit une bâche, elle l'étendit sur la bouche de la citerne et étala dessus du grain concassé, de sorte qu'on ne remarquait rien.20 Les serviteurs d'Absalom entrèrent chez cette femme dans la maison et demandèrent : « Où sont Ahimaaç et Yehonatân », et la femme leur répondit : « Ils ont passé outre allant d'ici vers l'eau. » Ils cherchèrent et, ne trouvant rien, revinrent à Jérusalem.21 Après leur départ, Ahimaaç et Yehonatân remontèrent de la citerne et allèrent avertir le roi David : « Mettez-vous en route et hâtez-vous de passer l'eau, car voilà le conseil qu'Ahitophel a donné à votre propos. »22 David et toute l'armée qui l'accompagnait se mirent donc en route et passèrent le Jourdain ; à l'aube, il ne manquait personne qui n'eût passé le Jourdain.23 Quant à Ahitophel, lorsqu'il vit que son conseil n'était pas suivi, il sella son âne et se mit en route pour aller chez lui dans sa ville. Il mit ordre à sa maison, puis il s'étrangla et mourut. On l'ensevelit dans le tombeau de son père.24 David était arrivé à Mahanayim lorsqu'Absalom franchit le Jourdain avec tous les hommes d'Israël.25 Absalom avait mis Amasa à la tête de l'armée à la place de Joab. Or Amasa était le fils d'un homme qui s'appelait Yitra l'Ismaélite et qui s'était uni à Abigayil, fille de Jessé et soeur de Ceruya, la mère de Joab.26 Israël et Absalom dressèrent leur camp au pays de Galaad.27 Lorsque David arriva à Mahanayim, Shobi, fils de Nahash, de Rabba des Ammonites, Makir, fils d'Ammiel, de Lo-Debar, et Barzillaï le Galaadite, de Roglim,28 apportèrent des matelas de lit, des tapis, des coupes et de la vaisselle. Il y avait du froment, de l'orge, de la farine, du grain grillé, des fèves, des lentilles,29 du miel, du lait caillé et des fromages de vache et de brebis, qu'ils offrirent à David et au peuple qui l'accompagnait pour qu'ils s'en nourrissent. En effet, ils s'étaient dit : « L'armée a souffert de la faim, de la fatigue et de la soif dans le désert. »

2 Samuel 10,1-19

Posted in adversité (épreuve), conquérir (combat spirituel) with tags on 13 mai 2013 by JL
Après cela, il advint que le roi des Ammonites mourut et que son fils Hanûn régna à sa place.2 David se dit : « J'aurai pour Hanûn, fils de Nahash, les mêmes bontés que son père a eues pour moi », et David envoya ses serviteurs lui présenter des condoléances au sujet de son père. Mais lorsque les serviteurs de David arrivèrent au pays des Ammonites,3 les princes des Ammonites dirent à Hanûn leur maître : « T'imagines-tu que David veuille honorer ton père, parce qu'il t'a envoyé des porteurs de condoléances ? N'est-ce pas plutôt afin d'explorer la ville, pour en connaître les défenses et la renverser, que David t'a envoyé ses serviteurs ? « 4 Alors Hanûn se saisit des serviteurs de David, il leur fit raser la moitié de la barbe, et couper les vêtements à mi-hauteur jusqu'aux fesses, puis il les congédia.5 Lorsque David en fut informé, il envoya quelqu'un à leur rencontre, car ces gens étaient couverts de honte, et le roi leur fit dire : « Restez à Jéricho jusqu'à ce que votre barbe ait repoussé, et vous reviendrez. »6 Les Ammonites virent bien qu'ils s'étaient rendus odieux à David et ils envoyèrent des messagers pour prendre à leur solde les Araméens de Bet-Rehob et les Araméens de Coba, 20.000 hommes de pied, le roi de Maaka, mille hommes, et le prince de Tob, 12.000 hommes.7 L'ayant appris, David envoya Joab avec toute l'armée, les preux.8 Les Ammonites sortirent et se rangèrent en bataille à l'entrée de la porte, tandis que les Araméens de Coba et de Rehob et les gens de Tob et de Maaka étaient à part en rase campagne.9 Voyant qu'il avait un front de combat à la fois devant et derrière lui, Joab fit choix de toute l'élite d'Israël et la mit en ligne face au Araméens.10 Il confia à son frère Abishaï le reste de l'armée et le mit en ligne face aux Ammonites.11 Il dit : « Si les Araméens l'emportent sur moi, tu viendras à mon secours ; si les Ammonites l'emportent sur toi, j'irai te secourir.12 Aie bon courage et montrons-nous forts pour notre peuple et pour les villes de notre Dieu. Que Yahvé fasse ce qui lui semblera bon ! « 13 Joab et la troupe qui était avec lui engagèrent le combat contre les Araméens et ceux-ci s'enfuirent devant eux.14 Quand les Ammonites virent que les Araméens avaient fui, ils lâchèrent pied devant Abishaï et rentrèrent dans la ville. Alors Joab revint de la guerre contre les Ammonites et rentra à Jérusalem.15 Voyant qu'ils avaient été battus devant Israël, les Araméens concentrèrent leurs forces.16 Hadadézer envoya des messagers et mobilisa les Araméens qui sont de l'autre côté du Fleuve. Ceux-ci arrivèrent à Hélam, ayant à leur tête Shobak, le chef de l'armée de Hadadézer.17 Cela fut rapporté à David, qui rassembla tout Israël, passa le Jourdain et arriva à Hélam. Les Araméens se rangèrent en face de David et lui livrèrent bataille.18 Mais les Araméens lâchèrent pied devant Israël et David leur tua 700 attelages et 40.000 hommes, il abattit aussi Shobak, leur général, qui mourut sur les lieux.19 Lorsque tous les rois vassaux de Hadadézer virent qu'ils avaient été battus devant Israël, ils firent la paix avec les Israélites et leur furent assujettis. Les Araméens craignirent de porter encore secours aux Ammonites.

2 Samuel 7,1-29

Posted in adversité (épreuve), allégorie et référence christique, arche d'alliance, attributs et noms divins, bénédiction, conquérir (combat spirituel), esclavage (du péché), eternité (vie éternel), humilité (humble), idolâtrie, immortalité de l'âme (souffle de vie), inhabitation (présence divine), initiative divine, paix, parole de Dieu (vivante), pasteur, peuple de Dieu (Israel, Juda), prière de louange, promesse, prophétie (oracle), royauté du Christ, temple (sanctuaire), tente du rendez-vous, unité divine (union), vérité, Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 11 mai 2013 by JL
Quand le roi habita sa maison et que Yahvé l'eut débarrassé de tous les ennemis qui l'entouraient,2 le roi dit au prophète Natân : « Vois donc ! J'habite une maison de cèdre et l'arche de Dieu habite sous la tente ! « 3 Natân répondit au roi : « Va et fais tout ce qui te tient à coeur, car Yahvé est avec toi. »4 Mais, cette même nuit, la parole de Yahvé fut adressée à Natân en ces termes :5 « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé. Est-ce toi qui me construiras une maison pour que j'y habite ?6 Je n'ai jamais habité de maison depuis le jour où j'ai fait monter d'Egypte les Israélites jusqu'aujourd'hui, mais j'étais en camp volant sous une tente et un abri.7 Pendant tout le temps où j'ai voyagé avec tous les Israélites, ai-je dit à un seul des juges d'Israël, que j'avais institués comme pasteurs de mon peuple Israël : Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre ?8 Voici maintenant ce que tu diras à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé Sabaot. C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour être chef de mon peuple Israël.9 J'ai été avec toi partout où tu allais ; j'ai supprimé devant toi tous tes ennemis. Je te donnerai un grand nom comme le nom des plus grands de la terre.10 Je fixerai un lieu à mon peuple Israël, je l'y planterai, il demeurera en cette place, il ne sera plus ballotté et les méchants ne continueront pas à l'opprimer comme auparavant,11 depuis le temps où j'instituais des juges sur mon peuple Israël ; je te débarrasserai de tous tes ennemis. Yahvé t'annonce qu'il te fera une maison.12 Et quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, je maintiendrai après toi le lignage issu de tes entrailles (et j'affermirai sa royauté.13 C'est lui qui construira une maison pour mon Nom) et j'affermirai pour toujours son trône royal.14 Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils : s'il commet le mal, je le châtierai avec une verge d'homme et par les coups que donnent les humains.15 Mais ma faveur ne lui sera pas retirée comme je l'ai retirée à Saül, que j'ai écarté de devant toi.16 Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône sera affermi à jamais. »17 Natân communiqua à David toutes ces paroles et toute cette révélation.18 Alors le roi David entra et s'assit devant Yahvé, et il dit : « Qui suis-je, Seigneur Yahvé, et quelle est ma maison, pour que tu m'aies mené jusque là ?19 Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Yahvé, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir. Voilà le destin de l'homme, Seigneur Yahvé.20 Que David pourrait-il te dire de plus, alors que tu as toi-même distingué ton serviteur, Seigneur Yahvé !21 A cause de ta parole et selon ton coeur, tu as eu cette magnificence d'instruire ton serviteur.22 C'est pourquoi tu es grand, Seigneur Yahvé : il n'y a personne comme toi et il n'y a pas d'autre Dieu que toi seul, comme l'ont appris nos oreilles.23 Y a-t-il, comme ton peuple Israël, un autre peuple sur la terre qu'un dieu soit allé racheter pour en faire son peuple, pour le rendre fameux et opérer en sa faveur de grandes et terribles choses en chassant devant son peuple des nations et des dieux ?24 Tu as établi ton peuple Israël pour qu'il soit à jamais ton peuple, et toi, Yahvé, tu es devenu son Dieu.25 Maintenant, Yahvé Dieu, garde toujours la promesse que tu as faite à ton serviteur et à sa maison et agis comme tu l'as dit.26 Ton nom sera exalté à jamais et l'on dira : Yahvé Sabaot est Dieu sur Israël. La maison de ton serviteur David subsistera en ta présence.27 Car c'est toi, Yahvé Sabaot, Dieu d'Israël, qui as fait cette révélation à ton serviteur : Je te bâtirai une maison. Aussi ton serviteur a-t-il trouvé le courage de te faire cette prière.28 Oui, Seigneur Yahvé, c'est toi qui es Dieu, tes paroles sont vérité et tu fais cette belle promesse à ton serviteur.29 Consens donc à bénir la maison de ton serviteur, pour qu'elle demeure toujours en ta présence. Car c'est toi, Seigneur Yahvé, qui as parlé, et par ta bénédiction la maison de ton serviteur sera bénie à jamais. »

