Archive pour Juges
Juges 21,1-25
Posted in anathème, fécondité (prospérité, postérité), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), peuple de Dieu (Israel, Juda), royauté en Israel, serment (vœux) with tags Juges on 11 avril 2013 by JLJuges 20,1-48
Posted in abomination, ciel (cieux), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), peuple de Dieu (Israel, Juda), purgatoire with tags Juges on 11 avril 2013 by JLJuges 19,1-30
Posted in abomination with tags Juges on 11 avril 2013 by JLEn ce temps-là — il n’y avait pas alors de roi en Israël — il y avait un homme, un lévite, qui résidait au fond de la montagne d’Ephraïm. Il prit pour concubine une femme de Bethléem de Juda.2 Dans un moment de colère sa concubine le quitta pour rentrer dans la maison de son père à Bethléem de Juda, et elle y demeura un certain temps, quatre mois.3 Son mari partit et alla la trouver pour parler à son coeur et la ramener chez lui ; il avait avec lui son serviteur et deux ânes. Comme il arrivait à la maison du père de la jeune femme, celui-ci l’aperçut et s’en vint tout joyeux au-devant de lui.4 Son beau-père, le père de la jeune femme, le retint et il demeura trois jours chez lui, ils y mangèrent et burent et ils y passèrent la nuit.5 Le quatrième jour, ils s’éveillèrent de bon matin et le lévite se disposait à partir, quand le père de la jeune femme dit à son gendre : « Restaure-toi en mangeant un morceau de pain, vous partirez après. »6 S’étant assis, ils se mirent à manger et à boire tous les deux ensemble, puis le père de la jeune femme dit à cet homme : « Consens, je te prie, à passer la nuit, et que ton coeur se réjouisse. »7 Comme l’homme se levait pour partir, le beau-père insista auprès de lui, et il y passa encore la nuit.8 Le cinquième jour, le lévite se leva de bon matin pour partir, mais le père de la jeune femme lui dit : « Restaure-toi d’abord, je t’en prie ! » Ils s’attardèrent ainsi jusqu’au déclin du jour et ils mangèrent tous deux ensemble.9 Le mari se levait pour partir avec sa concubine et son serviteur, quand son beau-père, le père de la jeune femme, lui fit : « Voici que le jour baisse vers le soir, passez donc la nuit. Voici le déclin du jour, passez la nuit ici, et que ton coeur se réjouisse. Demain de bon matin, vous partirez et tu regagneras ta tente. »10 Mais l’homme, refusant de passer la nuit, se leva, partit et il arriva en vue de Jébus — c’est-à-dire de Jérusalem. Il avait avec lui deux ânes bâtés, ainsi que sa concubine et son serviteur.11 Lorsqu’ils furent près de Jébus, le jour avait beaucoup baissé. Le serviteur dit à son maître : « Viens donc, je te prie, faisons un détour vers cette ville des Jébuséens et nous y passerons la nuit. »12 Son maître lui répondit : « Nous ne ferons pas de détour vers une ville d’étrangers qui ne sont pas, ceux-là, des Israélites, mais nous pousserons jusqu’à Gibéa. »13 Et il ajouta à son serviteur : « Allons, et tâchons d’atteindre l’une de ces localités pour y passer la nuit, Gibéa ou Rama. »14 Ils poussèrent donc plus loin et continuèrent leur marche. A leur arrivée en face de Gibéa de Benjamin, le soleil se couchait.15 Ils se tournèrent alors de ce côté pour passer la nuit à Gibéa. Le lévite, étant entré, s’assit sur la place de la ville, mais personne ne leur offrit dans sa maison l’hospitalité pour la nuit.16 Survint un vieillard qui, le soir venu, rentrait de son travail des champs. C’était un homme de la montagne d’Ephraïm, qui résidait à Gibéa, tandis que les gens de l’endroit étaient des Benjaminites.17 Levant les yeux, il remarqua le voyageur, sur la place de la ville : « Où vas-tu, lui dit le vieillard, et d’où viens-tu ? « 18 Et l’autre lui répondit : « Nous faisons route de Bethléem de Juda vers le fond de la montagne d’Ephraïm. C’est de là que je suis. J’étais allé à Bethléem de Juda et je retourne chez moi, mais personne ne m’a offert l’hospitalité dans sa maison.19 Nous avons pourtant de la paille et du fourrage pour nos ânes, j’ai aussi du pain et du vin pour moi, pour ta servante et pour le jeune homme qui accompagne ton serviteur. Nous ne manquons de rien. »20 « Sois le bienvenu, repartit le vieillard, laisse-moi pourvoir à tous tes besoins, mais ne passe pas la nuit sur la place. »21 Il le fit donc