1 Samuel 17,1-58

Posted in adversité (épreuve), allégorie (analogie), attributs et noms divins, circoncision, découragement, humilité (humble), orgueil (se glorifier), Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 30 avril 2013 by JL
Les Philistins rassemblèrent leurs troupes pour la guerre, ils se concentrèrent à Soko de Juda, et campèrent entre Soko et Azéqa, à Ephès-Dammim.2 Saül et les Israélites se concentrèrent et campèrent dans la vallée du Térébinthe et ils se rangèrent en bataille face aux Philistins.3 Les Philistins occupaient la montagne d'un côté, les Israélites occupaient la montagne de l'autre côté et la vallée était entre eux.4 Un champion sortit des rangs philistins. Il s'appelait Goliath, de Gat, et sa taille était de six coudées et un empan.5 Il avait sur la tête un casque de bronze et il était revêtu d'une cuirasse à écailles ; la cuirasse pesait 5.000 sicles de bronze.6 Il avait aux jambes des jambières de bronze, et un cimeterre de bronze en bandoulière.7 Le bois de sa lance était comme un liais de tisserand et la pointe de sa lance pesait 600 sicles de fer. Le porte-bouclier marchait devant lui.8 Il se campa devant les lignes israélites et leur cria : « Pourquoi êtes-vous sortis pour vous ranger en bataille ? Ne suis-je pas, moi, le Philistin, et vous, n'êtes-vous pas les serviteurs de Saül ? Choisissez-vous un homme et qu'il descende vers moi.9 S'il l'emporte en luttant avec moi et s'il m'abat, alors nous serons vos serviteurs ; si je l'emporte sur lui et si je l'abats, alors vous deviendrez nos serviteurs, vous nous serez asservis. »10 Le Philistin dit aussi : « Moi, j'ai lancé aujourd'hui un défi aux lignes d'Israël. Donnez-moi un homme, et que nous nous mesurions en combat singulier ! « 11 Quand Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, ils furent consternés et ils eurent très peur.12 David était le fils d'un Ephratéen de Bethléem de Juda, qui s'appelait Jessé et qui avait huit fils. Cet homme, au temps de Saül, était vieux et chargé d'années.13 Les trois fils aînés de Jessé partirent en guerre derrière Saül. Ses trois fils qui partirent en guerre s'appelaient l'aîné Eliab, le second Abinadab et le troisième Shamma.14 David était le plus jeune et les trois aînés partirent derrière Saül.15 (David allait et venait du service de Saül au soin du troupeau de son père à Bethléem.16 Le Philistin s'approchait matin et soir et il se présenta ainsi pendant 40 jours.)17 Jessé dit à son fils David : « Emporte donc à tes frères cette mesure de grain grillé et ces dix pains, va vite au camp vers tes frères.18 Quant à ces dix morceaux de fromage, tu les offriras au chef de mille. Tu t'informeras de la santé de tes frères et tu rapporteras d'eux un gage.19 Ils sont avec Saül et tous les hommes d'Israël dans la vallée du Térébinthe, faisant la guerre aux Philistins. »20 David se leva de bon matin, il laissa le troupeau à un gardien, prit sa charge et partit comme lui avait ordonné Jessé. Il arriva au campement au moment où l'armée sortait pour prendre ses positions et poussait le cri de guerre.21 Israël et les Philistins se rangèrent ligne contre ligne.22 David laissa son chargement aux mains du gardien des bagages, il courut aux lignes et demanda à ses frères comment ils allaient.23 Pendant qu'il parlait, le champion (il s'appelait Goliath, le Philistin de Gat) montait des lignes philistines. Il dit les mêmes paroles que ci-dessus et David les entendit.24 Dès qu'ils aperçurent l'homme, tous les Israélites s'enfuirent loin de lui et eurent très peur.25 Les gens d'Israël dirent : « Avez-vous vu cet homme qui monte ? C'est pour lancer un défi à Israël qu'il monte. Celui qui l'abattra, le roi le comblera de richesses, il lui donnera sa fille et exemptera sa maison paternelle en Israël. »26 David demanda aux hommes qui se tenaient près de lui : « Qu'est-ce qu'on fera à celui qui abattra ce Philistin et qui écartera la honte d'Israël ? Qu'est-ce que ce Philistin incirconcis pour qu'il ait lancé un défi aux troupes du Dieu vivant ? « 27 Le peuple lui répondit comme ci-dessus : « Voilà ce qu'on fera à celui qui l'abattra. »28 Son frère aîné Eliab l'entendit qui parlait aux gens et Eliab se mit en colère contre David et dit : « Pourquoi donc es-tu descendu ? A qui as-tu laissé ces quelques brebis dans le désert ? Je connais ton insolence et la malice de ton coeur : c'est pour voir la bataille que tu es venu ! « 29 David répondit : « Qu'est-ce que j'ai fait ? Est-ce qu'on ne peut plus parler ? « 30 Il se détourna de lui et s'adressa à un autre. Il posa la même question et on lui répondit comme la première fois.31 On entendit les paroles de David et on les rapporta à Saül qui le fit venir.32 David dit à Saül : « Que personne ne perde courage à cause de lui. Ton serviteur ira se battre contre ce Philistin. »33 Mais Saül répondit à David : « Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin pour lutter avec lui, car tu n'es qu'un enfant, et lui, il est un homme de guerre depuis sa jeunesse. »34 Mais David dit à Saül : « Quand ton serviteur faisait paître les brebis de son père et que venait un lion ou un ours qui enlevait une brebis du troupeau,35 je le poursuivais, je le frappais et j'arrachais celle-ci de sa gueule. Et s'il se dressait contre moi, je le saisissais par les poils du menton et je le frappais à mort.36 Ton serviteur a battu le lion et l'ours, il en sera de ce Philistin incirconcis comme de l'un d'eux, puisqu'il a défié les troupes du Dieu vivant. »37 David dit encore : « Yahvé qui m'a sauvé de la griffe du lion et de l'ours me sauvera des mains de ce Philistin. » Alors Saül dit à David : « Va et que Yahvé soit avec toi ! « 38 Saül revêtit David de sa tenue militaire, lui mit sur la tête un casque de bronze et lui fit endosser une cuirasse.39 Il ceignit David de son épée, par-dessus sa tenue. David essaya de marcher, car il n'était pas entraîné, et il dit à Saül : « Je ne puis pas marcher avec cela, car je ne suis pas entraîné. » On l'en débarrassa donc.40 David prit son bâton en main, il se choisit dans le torrent cinq pierres bien lisses et les mit dans son sac de berger, sa giberne, puis, la fronde à la main, il marcha vers le Philistin.41 Le Philistin s'approcha de plus en plus près de David, précédé du porte-bouclier.42 Le Philistin tourna les yeux vers David et, lorsqu'il le vit, il le méprisa car il était jeune — il était roux, avec une belle apparence.43 Le Philistin dit à David : « Suis-je un chien pour que tu viennes contre moi avec des bâtons ?  » Et le Philistin maudit David par ses dieux.44 Le Philistin dit à David : « Viens vers moi, que je donne ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs ! « 45 Mais David répondit au Philistin : « Tu marches contre moi avec épée, lance et cimeterre, mais moi, je marche contre toi au nom de Yahvé Sabaot, le Dieu des troupes d'Israël que tu as défiées.46 Aujourd'hui, Yahvé te livrera en ma main, je t'abattrai, je te couperai la tête, je donnerai aujourd'hui même ton cadavre et les cadavres de l'armée philistine aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages. Toute la terre saura qu'il y a un Dieu en Israël,47 et toute cette assemblée saura que ce n'est pas par l'épée ni par la lance que Yahvé donne la victoire, car Yahvé est maître du combat et il vous livre entre nos mains. »48 Dès que le Philistin s'avança et marcha au-devant de David, celui-ci sortit des lignes et courut à la rencontre du Philistin.49 Il mit la main dans son sac et en prit une pierre qu'il tira avec la fronde. Il atteignit le Philistin au front ; la pierre s'enfonça dans son front et il tomba la face contre terre.50 Ainsi David triompha du Philistin avec la fronde et la pierre : il abattit le Philistin et le fit mourir ; il n'y avait pas d'épée entre les mains de David.51 David courut et se tint debout sur le Philistin ; saisissant l'épée de celui-ci, il la tira du fourreau, il acheva le Philistin et, avec elle, il lui trancha la tête. Les Philistins voyant que leur champion était mort, s'enfuirent.52 Les hommes d'Israël et de Juda se mirent en mouvement, poussèrent le cri de guerre et poursuivirent les Philistins jusqu'aux approches de Gat et jusqu'aux portes d'Eqrôn. Des morts philistins jonchèrent le chemin depuis Shaarayim jusqu'à Gat et Eqrôn.53 Les Israélites revinrent de cette poursuite acharnée et pillèrent le camp philistin.54 David prit la tête du Philistin et l'apporta à Jérusalem ; quant à ses armes, il les mit dans sa propre tente.55 En voyant David partir à la rencontre du Philistin, Saül avait demandé à Abner, le chef de l'armée : « De qui ce jeune homme est-il le fils, Abner ?  » Et Abner répondit : « Aussi vrai que tu es vivant, ô roi, je n'en sais rien. »56 Le roi dit : « Informe-toi de qui ce garçon est le fils. »57 Lorsque David revint d'avoir tué le Philistin, Abner le prit et le conduisit devant Saül, tenant dans sa main la tête du Philistin.58 Saül lui demanda : « De qui es-tu le fils, jeune homme ?  » David répondit : « De ton serviteur Jessé le Bethléemite. »
 