entrer dans sa maison et il donna du fourrage aux ânes. Les voyageurs se lavèrent les pieds, puis mangèrent et burent.22 Pendant qu’ils se réconfortaient, voici que des gens de la ville, des vauriens, s’attroupèrent autour de la maison et, frappant à la porte à coups redoublés, ils dirent au vieillard, maître de la maison : « Fais sortir l’homme qui est venu chez toi, que nous le connaissions. »23 Alors le maître de la maison sortit vers eux et leur dit : « Non, mes frères, je vous en prie, ne soyez pas des criminels. Après que cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie.24 Voici ma fille qui est vierge. Je vous la livrerai. Abusez d’elle et faites ce que bon vous semble, mais ne commettez pas à l’égard de cet homme une pareille infamie. »25 Ces gens ne voulurent pas l’écouter. Alors l’homme prit sa concubine et la leur amena dehors. Ils la connurent, ils abusèrent d’elle toute la nuit jusqu’au matin et, au lever de l’aurore, ils la lâchèrent.26 Vers le matin la femme s’en vint tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari et elle resta là jusqu’au jour.27 Au matin son mari se leva et, ayant ouvert la porte de la maison, il sortait pour continuer sa route, quand il vit que la femme, sa concubine, gisait à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil.28 « Lève-toi, lui dit-il, et partons ! » Pas de réponse. Alors il la chargea sur son âne et il se mit en route pour rentrer chez lui.29 Arrivé à la maison, il prit un couteau et, saisissant sa concubine, il la découpa, membre par membre, en douze morceaux, puis il l’envoya dans tout le territoire d’Israël.30 Il donna des ordres à ses émissaires, disant : « Voici ce que vous direz à tous les Israélites : A-t-on jamais vu pareille chose depuis le jour où les Israélites sont montés du pays d’Egypte jusqu’aujourd’hui ? Réfléchissez-y, consultez-vous et prononcez. » Et tous ceux qui voyaient, disaient : « Jamais chose pareille n’est arrivée et ne s’est vue depuis que les Israélites sont montés du pays d’Egypte jusqu’aujourd’hui. »
Juges 18,1-31
Posted in Uncategorized with tags Juges on 10 avril 2013 by JLJuges 17,1-13
Posted in prêtre ordre Levi (sacerdoce) with tags Juges on 10 avril 2013 by JLJuges 16,1-31
Posted in conquérir (combat spirituel), consacré (consécration), idolâtrie, inhabitation (présence divine), tentation (filet) with tags Juges on 10 avril 2013 by JLPuis Samson se rendit à Gaza ; il y vit une prostituée et il entra chez elle.2 On fit savoir aux gens de Gaza : « Samson est venu ici. » Ils firent des rondes et le guettèrent toute la nuit à la porte de la ville. Toute la nuit ils se tinrent tranquilles. « Attendons, disaient-ils, jusqu'au point du jour, et nous le tuerons. »3 Mais Samson resta couché jusqu'au milieu de la nuit et, au milieu de la nuit, se levant, il saisit les battants de la porte de la ville, ainsi que les deux montants, il les arracha avec la barre et, les chargeant sur ses épaules, il les porta jusqu'au sommet de la montagne qui est en face d'Hébron.4 Après cela il s'éprit d'une femme de la vallée de Soreq qui se nommait Dalila.5 Les princes des Philistins allèrent la trouver et lui dirent : « Séduis-le et sache d'où vient sa grande force, par quel moyen nous pourrions nous rendre maîtres de lui et le lier pour le maîtriser. Quant à nous, nous te donnerons chacun 1.100 sicles d'argent. »6 Dalila dit à Samson : « Apprends-moi, je te prie, d'où vient ta grande force et avec quoi il faudrait te lier pour te maîtriser. »7 Samson lui répondit : « Si on me liait avec sept cordes d'arc fraîches et qu'on n'aurait pas encore fait sécher, je perdrais ma vigueur et je deviendrais comme un homme ordinaire. »8 Les princes des Philistins apportèrent à Dalila sept cordes d'arc fraîches qu'on n'avait pas encore fait sécher et elle s'en servit pour le lier.9 Elle avait des gens embusqués dans sa chambre et elle lui cria : « Les Philistins sur toi, Samson ! » Il rompit les cordes d'arc comme se rompt un cordon d'étoupe lorsqu'il sent le feu. Ainsi le secret de sa force demeura inconnu.10 Alors Dalila dit à Samson : « Tu t'es joué de moi et tu m'as dit des mensonges. Mais maintenant fais-moi connaître, je te prie, avec quoi il faudrait te lier. »11 Il lui répondit : « Si on me liait fortement