1 Samuel 14,1-52

Posted in adversité (épreuve), butin de guerre (trésor), conquérir (combat spirituel) with tags on 28 avril 2013 by JL
1 Un jour le fils de Saül, Jonathan, dit à son écuyer : « Viens, traversons jusqu’au poste des Philistins qui sont de l’autre côté », mais il n’avertit pas son père.2 Saül était assis à la limite de Géba, sous le grenadier qui est près de l’aire, et la troupe qui était avec lui était d’environ 600 hommes.3 Ahiyya, fils d’Ahitub, frère d’Ikabod, fils de Pinhas, fils d’Eli, le prêtre de Yahvé à Silo, portait l’éphod. La troupe ne remarqua pas que Jonathan était parti.4 Dans le défilé que Jonathan cherchait à franchir pour atteindre le poste philistin, il y a une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté. L’une est appelée Boçèç, et l’autre Senné ;5 la première dent est au nord, face à Mikmas, la seconde est au sud, face à Géba.6 Jonathan dit à son écuyer : « Viens, traversons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être Yahvé fera-t-il quelque chose pour nous, car rien n’empêche Yahvé de donner la victoire, qu’on soit beaucoup ou peu. »7 Son écuyer lui répondit : « Fais tout ce vers quoi penche ton coeur. Je suis avec toi, mon coeur est comme ton coeur. »8 Jonathan dit : « Voici que nous allons passer vers ces gens et nous découvrir à eux.9 S’ils nous disent : Ne bougez pas jusqu’à ce que nous vous rejoignions, nous resterons sur place et nous ne monterons pas vers eux.10 Mais s’ils nous disent : Montez vers nous, nous monterons, car Yahvé les aura livrés entre nos mains : cela nous servira de signe. »11 Lorsqu’ils se découvrirent tous les deux au poste des Philistins, ceux-ci dirent : « Voilà des Hébreux qui sortent des trous où ils se cachaient »,12 et les gens du poste, s’adressant à Jonathan et à son écuyer, dirent : « Montez vers nous, que nous vous apprenions quelque chose. » Alors Jonathan dit à son écuyer : « Monte derrière moi, car Yahvé les a livrés aux mains d’Israël. »13 Jonathan monta en s’aidant des mains et des pieds, et son écuyer le suivit ; ils tombaient devant Jonathan et son écuyer les achevait derrière lui.14 Ce premier massacre que firent Jonathan et son écuyer fut d’une vingtaine d’hommes…15 La terreur se répandit dans le camp, dans la campagne et dans tout le peuple ; le poste et le corps de destruction furent saisis d’effroi eux aussi, la terre trembla et ce fut une panique de Dieu.16 Les guetteurs de Saül, qui étaient à Géba de Benjamin, virent que le camp s’agitait en tout sens,17 et Saül dit à la troupe qui était avec lui : « Faites l’appel et voyez qui d’entre nous est parti. » On fit l’appel et voilà que Jonathan et son écuyer étaient absents !18 Alors Saül dit à Ahiyya : « Apporte l’éphod », car c’était lui qui portait l’éphod en présence d’Israël.19 Mais pendant que Saül parlait au prêtre, le tumulte au camp philistin allait croissant et Saül dit au prêtre : « Retire ta main. »20 Saül et toute la troupe qui était avec lui se réunirent et arrivèrent au lieu du combat : voilà qu’ils tiraient l’épée les uns contre les autres, une énorme panique !21 Les Hébreux qui s’étaient mis auparavant au service des Philistins et qui étaient montés avec eux au camp firent défection eux aussi, pour se joindre aux Israélites qui étaient avec Saül et Jonathan.22 Tous les Israélites qui s’étaient cachés dans la montagne d’Ephraïm, apprenant que les Philistins étaient en fuite, les talonnèrent aussi, en combattant.23 Ce jour-là Yahvé donna la victoire à Israël. Le combat s’étendit au-delà de Bet-Horôn.24 Comme les gens d’Israël étaient serrés de près ce jour-là, Saül prononça sur le peuple cette imprécation : « Maudit soit l’homme qui mangera quelque chose avant le soir, avant que j’aie tiré vengeance de mes ennemis !  » Et personne du peuple ne goûta d’aucune nourriture.25 Or il y avait un rayon de miel en plein champ.26 Le peuple arriva au rayon de miel et le miel coulait, mais personne ne porta la main à sa bouche, car le peuple redoutait le serment juré.27 Cependant Jonathan n’avait pas entendu son père imposer le serment au peuple. Il avança le bout du bâton qu’il avait à la main et le plongea dans le rayon de miel, puis il ramena la main à sa bouche ; alors ses yeux s’éclaircirent.28 Mais quelqu’un de la troupe prit la parole et dit : « Ton père a imposé ce serment au peuple : Maudit soit l’homme, a-t-il dit, qui mangera quelque chose aujourd’hui. »29 Jonathan répondit : « Mon père a fait le malheur du pays ! Voyez donc comme j’ai les yeux plus clairs pour avoir goûté ce peu de miel.30 A plus forte raison, si le peuple avait mangé aujourd’hui du butin qu’il a trouvé chez l’ennemi, est-ce qu’alors la défaite des Philistins n’aurait pas été plus grande ? « 31 Ce jour-là, on battit les Philistins depuis Mikmas jusqu’à Ayyalôn et le peuple était à bout de force.32 Alors le peuple se rua sur le butin, il prit du petit bétail, des boeufs, des veaux, les immola à même la terre et il se mit à manger avec le sang.33 On avertit ainsi Saül : « Le peuple est en train de pécher contre Yahvé en mangeant avec le sang !  » Alors il dit : « Vous avez été infidèles ! Roulez-moi ici une grande pierre ! « 34 Puis Saül dit : « Répandez-vous dans le peuple et dites : Que chacun m’amène son boeuf ou son mouton ; vous les immolerez ici et vous mangerez, sans pécher contre Yahvé en mangeant avec le sang. » Les hommes amenèrent chacun ce qu’il avait cette nuit-là et ils firent l’immolation en cet endroit.35 Saül construisit un autel à Yahvé ; ce fut le premier autel qu’il lui construisit.36 Saül dit : « Descendons de nuit à la poursuite des Philistins et pillons-les jusqu’au lever du jour ; nous ne leur laisserons pas un homme. » On lui répondit : « Fais tout ce qui te semble bon. » Mais le prêtre dit : « Approchons-nous ici de Dieu. »37 Saül consulta Dieu : « Descendrai-je à la poursuite des Philistins ? Les livreras-tu entre les mains d’Israël ?  » Mais il ne lui répondit pas ce jour-là.38 Alors, Saül dit : « Approchez ici, vous tous, chefs du peuple ! Examinez bien en quoi a consisté la faute d’aujourd’hui.39 Aussi vrai que vit Yahvé qui donne la victoire à Israël, même s’il s’agit de mon fils Jonathan, il mourra sûrement !  » Personne dans tout le peuple n’osa lui répondre.40 Il dit à tout Israël : « Mettez-vous d’un côté et moi avec mon fils Jonathan nous nous mettrons de l’autre », et le peuple répondit à Saül : « Fais ce qui te semble bon. »41 Saül dit alors : « Yahvé, Dieu d’Israël, pourquoi n’as-tu pas répondu aujourd’hui à ton serviteur ? Si la faute est sur moi ou sur mon fils Jonathan, Yahvé, Dieu d’Israël, donne urim ; si la faute est sur ton peuple Israël, donne tummim. » Saül et Jonathan furent désignés et le peuple échappa.42 Saül dit : « Jetez le sort entre moi et mon fils Jonathan », et Jonathan fut désigné.43 Alors Saül dit à Jonathan : « Avoue-moi ce que tu as fait. » Jonathan répondit : « J’ai seulement goûté un peu de miel avec le bout du bâton que j’avais à la main. Je suis prêt à mourir. »44 Saül reprit : « Que Dieu me fasse ce mal et qu’il ajoute cet autre si tu ne meurs pas, Jonathan ! « 45 Mais le peuple dit à Saül : « Est-ce que Jonathan va mourir, lui qui a opéré cette grande victoire en Israël ? Gardons-nous en ! Aussi vrai que Yahvé est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de sa tête, car c’est avec Dieu qu’il a agi aujourd’hui !  » Ainsi le peuple racheta Jonathan et il ne mourut pas.46 Saül renonça à poursuivre les Philistins et les Philistins gagnèrent leur pays.47 Saül s’assura la royauté sur Israël et fit la guerre de tous côtés contre tous ses ennemis, contre Moab, les Ammonites, Edom, le roi de Coba et les Philistins ; où qu’il se tournât, il était victorieux.48 Il fit des prouesses de vaillance, battit les Amalécites et délivra Israël des mains de ceux qui le pillaient.49 Saül eut pour fils Jonathan, Ishyo et Malki-Shua. Les noms de ses deux filles étaient Mérab pour l’aînée et Mikal pour la cadette.50 La femme de Saül se nommait Ahinoam, fille d’Ahimaaç. Le chef de son armée se nommait Abner, fils de Ner, l’oncle de Saül :51 Qish, le père de Saül, et Ner, le père d’Abner, étaient les fils d’Abiel.52 Il y eut une guerre acharnée contre les Philistins tant que vécut Saül. Tous les braves et tous les vaillants que voyait Saül, il se les attachait.

Juges 11,1-40

Posted in adversité (épreuve), conquérir (combat spirituel), sacrifice d'holocauste et communion, serment (vœux), vertus, vices (passions) with tags on 9 avril 2013 by JL
Jephté, le Galaadite, était un vaillant guerrier. Il était fils d'une prostituée. Et c'est Galaad qui avait engendré Jephté.2 Mais la femme de Galaad lui enfanta aussi des fils, et les fils de cette femme, ayant grandi, chassèrent Jephté en lui disant : « Tu n'auras pas de part à l'héritage de notre père, car tu es le fils d'une femme étrangère. »3 Jephté s'enfuit loin de ses frères et s'établit dans le pays de Tob. Il se forma autour de lui une bande de gens de rien qui faisaient campagne avec lui.4 Or, à quelque temps de là, les Ammonites s'en vinrent combattre Israël.5 Et lorsque les Ammonites eurent attaqué Israël, les anciens de Galaad allèrent chercher Jephté au pays de Tob.6 « Viens, lui dirent-ils, sois notre commandant, afin que nous combattions les Ammonites. »7 Mais Jephté répondit aux anciens de Galaad : « N'est-ce pas vous qui m'avez pris en haine et chassé de la maison de mon père ? Pourquoi venez-vous à moi, maintenant que vous êtes dans la détresse ? « 8 Les anciens de Galaad répliquèrent à Jephté : « C'est pour cela que maintenant nous sommes revenus à toi. Viens avec nous, tu combattras les Ammonites et tu seras notre chef, celui de tous les habitants de Galaad. »9 Jephté répondit aux anciens de Galaad : « Si vous me faites revenir pour combattre les Ammonites et que Yahvé les livre à ma merci, alors je serai votre chef » —10 « Que Yahvé soit témoin entre nous, répondirent à Jephté les anciens de Galaad, si nous ne faisons pas comme tu l'as dit ! « 11 Jephté partit donc avec les anciens de Galaad. Le peuple le mit à sa tête comme chef et commandant ; et Jephté répéta toutes ses conditions à Miçpa, en présence de Yahvé.12 Jephté envoya des messagers au roi des Ammonites pour lui dire : « Qu'y a-t-il donc entre toi et moi pour que tu sois venu faire la guerre à mon pays ? « 13 Le roi des Ammonites répondit aux messagers de Jephté : « C'est parce qu'Israël, au temps où il montait d'Egypte, s'est emparé de mon pays, depuis l'Arnon jusqu'au Yabboq et au Jourdain. Rends-le maintenant de bon gré ! « 14 Jephté envoya de nouveau des messagers au roi des Ammonites,15 et il lui dit : « Ainsi parle Jephté. Israël ne s'est emparé ni du pays de Moab, ni de celui des Ammonites.16 Quand il est monté d'Egypte, Israël a marché dans le désert jusqu'à la mer des Roseaux et il est parvenu à Cadès.17 Alors Israël a envoyé des messagers au roi d'Edom pour lui dire : Laisse-moi, je te prie, traverser ton pays ! mais le roi d'Edom ne voulut rien entendre. Il en envoya aussi au roi de Moab, qui refusa, et Israël demeura à Cadès,18 puis, s'avançant dans le désert, il contourna le pays d'Edom et celui de Moab et parvint à l'orient du pays de Moab. Le peuple campa au-delà de l'Arnon, et il n'entra pas dans le territoire de Moab, car l'Arnon est la frontière de Moab.19 Israël envoya ensuite des messagers à Sihôn, roi des Amorites, qui régnait à Heshbôn, et Israël lui fit dire : Laisse-moi, je te prie, traverser ton pays jusqu'à ma destination.20 Mais Sihôn refusa à Israël le passage sur son territoire, il rassembla toute son armée, qui campa à Yahaç, et il engagea le combat contre Israël.21 Yahvé, Dieu d'Israël, livra Sihôn et toute son armée aux mains d'Israël qui les défit, et Israël prit possession de tout le pays des Amorites qui habitaient cette contrée.22 Il fut ainsi en possession de tout le pays des Amorites, depuis l'Arnon jusqu'au Yabboq et depuis le désert jusqu'au Jourdain.23 Et maintenant que Yahvé, Dieu d'Israël, a dépossédé les Amorites devant son peuple Israël, toi, tu nous déposséderais ?24 Est-ce que tu ne possèdes pas tout ce que Kemosh, ton dieu, a mis en ta possession ? De même tout ce que Yahvé, notre Dieu, a enlevé à ses possesseurs, nous le possédons !25 Vaudrais-tu donc mieux que Balaq, fils de Cippor, roi de Moab ? Est-il entré en contestation avec Israël ? Lui a-t-il fait la guerre ?26 Quand Israël s'est établi à Heshbôn et dans ses dépendances, à Aroër et dans ses dépendances, ainsi que dans toutes les villes qui sont sur les rives de l'Arnon (300 ans), pourquoi ne les avez-vous pas reprises à ce moment-là ?27 Pour moi, je n'ai pas péché contre toi, mais toi, tu agis mal envers moi en me faisant la guerre. Que Yahvé, le Juge, juge aujourd'hui entre les enfants d'Israël et le roi des Ammonites. »28 Mais le roi des Ammonites n'écouta pas les paroles que Jephté lui avait fait transmettre.29 L'esprit de Yahvé fut sur Jephté, qui parcourut Galaad et Manassé, passa par Miçpé de Galaad et, de Miçpé de Galaad, passa chez les Ammonites.30 Et Jephté fit un voeu à Yahvé : « Si tu livres entre mes mains les Ammonites,31 celui qui sortira le premier des portes de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai vainqueur du combat contre les Ammonites, celui-là appartiendra à Yahvé, et je l'offrirai en holocauste. »32 Jephté passa chez les Ammonites pour les attaquer et Yahvé les livra entre ses mains.33 Il les battit depuis Aroër jusque vers Minnit (vingt villes), et jusqu'à Abel-Keramim. Ce fut une très grande défaite ; et les Ammonites furent abaissés devant les Israélites.34 Lorsque Jephté revint à Miçpé, à sa maison, voici que sa fille sortit à sa rencontre en dansant au son des tambourins. C'était son unique enfant. En dehors d'elle il n'avait ni fils, ni fille.35 Dès qu'il l'eut aperçue, il déchira ses vêtements et s'écria : « Ah ! ma fille, vraiment tu m'accables ! Tu es de ceux qui font mon malheur ! Je me suis engagé, moi, devant Yahvé, et ne puis revenir en arrière. »36 Elle lui répondit : « Mon père, tu t'es engagé envers Yahvé, traite-moi selon l'engagement que tu as pris, puisque Yahvé t'a accordé de te venger de tes ennemis, les Ammonites. »37 Puis elle dit à son père : « Que ceci me soit accordé ! Laisse-moi libre pendant deux mois. Je m'en irai errer sur les montagnes et, avec mes compagnes, je pleurerai sur ma virginité » —38 « Va », lui dit-il, et il la laissa partir pour deux mois. Elle s'en alla donc, elle et ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes.39 Les deux mois écoulés, elle revint vers son père et il accomplit sur elle le voeu qu'il avait prononcé. Elle n'avait pas connu d'homme. Et de là vient cette coutume en Israël :40 d'année en année les filles d'Israël s'en vont se lamenter quatre jours par an sur la fille de Jephté le Galaadite.