avec des cordes neuves qui n'ont jamais servi, je perdrais ma vigueur et je deviendrais comme un homme ordinaire. »12 Alors Dalila prit des cordes neuves, elle s'en servit pour le lier puis lui cria : « Les Philistins sur toi, Samson ! » et elle avait des gens embusqués dans sa chambre. Mais il rompit comme un fil les cordes qu'il avait aux bras.13 Alors Dalila dit à Samson : « Jusqu'à présent tu t'es joué de moi et tu m'as dit des mensonges. Apprends-moi avec quoi il faudrait te lier. » Il lui répondit : « Si tu tissais les sept tresses de ma chevelure avec la chaîne d'un tissu, et si tu les resserrais en frappant avec la batte, je perdrais ma force et deviendrais comme un homme ordinaire. »14 Elle l'endormit, puis elle tissa les sept tresses de sa chevelure avec la chaîne, elle les resserra en frappant avec la batte et lui cria : « Les Philistins sur toi, Samson ! » Il s'éveilla de son sommeil et arracha la batte avec la chaîne.15 Dalila lui dit : « Comment peux-tu dire que tu m'aimes, alors que ton coeur n'est pas avec moi ? Voilà trois fois que tu te joues de moi et tu ne m'as pas fait connaître d'où vient ta grande force. »16 Comme tous les jours elle le poussait à bout par ses paroles et qu'elle le harcelait, il fut excédé à en mourir.17 Il lui ouvrit tout son coeur : « Le rasoir n'a jamais passé sur ma tête, lui dit-il, car je suis nazir de Dieu depuis le sein de ma mère. Si on me rasait, alors ma force se retirerait de moi, je perdrais ma vigueur et je deviendrais comme tous les hommes. »18 Dalila comprit alors qu'il lui avait ouvert tout son coeur, elle fit appeler les princes des Philistins et leur dit : « Venez cette fois, car il m'a ouvert tout son coeur. » Et les princes des Philistins vinrent chez elle, l'argent en main.19 Elle endormit Samson sur ses genoux, appela un homme et lui fit raser les sept tresses des cheveux de sa tête. Ainsi elle commença à le dominer et sa force se retira de lui.20 Elle cria : « Les Philistins sur toi, Samson ! » S'éveillant de son sommeil il se dit : « J'en sortirai comme les autres fois et je me dégagerai. » Mais il ne savait pas que Yahvé s'était retiré de lui.21 Les Philistins se saisirent de lui, ils lui crevèrent les yeux et le firent descendre à Gaza. Ils l'enchaînèrent avec une double chaîne d'airain et il tournait la meule dans la prison.22 Cependant, après qu'elle eut été rasée, la chevelure se mit à repousser.23 Les princes des Philistins se réunirent pour offrir un grand sacrifice à Dagôn, leur dieu, et se livrer à des réjouissances. Ils disaient : « Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi. »24 Dès que le peuple vit son dieu, il poussa une acclamation en son honneur et dit : « Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi, celui qui dévastait notre pays et qui multipliait nos morts. »25 Et comme leur coeur était en joie, ils s'écrièrent : « Faites venir Samson pour qu'il nous amuse ! » On fit donc venir Samson de la prison et il fit des jeux devant eux, puis on le plaça debout entre les colonnes.26 Samson dit alors au jeune garçon qui le menait par la main : « Conduis-moi et fais-moi toucher les colonnes sur lesquelles repose l'édifice, que je m'y appuie. »27 Or l'édifice était rempli d'hommes et de femmes. Il y avait là tous les princes des Philistins et, sur la terrasse, environ 3.000 hommes et femmes qui regardaient les jeux de Samson.28 Samson invoqua Yahvé et il s'écria : « Seigneur Yahvé, je t'en prie, souviens-toi de moi, donne-moi des forces encore cette fois ô Dieu, et que, d'un seul coup, je me venge des Philistins pour mes deux yeux. »29 Et Samson tâta les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait l'édifice, il s'arc-bouta contre elles, contre l'une avec son bras droit, contre l'autre avec son bras gauche,30 et il s'écria : « Que je meure avec les Philistins ! » Il poussa de toutes ses forces et l'édifice s'écroula sur les princes et sur tout le peuple qui se trouvait là. Ceux qu'il fit mourir en mourant furent plus nombreux que ceux qu'il avait fait mourir pendant sa vie.31 Ses frères et toute la maison de son père descendirent et l'emportèrent. Ils remontèrent et l'ensevelirent entre Coréa et Eshtaol dans le tombeau de Manoah son père. Il avait jugé Israël pendant vingt ans.