Juges 8,1-35

Posted in adversité (épreuve), butin de guerre (trésor), conquérir (combat spirituel), faire mémoire (mémorial, solennité), idolâtrie, paix, péché (faute), royauté en Israel with tags on 8 avril 2013 by JL
Or les gens d’Ephraïm dirent à Gédéon : « Quelle est donc cette manière d’agir envers nous : tu ne nous as pas convoqués lorsque tu es allé combattre Madiân ?  » Et ils le prirent violemment à partie.2 Il leur répondit : « Qu’ai-je donc fait en comparaison de vous ? Le grappillage d’Ephraïm, n’est-ce pas plus que la vendange d’Abiézer ?3 C’est entre vos mains que Dieu a livré les chefs de Madiân, Oreb et Zéeb. Qu’ai-je pu faire en comparaison de vous ?  » Sur ces paroles, leur emportement contre lui se calma.4 Gédéon arriva au Jourdain et le traversa, mais lui et les 300 hommes qu’il avait avec lui étaient harassés par la poursuite.5 Il dit donc aux gens de Sukkot : « Donnez, je vous prie, des galettes de pain à la troupe qui me suit, car elle est harassée, et je suis à la poursuite de Zébah et de Calmunna, rois de Madiân. »6 Mais les chefs de Sukkot répondirent : « Les mains de Zébah et de Calmunna sont-elles déjà dans ton poing pour que nous donnions du pain à ton armée » —7 « Eh bien ! répliqua Gédéon, lorsque Yahvé aura livré en mes mains Zébah et Calmunna, je vous déchirerai les chairs sur les épines du désert et les chardons. »8 De là, il monta à Penuel et il parla de la même manière aux gens de Penuel, qui répondirent comme l’avaient fait les gens de Sukkot.9 Il répliqua également aux gens de Penuel : « Quand je reviendrai vainqueur, je détruirai cette tour. »10 Zébah et Calmunna se trouvaient dans le Qarqor avec leur armée, environ 15.000 hommes, tous ceux qui étaient restés de l’armée des fils de l’Orient. Ceux qui étaient tombés étaient au nombre de 120.000 hommes tirant l’épée.11 Gédéon monta par la route de ceux qui habitent sous la tente, à l’est de Nobah et de Yogbéha, et il défit l’armée, alors qu’elle se croyait en sûreté.12 Zébah et Calmunna s’enfuirent. Il les poursuivit et il fit prisonniers les deux rois de Madiân, Zébah et Calmunna. Quant à l’armée, il la mit en déroute.13 Après la bataille, Gédéon fils de Yoash s’en revint par la montée de Harès.14 Ayant arrêté un jeune homme des gens de Sukkot, il le questionna et celui-ci lui donna par écrit les noms des chefs de Sukkot et des anciens, 77 hommes.15 Gédéon se rendit alors auprès des gens de Sukkot et dit : « Voici Zébah et Calmunna, au sujet desquels vous m’avez raillé, disant : Les mains de Zébah et de Calmunna sont-elles déjà dans ton poing pour que nous donnions du pain à tes gens harassés ? « 16 Il saisit alors les anciens de la ville et, prenant des épines du désert et des chardons, il déchira les gens de Sukkot.17 Il détruisit la tour de Penuel et massacra les habitants de la ville.18 Puis il dit à Zébah et Calmunna : « Comment donc étaient ces hommes que vous avez tués au Tabor » — « Ils te ressemblaient, répondirent-ils. Chacun d’eux avait l’air d’un fils de roi » —19 « C’étaient mes frères, fils de ma mère, reprit Gédéon. Par la vie de Yahvé ! si vous les aviez laissés vivre, je ne vous tuerais pas. »20 Alors il commanda à Yéter, son fils aîné : « Debout ! Tue-les. » Mais l’enfant ne tira pas son épée, il n’osait pas, car il était encore jeune.21 Zébah et Calmunna dirent alors : « Debout ! toi, et frappe-nous, car tel est l’homme, telle est sa force. » Alors Gédéon se leva, il tua Zébah et Calmunna et il prit les croissants qui étaient au cou de leurs chameaux.22 Les gens d’Israël dirent à Gédéon : « Règne sur nous, toi, ton fils et ton petit-fils, puisque tu nous a sauvés de la main de Madiân. »23 Mais Gédéon leur répondit : « Ce n’est pas moi qui régnerai sur vous, ni mon fils non plus, car c’est Yahvé qui régnera sur vous. »24 « Laissez-moi, ajouta Gédéon, vous faire une requête. Que chacun de vous me donne un anneau de son butin. » Les vaincus avaient en effet des anneaux d’or, car c’étaient des Ismaélites.25 « Nous les donnerons volontiers » répondirent-ils. Il étendit donc son manteau et ils y jetèrent chacun un anneau de son butin.26 Le poids des anneaux d’or qu’il avait demandés s’éleva à 1.700 sicles d’or, sans compter les croissants, les pendants d’oreilles et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madiân, sans compter non plus les colliers qui étaient au cou de leurs chameaux.27 Gédéon en fit un éphod qu’il plaça dans sa ville, à Ophra. Tout Israël s’y prostitua après lui et ce fut un piège pour Gédéon et sa maison.28 Ainsi Madiân fut abaissé devant les Israélites. Il ne releva plus la tête et le pays fut en repos pendant 40 ans, aussi longtemps que vécut Gédéon.29 Yerubbaal, fils de Yoash, s’en alla donc et demeura dans sa maison.30 Gédéon eut 70 fils, issus de lui, car il avait beaucoup de femmes.31 Sa concubine qui résidait à Sichem lui enfanta, elle aussi, un fils, auquel il donna le nom d’Abimélek.32 Gédéon, fils de Yoash, mourut après une heureuse vieillesse et on l’ensevelit dans le tombeau de Yoash, son père, à Ophra d’Abiézer.33 Après la mort de Gédéon, les Israélites recommencèrent à se prostituer aux Baals et ils prirent pour dieu Baal-Berit.34 Les Israélites ne se souvinrent plus de Yahvé, leur Dieu, qui les avait délivrés de la main de tous les ennemis d’alentour.35 Et à la maison de Yerubbaal-Gédéon, ils ne montrèrent pas la gratitude méritée par tout le bien qu’elle avait fait à Israël.

Deutéronome 20,10-20

Posted in abomination, adversité (épreuve), anathème, butin de guerre (trésor), conquérir (combat spirituel), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), idolâtrie, initiative divine, péché (faute), pensée du monde (mondanité), porter du fruit, vertus, vices (passions) with tags on 16 mars 2013 by JL
Lorsque tu t’approcheras d’une ville pour la combattre, tu lui proposeras la paix.11 Si elle l’accepte et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouve te devra la corvée et le travail.12 Mais si elle refuse la paix et te livre combat, tu l’assiégeras.13 Yahvé ton Dieu la livrera en ton pouvoir, et tu en passeras tous les mâles au fil de l’épée.14 Toutefois les femmes, les enfants, le bétail, tout ce qui se trouve dans la ville, toutes ses dépouilles, tu les prendras comme butin. Tu mangeras les dépouilles de tes ennemis que Yahvé ton Dieu t’aura livrés.15 C’est ainsi que tu traiteras les villes très éloignées de toi, qui n’appartiennent pas à ces nations-ci.16 Quant aux villes de ces peuples que Yahvé ton Dieu te donne en héritage, tu n’en laisseras rien subsister de vivant.17 Oui, tu les dévoueras à l’anathème, ces Hittites, ces Amorites, ces Cananéens, ces Perizzites, ces Hivvites, ces Jébuséens, ainsi que te l’a commandé Yahvé ton Dieu,18 afin qu’ils ne vous apprennent pas à pratiquer toutes ces abominations qu’ils pratiquent envers leurs dieux : vous pécheriez contre Yahvé votre Dieu !19 Si, en attaquant une ville, tu dois l’assiéger longtemps pour la prendre, tu ne mutileras pas ses arbres en y portant la hache ; tu t’en nourriras sans les abattre. Est-il homme, l’arbre des champs, pour que tu le traites en assiégé ?20 Cependant, les arbres que tu sais n’être pas des arbres fruitiers, tu pourras les mutiler, les abattre, et en faire des ouvrages de siège contre cette ville en guerre contre toi, jusqu’à ce qu’elle succombe.

Deutéronome 4,1-49

Posted in adversité (épreuve), allégorie (analogie), alliance, attributs et noms divins, béatitude (bonheur), buisson ardent, ciel (cieux), commandements (préceptes, décrets), conquérir (combat spirituel), crainte de Dieu, créateur (création), découragement, détresse (désespoir), ecouter (voix du Seigneur), election divine, esclavage (du péché), faire mémoire (mémorial, solennité), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), idolâtrie, Jourdain, justice (justification, juste), kénose (abaissement, cœur brisé), montagne du Seigneur (théophanie), pardon (miséricorde, pitié), parole de Dieu (vivante), passage de la mort, peuple de Dieu (Israel, Juda), providence, puissance divine, refuge (ville fortifié), terre promise (terre sainte), Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 26 février 2013 by JL

Et maintenant, Israël, écoute les lois et les coutumes que je vous enseigne aujourd’hui pour que vous les mettiez en pratique : afin que vous viviez, et que vous entriez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne Yahvé le Dieu de vos pères.2 Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne et vous n’en retrancherez rien, mais vous garderez les commandements de Yahvé votre Dieu tels que je vous les prescris.3 Vous voyez de vos yeux ce qu’a fait Yahvé à Baal-Péor : quiconque a suivi le Baal de Péor, Yahvé ton Dieu l’a exterminé du milieu de toi ;4 mais vous qui êtes restés attachés à Yahvé votre Dieu, vous êtes aujourd’hui tous vivants.5 Vois ! comme Yahvé mon Dieu me l’a ordonné, je vous ai enseigné des lois et des coutumes, pour que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession.6 Gardez-les et mettez-les en pratique, ainsi serez-vous sages et avisés aux yeux des peuples. Quand ceux-ci auront connaissance de toutes ces lois, ils s’écrieront : « Il n’y a qu’un peuple sage et avisé, c’est cette grande nation ! « 7 Quelle est en effet la grande nation dont les dieux se fassent aussi proches que Yahvé notre Dieu l’est pour nous chaque fois que nous l’invoquons ?8 Et quelle est la grande nation dont les lois et coutumes soient aussi justes que toute cette Loi que je vous prescris aujourd’hui ?9 Mais prends garde ! Garde bien ta vie, ne va pas oublier ces choses que tes yeux ont vues, ni les laisser, en aucun jour de ta vie, sortir de ton coeur ; enseigne-les au contraire à tes fils et aux fils de tes fils.10 Au jour où tu te tenais à L’Horeb en présence de Yahvé ton Dieu, Yahvé me dit : « Assemble-moi le peuple, que je leur fasse entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tant qu’ils vivront sur la terre, et qu’ils l’enseignent à leurs fils. »11 Et vous vous êtes alors approchés, pour vous tenir auprès de la montagne ; la montagne était embrasée jusqu’en plein ciel — ciel obscurci de nuages ténébreux et retentissants !12 Yahvé vous parla alors du milieu du feu ; vous entendiez le son des paroles, mais vous n’aperceviez aucune forme, rien qu’une voix.13 Il vous révéla son alliance, qu’il vous ordonna de mettre en pratique, les dix paroles qu’il inscrivit sur deux tables de pierre.14 Quant à moi, Yahvé m’ordonna en ce même temps de vous enseigner les lois et les coutumes que vous auriez à mettre en pratique dans le pays où vous pénétrez pour en prendre possession.15 Prenez bien garde à vous-mêmes : puisque vous n’avez vu aucune forme, le jour où Yahvé, à l’Horeb, vous a parlé du milieu du feu,16 n’allez pas vous pervertir et vous faire une image sculptée représentant quoi que ce soit : figure d’homme ou de femme,17 figure de quelqu’une des bêtes de la terre, figure de quelqu’un des oiseaux qui volent dans le ciel,18 figure de quelqu’un des reptiles qui rampent sur le sol, figure de quelqu’un des poissons qui vivent dans les eaux au-dessous de la terre.19 Quand tu lèveras les yeux vers le ciel, quand tu verras le soleil, la lune, les étoiles et toute l’armée des cieux, ne va pas te laisser entraîner à te prosterner devant eux et à les servir. Yahvé ton Dieu les a donnés en partage à tous les peuples qui sont sous le ciel,20 mais vous, Yahvé vous a pris et vous a fait sortir de cette fournaise pour le fer, l’Egypte, pour que vous deveniez le peuple de son héritage, comme vous l’êtes encore aujourd’hui.21 A cause de vous, Yahvé s’est irrité contre moi ; il a juré que je ne passerais pas le Jourdain et que je n’entrerais pas dans l’heureux pays qu’il te donne en héritage.22 Oui, je vais mourir en ce pays-ci et je ne passerai pas ce Jourdain. Mais vous, vous allez le passer et prendre possession de cet heureux pays.23 Gardez-vous d’oublier l’alliance que Yahvé votre Dieu a conclue avec vous et de vous fabriquer une image sculptée de quoi que ce soit, malgré la défense de Yahvé ton Dieu ;24 car Yahvé ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu jaloux.25 Lorsque tu auras engendré des enfants et des petits-enfants et que vous aurez vieilli dans le pays, quand vous vous serez pervertis, que vous aurez fabriqué quelque image sculptée, fait ce qui est mal aux yeux de Yahvé ton Dieu de manière à l’irriter,26 je prends aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre : vous devrez promptement disparaître de ce pays dont vous allez prendre possession en passant le Jourdain. Vous n’y prolongerez pas vos jours, car vous serez bel et bien anéantis.27 Yahvé vous dispersera parmi les peuples, et il ne restera de vous qu’un petit nombre, au milieu des nations où Yahvé vous aura conduits.28 Vous y servirez des dieux faits de main d’homme, du bois et de la pierre incapables de voir et d’entendre, de manger et de sentir.29 De là-bas, tu rechercheras Yahvé ton Dieu, et tu le trouveras si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme.30 Dans ta détresse, toutes ces paroles t’atteindront, mais à la fin des temps tu reviendras à Yahvé ton Dieu et tu écouteras sa voix ;31 car Yahvé ton Dieu est un Dieu miséricordieux qui ne t’abandonnera ni ne te détruira, et qui n’oubliera pas l’alliance qu’il a conclue par serment avec tes pères.32 Interroge donc les anciens âges, qui t’ont précédé depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre : d’un bout du ciel à l’autre y eut-il jamais si auguste parole ? En entendit-on de semblable ?33 Est-il un peuple qui ait entendu la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, et soit demeuré en vie ?34 Est-il un dieu qui soit venu se chercher une nation au milieu d’une autre, par des épreuves, des signes, des prodiges et des combats, à main forte et à bras étendu, et par de grandes terreurs — toutes choses que pour vous, sous tes yeux, Yahvé votre Dieu a faites en Egypte ?35 C’est à toi qu’il a donné de voir tout cela, pour que tu saches que Yahvé est le vrai Dieu et qu’il n’y en a pas d’autre.36 Du ciel il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire, et sur la terre il t’a fait voir son grand feu, et du milieu du feu tu as entendu ses paroles.37 Parce qu’il a aimé tes pères et qu’après eux il a élu leur postérité, il t’a fait sortir d’Egypte en manifestant sa présence et sa grande force,38 il a dépossédé devant toi des nations plus grandes et plus puissantes que toi, il t’a fait entrer dans leur pays et te l’a donné en héritage, comme il le reste encore aujourd’hui.39 Sache-le donc aujourd’hui et médite-le dans ton coeur : c’est Yahvé qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre, lui et nul autre.40 Garde ses lois et ses commandements que je te prescris aujourd’hui, afin d’avoir, toi et tes fils après toi, bonheur et longue vie sur la terre que Yahvé ton Dieu te donne pour toujours.41 Moïse choisit alors trois villes au-delà du Jourdain, à l’orient,42 où pourrait s’enfuir le meurtrier qui aurait tué son prochain involontairement, sans avoir eu contre lui de haine invétérée : il pourrait, s’enfuyant dans une de ces villes, sauver sa vie.43 C’étaient, pour les Rubénites, Béçèr, dans le désert, sur le Haut-Plateau ; pour les Gadites, Ramot en Galaad ; pour les Manassites, Golân en Bashân.44 Voici la Loi que Moïse présenta aux Israélites.45 Voici les stipulations, les lois et les coutumes que Moïse donna aux Israélites à leur sortie d’Egypte,46 au-delà du Jourdain, dans la vallée proche de Bet-Péor, au pays de Sihôn, roi amorite résidant à Heshbôn. Moïse et les Israélites l’avaient battu à leur sortie d’Egypte47 et s’étaient emparés de son pays, ainsi que du pays d’Og, roi du Bashân, — tous deux rois amorites au-delà du Jourdain à l’orient,48 depuis Aroër qui est sur le bord de la vallée de l’Arnon jusqu’au mont Siôn (c’est l’Hermon) —49 et de toute la Araba au-delà du Jourdain à l’orient, jusqu’à la mer de la Araba, au pied des pentes du Pisga.

Nombres 33,50-56

Posted in adversité (épreuve), cheminement spirituel, conquérir (combat spirituel), esclavage (du péché), hauts lieux, héritage (de Dieu, le nôtre,partage), idolâtrie, mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), pensée du monde (mondanité), rétribution (mérite), tentation (filet), terre promise (terre sainte), vices (passions) with tags on 23 février 2013 by JL
Il dit :51 « Parle aux Israélites ; tu leur diras : Quand vous aurez passé le Jourdain vers le pays de Canaan,52 vous chasserez devant vous tous les habitants du pays. Vous détruirez leurs images peintes, vous détruirez toutes leurs statues de métal fondu et vous saccagerez tous leurs hauts lieux.53 Vous posséderez ce pays et vous y demeurerez, car je vous ai donné ce pays pour domaine.54 Vous le partagerez au sort entre vos clans. A celui qui est nombreux vous ferez une plus grande part d’héritage, à celui qui est moins nombreux vous ferez une plus petite part d’héritage. Là où le sort tombera pour chacun, là sera son domaine. Vous ferez le partage dans vos tribus.55 Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d’entre eux que vous aurez laissés deviendront des épines dans vos yeux et des chardons dans vos flancs, ils vous presseront dans le pays que vous habiterez56 et je vous traiterai comme j’avais pensé les traiter. »

Nombres 21,10-35

Posted in adversité (épreuve), cantique (chant de l'âme), conquérir (combat spirituel) with tags on 22 février 2013 by JL
Les Israélites partirent et campèrent à Obot.11 Puis ils partirent d’Obot et campèrent à Iyyé-ha-Abarim, dans le désert qui confine à Moab, du côté du soleil levant.12 Ils partirent de là et campèrent dans le torrent de Zéred.13 Ils partirent de là et campèrent au-delà de l’Arnon. Ce torrent sortait, dans le désert, du pays des Amorites. Car l’Arnon était à la frontière de Moab, entre les Moabites et les Amorites.14 Aussi est-il dit dans le livre des Guerres de Yahvé : Vaheb… près de Supha et le torrent d’Arnon15 et la pente du ravin qui s’incline vers le site d’Ar et s’appuie à la frontière de Moab.16 Et de là ils allèrent à Béer — C’est au sujet de ce puits que Yahvé avait dit à Moïse : « Rassemble le peuple et je leur donnerai de l’eau. »17 Alors Israël chanta ce cantique : Sur le Puits. Chantez-le,18 le Puits qu’ont creusé des princes, qu’ont foré les chefs du peuple, avec le sceptre, avec leurs bâtons. — et du désert à Mattana,19 Malheur Mattana à Nahaliel, de Nahaliel à Bamot,20 et de Bamot à la vallée qui s’ouvre dans la campagne de Moab, vers les hauteurs du Pisga, qui fait face au désert et le domine.21 Israël envoya des messagers dire à Sihôn, roi des Amorites :22 « Je voudrais traverser ton pays. Nous ne nous écarterons pas à travers les champs ni les vignes ; nous ne boirons pas l’eau des puits ; nous suivrons la route royale, jusqu’à ce que nous ayons traversé ton territoire. »23 Mais Sihôn ne laissa pas Israël traverser son pays. Il rassembla tout son peuple, marcha dans le désert à la rencontre d’Israël et atteignit Yahaç, où il livra bataille à Israël.24 Israël le frappa du tranchant de l’épée et conquit son pays, depuis l’Arnon jusqu’au Yabboq, jusqu’aux fils d’Ammon, car Yazèr se trouvait à la frontière ammonite.25 Israël s’empara de toutes ces villes. Il occupa toutes les villes des Amorites, Heshbôn et toutes ses dépendances.26 Heshbôn était en effet la capitale de Sihôn, roi des Amorites. C’est Sihôn qui avait fait la guerre au premier roi de Moab et lui avait enlevé tout son pays jusqu’à l’Arnon.27 C’est pourquoi les poètes disent : Venez à Heshbôn, qu’elle soit rebâtie, qu’elle soit bien fondée la ville de Sihôn !28 Un feu est sorti de Heshbôn, une flamme de la cité de Sihôn, elle a dévoré Ar-Moab, englouti les hauteurs de l’Arnon.29 Malheur à toi, Moab ! Tu es perdu, peuple de Kemosh ! Il fait de ses fils des fuyards et de ses filles des captives du roi des Amorites, de Sihôn.30 Mais leur postérité a été détruite depuis Heshbôn jusqu’à Dibôn, et nous avons mis le feu depuis Nophah et jusqu’à Médba.31 Israël s’établit dans le pays des Amorites.32 Moïse envoya espionner Yazèr, et Israël la prit ainsi que ses dépendances ; il déposséda les Amorites qui y habitaient.33 Puis ils prirent la direction du Bashân et ils y montèrent. Le roi du Bashân, Og, marcha à leur rencontre avec tout son peuple pour livrer bataille à Edréï.34 Yahvé dit à Moïse : « Ne crains pas, car j’ai livré en ton pouvoir, lui, tout son peuple et son pays. Tu le traiteras comme tu as traité Sihôn, roi des Amorites, qui habitait à Heshbôn. »35 Ils le battirent, lui, ses fils et son peuple, sans que personne en réchappât. Ils prirent possession de son pays.

Nombres 20,14-29

Posted in adversité (épreuve), droiture, esclavage (du péché), lamentation (deuil), révolte (trahison, nuque raide) with tags on 21 février 2013 by JL
Moïse envoya de Cadès des messagers : « Au roi d’Edom. Ainsi parle ton frère Israël. Tu sais, toi, quelles tribulations nous avons rencontrées.15 Nos pères sont descendus en Egypte, où nous sommes restés bien des jours. Mais les Egyptiens nous ont maltraités, ainsi que nos pères.16 Nous en avons appelé à Yahvé. Il a entendu notre voix et il a envoyé l’ange qui nous a fait sortir d’Egypte. Nous voici maintenant à Cadès, ville qui est aux confins de ton territoire.17 Nous voulons, s’il t’agrée, traverser ton pays. Nous n’irons pas à travers les champs ni les vignes ; nous ne boirons pas l’eau des puits ; nous suivrons la route royale sans nous écarter à droite ou à gauche, jusqu’à ce que nous ayons traversé ton territoire. »18 Edom lui répondit : « Tu ne passeras pas chez moi, sinon je marcherai en armes à ta rencontre. »19 Les Israélites lui dirent : « Nous suivrons la grand-route ; si nous buvons de ton eau, moi et mes troupeaux, j’en paierai le prix. Ce n’est pas une affaire que de me laisser passer à pied. »20 Edom répondit : « Tu ne passeras pas », et Edom marcha à sa rencontre en grand nombre et en grande force.21 Edom ayant ainsi refusé à Israël le passage sur son territoire, Israël s’en écarta.22 Ils partirent de Cadès, et les Israélites, toute la communauté, arrivèrent à Hor-la-Montagne.23 Yahvé parla à Moïse et à Aaron, à Hor-la-Montagne, sur la frontière du pays d’Edom. Il dit :24 « Qu’Aaron soit réuni aux siens : car il ne doit pas entrer dans le pays que je donne aux Israélites, puisque vous avez été rebelles à ma voix, aux eaux de Meriba.25 Prends Aaron et Eléazar, son fils, et fais-les monter sur la montagne de Hor.26 Tu ôteras alors à Aaron ses vêtements, pour en revêtir Eléazar, son fils, et Aaron sera réuni aux siens : c’est là qu’il doit mourir. »27 Moïse fit ce que Yahvé avait ordonné. Sous les yeux de toute la communauté, ils montèrent sur la montagne de Hor.28 Moïse ôta à Aaron ses vêtements pour en revêtir Eléazar, son fils ; et Aaron mourut là, au sommet de la montagne. Puis Moïse et Eléazar redescendirent de la montagne.29 Toute la communauté vit qu’Aaron avait expiré, et toute la maison d’Israël pleura Aaron pendant 30 jours.

Exode 14,1-31

Posted in adversité (épreuve), ange (chérubins), colonne de nuée et de feu, courage (force), crainte de Dieu, diable (démons, serpent), esclavage (du péché), foi (adhérance), gloire de Dieu, prière de libération, remparts (murailles), salut (rachat, rédemption), ténèbre, tentation (filet), vices (passions) with tags on 14 décembre 2012 by JL
Yahvé parla à Moïse et lui dit :2 « Dis aux Israélites de rebrousser chemin et de camper devant Pi-Hahirot, entre Migdol et la mer, devant Baal-Cephôn ; vous camperez face à ce lieu, au bord de la mer.3 Pharaon dira des Israélites : Les voilà qui errent dans le pays, le désert s'est refermé sur eux.4 J'endurcirai le coeur de Pharaon et il se lancera à leur poursuite. Je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, et les Egyptiens sauront que je suis Yahvé. » C'est ce qu'ils firent.5 Lorsqu'on annonça au roi d'Egypte que le peuple avait fui, le coeur de Pharaon et de ses serviteurs changea à l'égard du peuple. Ils dirent : « Qu'avons-nous fait là, de laisser Israël quitter notre service ! « 6 Pharaon fit atteler son char et emmena son armée.7 Il prit 600 des meilleurs chars et tous les chars d'Egypte, chacun d'eux monté par des officiers.8 Yahvé endurcit le coeur de Pharaon, le roi d'Egypte, qui se lança à la poursuite des Israélites sortant la main haute.9 Les Egyptiens se lancèrent à leur poursuite et les rejoignirent alors qu'ils campaient au bord de la mer — tous les chevaux de Pharaon, ses chars, ses cavaliers et son armée — près de Pi-Hahirot, devant Baal-Cephôn.10 Comme Pharaon approchait, les Israélites levèrent les yeux, et voici que les Egyptiens les poursuivaient. Les Israélites eurent grand-peur et crièrent vers Yahvé.11 Ils dirent à Moïse : « Manquait-il de tombeaux en Egypte, que tu nous aies menés mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Egypte ?12 Ne te disions-nous pas en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car mieux vaut pour nous servir les Egyptiens que de mourir dans le désert ? « 13 Moïse dit au peuple : « Ne craignez pas ! Tenez ferme et vous verrez ce que Yahvé va faire pour vous sauver aujourd'hui, car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais.14 Yahvé combattra pour vous ; vous, vous n'aurez qu'à rester tranquilles. »15 Yahvé dit à Moïse : « Pourquoi cries-tu vers moi ? Dis aux Israélites de repartir.16 Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer et fends-la, que les Israélites puissent pénétrer à pied sec au milieu de la mer.17 Moi, j'endurcirai le coeur des Egyptiens, ils pénétreront à leur suite et je me glorifierai aux dépens de Pharaon, de toute son armée, de ses chars et de ses cavaliers.18 Les Egyptiens sauront que je suis Yahvé quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses cavaliers. »19 L'Ange de Dieu qui marchait en avant du camp d'Israël se déplaça et marcha derrière eux, et la colonne de nuée se déplaça de devant eux et se tint derrière eux.20 Elle vint entre le camp des Egyptiens et le camp d'Israël. La nuée était ténébreuse et la nuit s'écoula sans que l'un puisse s'approcher de l'autre de toute la nuit.21 Moïse étendit la main sur la mer, et Yahvé refoula la mer toute la nuit par un fort vent d'est ; il la mit à sec et toutes les eaux se fendirent.22 Les Israélites pénétrèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formaient une muraille à droite et à gauche.23 Les Egyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers pénétrèrent à leur suite au milieu de la mer.24 A la veille du matin, Yahvé regarda de la colonne de feu et de nuée vers le camp des Egyptiens, et jeta la confusion dans le camp des Egyptiens.25 Il enraya les roues de leurs chars qui n'avançaient plus qu'à grand-peine. Les Egyptiens dirent : « Fuyons devant Israël car Yahvé combat avec eux contre les Egyptiens ! « 26 Yahvé dit à Moïse : « Etends ta main sur la mer, que les eaux refluent sur les Egyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. »27 Moïse étendit la main sur la mer et, au point du jour, la mer rentra dans son lit. Les Egyptiens en fuyant la rencontrèrent, et Yahvé culbuta les Egyptiens au milieu de la mer.28 Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les cavaliers de toute l'armée de Pharaon, qui avaient pénétré derrière eux dans la mer. Il n'en resta pas un seul.29 Les Israélites, eux, marchèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formèrent une muraille à droite et à gauche.30 Ce jour-là, Yahvé sauva Israël des mains des Egyptiens, et Israël vit les Egyptiens morts au bord de la mer.31 Israël vit la prouesse accomplie par Yahvé contre les Egyptiens. Le peuple craignit Yahvé, il crut en Yahvé et en Moïse son serviteur.

Exode 13,17-22

Posted in adversité (épreuve), colonne de nuée et de feu, désert (ascèse, dépouillement), lumière (lampe), providence with tags on 14 décembre 2012 by JL
Lorsque Pharaon eut laissé partir le peuple, Dieu ne lui fit pas prendre la route du pays des Philistins, bien qu'elle fût plus proche, car Dieu s'était dit qu'à la vue des combats le peuple pourrait se repentir et retourner en Egypte.18 Dieu fit donc faire au peuple un détour par la route du désert de la mer des Roseaux. C'est bien armés que les Israélites montèrent du pays d'Egypte.19 Moïse emporta les ossements de Joseph avec lui, car celui-ci avait adjuré les Israélites en disant : « Oui, Dieu vous visitera, et alors vous emporterez d'ici mes ossements avec vous. »20 Ils partirent de Sukkot et campèrent à Etam, en bordure du désert.21 Yahvé marchait avec eux, le jour dans une colonne de nuée pour leur indiquer la route, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit.22 La colonne de nuée ne se retirait pas le jour devant le peuple, ni la colonne de feu la nuit.

Exode 1,1-22

Posted in adversité (épreuve), esclavage (du péché), etranger (terre étrangère), fécondité (prospérité, postérité), vertus with tags on 9 décembre 2012 by JL
Voici les noms des Israélites qui entrèrent en Egypte avec Jacob ; ils y vinrent chacun avec sa famille :2 Ruben, Siméon, Lévi et Juda,3 Issachar, Zabulon et Benjamin,4 Dan et Nephtali, Gad et Asher.5 Les descendants de Jacob étaient, en tout, 70 personnes. Joseph, lui, était déjà en Egypte.6 Puis Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération.7 Les Israélites furent féconds et se multiplièrent, ils devinrent de plus en plus nombreux et puissants, au point que le pays en fut rempli.8 Un nouveau roi vint au pouvoir en Egypte, qui n'avait pas connu Joseph.9 Il dit à son peuple : « Voici que le peuple des Israélites est devenu plus nombreux et plus puissant que nous.10 Allons, prenons de sages mesures pour l'empêcher de s'accroître, sinon, en cas de guerre, il grossirait le nombre de nos adversaires. Il combattrait contre nous pour, ensuite, sortir du pays. »11 On imposa donc à Israël des chefs de corvée pour lui rendre la vie dure par les travaux qu'ils exigeraient. C'est ainsi qu'il bâtit pour Pharaon les villes-entrepôts de Pitom et de Ramsès.12 Mais plus on lui rendait la vie dure, plus il croissait en nombre et surabondait, ce qui fit redouter les Israélites.13 Les Egyptiens contraignirent les Israélites au travail14 et leur rendirent la vie amère par de durs travaux : préparation de l'argile, moulage des briques, divers travaux des champs, toutes sortes de travaux auxquels ils les contraignirent.15 Le roi d'Egypte dit aux accoucheuses des femmes des Hébreux, dont l'une s'appelait Shiphra et l'autre Pua :16 « Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux, regardez les deux pierres. Si c'est un fils, faites-le mourir, si c'est une fille, laissez-la vivre. »17 Mais les accoucheuses craignirent Dieu, elles ne firent pas ce que leur avait dit le roi d'Egypte et laissèrent vivre les garçons.18 Le roi d'Egypte les appela et leur dit : « Pourquoi avez-vous agi de la sorte et laissé vivre les garçons ? « 19 Elles répondirent à Pharaon : « Les femmes des Hébreux ne sont pas comme les Egyptiennes, elles sont vigoureuses. Avant que l'accoucheuse n'arrive auprès d'elles, elles se sont délivrées. »20 Dieu favorisa les accoucheuses ; quant au peuple, il devint très nombreux et très puissant.21 Comme les accoucheuses avaient craint Dieu, il leur accorda une postérité.22 Pharaon donna alors cet ordre à tout son peuple : « Tout fils qui naîtra, jetez-le au Fleuve, mais laissez vivre toute fille. »

Genèse 41,1-57

Posted in abondance, adversité (épreuve), cheminement spirituel, conquérir (combat spirituel), etranger (terre étrangère), fécondité (prospérité, postérité), grâce (froment, vin nouveau, huile fraîche), mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), porter du fruit, sagesse, vertus, vigilance (prévoyance), vision (songe, extase) with tags on 5 décembre 2012 by JL
Deux ans après, il advint que Pharaon eut un songe : il se tenait près du Nil2 et il vit monter du Nil sept vaches de belle apparence et grasses de chair, qui pâturèrent dans les joncs.3 Mais voici que sept autres vaches montèrent du Nil derrière elles, laides d'apparence et maigres de chair, et elles se rangèrent à côté des premières, sur la rive du Nil.4 Et les vaches laides d'apparence et maigres de chair dévorèrent les sept vaches grasses et belles d'apparence. Alors Pharaon s'éveilla.5 Il se rendormit et eut un second songe : sept épis montaient d'une même tige, gros et beaux.6 Mais voici que sept épis grêles et brûlés par le vent d'est poussèrent après eux.7 Et les épis grêles engloutirent les sept épis gros et pleins. Alors Pharaon s'éveilla : voilà que c'était un songe !8 Au matin, l'esprit troublé, Pharaon fit appeler tous les magiciens et tous les sages d'Egypte et il leur raconta le songe qu'il avait eu, mais personne ne put l'expliquer à Pharaon.9 Alors, le grand échanson adressa la parole à Pharaon et dit : « Je dois confesser aujourd'hui mes fautes !10 Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs et les avait mis aux arrêts chez le commandant des gardes, moi et le grand panetier.11 Nous eûmes un songe, la même nuit, lui et moi, mais la signification du songe était différente pour chacun.12 Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, un esclave du commandant des gardes. Nous lui avons raconté nos songes et il nous les a interprétés : il a interprété le songe de chacun.13 Et juste comme il nous l'avait expliqué, ainsi arriva-t-il : je fus rétabli dans mon emploi et l'autre fut pendu. »14 Alors Pharaon fit appeler Joseph, et on l'amena en hâte de la prison. Il se rasa, changea de vêtements et se présenta devant Pharaon.15 Pharaon dit à Joseph : « J'ai eu un songe et personne ne peut l'interpréter. Mais j'ai entendu dire de toi qu'il te suffit d'entendre un songe pour savoir l'interpréter. »16 Joseph répondit à Pharaon : « Je ne compte pas ! C'est Dieu qui donnera à Pharaon une réponse favorable. »17 Alors Pharaon parla ainsi à Joseph : « Dans mon songe, il me semblait que je me tenais sur la rive du Nil.18 Voici que montèrent du Nil sept vaches grasses de chair et belles d'aspect, qui pâturèrent dans les joncs.19 Mais voici que sept autres vaches montèrent après elles, efflanquées, très laides d'aspect et maigres de chair, je n'en ai jamais vu d'aussi laides dans tout le pays d'Egypte.20 Les vaches maigres et laides dévorèrent les sept premières, les vaches grasses.21 Et lorsqu'elles les eurent avalées, on ne s'aperçut pas qu'elles les avaient avalées, car leur apparence était aussi laide qu'au début. Là-dessus, je m'éveillai.22 Puis j'ai vu en songe sept épis monter d'une même tige, pleins et beaux.23 Mais voici que sept épis desséchés, grêles et brûlés par le vent d'est poussèrent après eux.24 Et les épis grêles engloutirent les sept beaux épis. J'ai dit cela aux magiciens mais il n'y a personne qui me donne la réponse. »25 Joseph dit à Pharaon : « Le Pharaon n'a fait qu'un seul songe : Dieu a annoncé à Pharaon ce qu'il va accomplir.26 Les sept belles vaches représentent sept années, et les sept beaux épis représentent sept années, c'est un seul et même songe.27 Les sept vaches maigres et laides qui montent ensuite représentent sept années et aussi les sept épis grêles et brûlés par le vent d'est : c'est qu'il y aura sept années de famine.28 C'est ce que j'ai dit à Pharaon ; Dieu a montré à Pharaon ce qu'il va accomplir :29 voici que viennent sept années où il y aura grande abondance dans tout le pays d'Egypte,30 puis leur succéderont sept années de famine et on oubliera toute l'abondance dans le pays d'Egypte ; la famine épuisera le pays31 et l'on ne saura plus ce qu'était l'abondance dans le pays, en face de cette famine qui suivra, car elle sera très dure.32 Et si le songe de Pharaon s'est renouvelé deux fois, c'est que la chose est bien décidée de la part de Dieu et que Dieu a hâte de l'accomplir.33 « Maintenant, que Pharaon discerne un homme intelligent et sage et qu'il l'établisse sur le pays d'Egypte.34 Que Pharaon agisse et qu'il institue des fonctionnaires sur le pays ; il imposera au cinquième le pays d'Egypte pendant les sept années d'abondance,35 ils ramasseront tous les vivres de ces bonnes années qui viennent, ils emmagasineront le blé sous l'autorité de Pharaon, ils mettront les vivres dans les villes et les y garderont.36 Ces vivres serviront de réserve au pays pour les sept années de famine qui s'abattront sur le pays d'Egypte, et le pays ne sera pas exterminé par la famine. »37 Le discours plut à Pharaon et à tous ses officiers38 et Pharaon dit à ses officiers : « Trouverons-nous un homme comme celui-ci, en qui soit l'esprit de Dieu ? « 39 Alors Pharaon dit à Joseph : « Après que Dieu t'a fait connaître tout cela, il n'y a personne d'intelligent et de sage comme toi.40 C'est toi qui seras mon maître du palais et tout mon peuple se conformera à tes ordres, je ne te dépasserai que par le trône. »41 Pharaon dit à Joseph : « Vois : je t'établis sur tout le pays d'Egypte »42 et Pharaon ôta son anneau de sa main et le mit à la main de Joseph, il le revêtit d'habits de lin fin et lui passa au coule collier d'or.43 Il le fit monter sur le meilleur char qu'il avait après le sien et on criait devant lui « Abrek. » Ainsi fut-il établi sur tout le pays d'Egypte.44 Pharaon dit à Joseph : « Je suis Pharaon, mais sans ta permission personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte. »45 Et Pharaon imposa à Joseph le nom de Cophnat-Panéah et il lui donna pour femme Asnat, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On. Et Joseph partit pour le pays d'Egypte.46 Joseph avait 30 ans lorsqu'il se présenta devant Pharaon, roi d'Egypte, et Joseph quitta la présence de Pharaon et parcourut tout le pays d'Egypte.47 Pendant les sept années d'abondance, la terre produisit à profusion48 et il ramassa tous les vivres des sept années où il y eut abondance au pays d'Egypte et déposa les vivres dans les villes, mettant dans chaque ville les vivres de la campagne environnante.49 Joseph emmagasina le blé comme le sable de la mer, en telle quantité qu'on renonça à en faire le compte, car cela dépassait toute mesure.50 Avant que vînt l'année de la famine, il naquit à Joseph deux fils que lui donna Asnat, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On.51 Joseph donna à l'aîné le nom de Manassé, « car, dit-il, Dieu m'a fait oublier toute ma peine et toute la famille de mon père. »52 Quant au second, il l'appela Ephraïm, « car, dit-il, Dieu m'a rendu fécond au pays de mon malheur. »53 Alors prirent fin les sept années d'abondance qu'il y eut au pays d'Egypte54 et commencèrent à venir les sept années de famine, comme l'avait dit Joseph. Il y avait famine dans tous les pays, mais il y avait du pain dans tout le pays d'Egypte.55 Puis tout le pays d'Egypte souffrit de la faim et le peuple demanda à grands cris du pain à Pharaon, mais Pharaon dit à tous les Egyptiens : « Allez à Joseph et faites ce qu'il vous dira » —56 La famine sévissait par toute la terre. — Alors Joseph ouvrit tous les magasins à blé et vendit du grain aux Egyptiens. La famine s'aggrava encore au pays d'Egypte.57 De toute la terre on vint en Egypte pour acheter du grain à Joseph, car la famine s'aggravait par toute la terre.