Archive for the immortalité de l’âme (souffle de vie) Category

Zacharie 12,1-14

Posted in allégorie et référence christique, ange (chérubins), attributs et noms divins, ciel (cieux), courage (force), créateur (création), grâce (froment, vin nouveau, huile fraîche), iles lointaines (nations éloignées), immortalité de l'âme (souffle de vie), Jérusalem (Sion), lamentation (deuil), premier-né (prémisse), prière d'invocation, protection divine (refuge, abri) with tags on 6 mars 2014 by JL

01 Proclamation. Parole du Seigneur adressée à Israël. Oracle du Seigneur qui a déployé les cieux et fondé la terre, qui a formé un souffle au-dedans de l’homme :

02 Voici que moi je vais faire de Jérusalem une coupe de vertige pour tous les peuples d’alentour. De même en sera-t-il de Juda lors du siège de Jérusalem.

03 Il arrivera, en ce jour-là, que je ferai de Jérusalem, face à tous les peuples, une pierre impossible à soulever. Quiconque voudra la soulever se blessera grièvement. Contre elle vont se coaliser toutes les nations de la terre.

04 Ce jour-là – oracle du Seigneur –, je frapperai d’affolement tous les chevaux, et de folie leurs cavaliers. J’ouvrirai les yeux sur la maison de Juda. Je rendrai aveugles tous les chevaux des peuples.

05 Alors les chefs de Juda diront en leur cœur : « Pour les habitants de Jérusalem, la force est dans le Seigneur de l’univers, leur Dieu. »

06 Ce jour-là, je ferai des chefs de Juda un brasier allumé sous du bois, une torche allumée dans des gerbes. Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour. Et Jérusalem demeurera habitée au même lieu, à Jérusalem.

07 Le Seigneur sauvera d’abord les tentes de Juda, pour que la fierté de la maison de David et la fierté de l’habitant de Jérusalem ne s’exaltent pas aux dépens de Juda.

08 Ce jour-là, le Seigneur protégera les habitants de Jérusalem ; le plus chancelant d’entre eux, ce jour-là, sera comme David, et la maison de David sera comme Dieu, comme l’ange du Seigneur qui se tient devant eux.

09 Il arrivera, en ce jour-là, que je m’appliquerai à détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem.

10 Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils feront une lamentation sur lui, comme on se lamente sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement, comme on pleure sur un premier-né.

11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.

12 Et tout le pays se lamentera, clan par clan : le clan de la maison de David à part, et leurs femmes à part ; le clan de la maison de Natane à part, et leurs femmes à part ;

13 le clan de la maison de Lévi à part, et leurs femmes à part ; le clan de la maison de Shiméï à part, et leurs femmes à part ;

14 et tous les clans, ceux qui restent, clan par clan à part, et leurs femmes à part.


Ecclésiastique 7,1-36

Posted in bénédiction, calomnie, médisance (langue), charité (partage, aumône), colère de Dieu, crainte de Dieu, droiture, enfer (géhenne, vallée du Cédron), futilité de notre vie (fragilité), immortalité de l'âme (souffle de vie), impiété, justice (justification, juste), mal (méchanceté), offrande (prémisse et autres), orgueil (se glorifier), pauvre (faible), péché (faute), prière d'intercession, purgatoire with tags on 30 janvier 2014 by JL

Ne fais pas le mal, et le mal ne sera pas ton maître ;2 éloigne-toi de l'injustice et elle s'écartera de toi.3 Mon fils, ne sème pas dans les sillons d'injustice de crainte de récolter sept fois plus.4 Ne demande pas au Seigneur la première place, ni au roi un siège glorieux.5 Ne joue pas au juste devant le Seigneur, ni au sage devant le roi.6 Ne brigue pas la place de juge si tu n'es pas capable d'extirper l'injustice, de peur de te laisser influencer par un grand, au risque de perdre ta droiture.7 Ne te rends pas coupable envers l'assemblée de la ville et ne déchois pas devant le peuple.8 Ne te laisse pas entraîner deux fois à pécher, car pour une seule fois tu n'échapperas pas.9 Ne dis pas : « Dieu considérera la multitude de mes offrandes, quand je les présenterai au Dieu Très-Haut il les recevra. »10 Ne sois pas hésitant dans la prière et ne néglige pas de faire l'aumône.11 Ne te gausse pas d'un homme qui est dans la peine, car celui qui l'humilie peut le relever.12 Ne forge pas le mensonge contre ton frère, pas davantage envers un ami.13 Garde-toi de proférer aucun mensonge, car il ne peut en sortir rien de bon.14 Ne pérore pas dans l'assemblée des vieillards et ne répète pas tes paroles dans la prière.15 Ne répugne pas aux besognes pénibles, ni au travail des champs créé par le Très-Haut.16 Ne te range pas au nombre des pécheurs, souviens-toi que la Colère ne saurait tarder.17 Humilie-toi profondément, car le feu et les vers sont le châtiment de l'impie.18 N'échange pas un ami contre de l'argent, ni un vrai frère pour l'or d'Ophir.19 Ne prends pas en grippe une épouse sage et bonne, car sa grâce vaut plus que l'or.20 Ne maltraite pas l'esclave qui travaille honnêtement, ni le serviteur qui se dévoue.21 Aime dans ton coeur l'esclave intelligent, ne lui refuse pas la liberté.22 As-tu des troupeaux ? Prends-en soin ; si tu en tires profit, garde-les.23 As-tu des enfants ? Fais leur éducation et dès l'enfance fais-leur plier l'échine.24 As-tu des filles ? Veille sur leur corps, mais montre-leur un visage sévère.25 Marie ta fille, tu auras accompli une grande chose, mais donne-la à un homme sensé.26 As-tu une femme selon ton coeur ? Ne la répudie pas, mais si tu ne l'aimes pas, ne te fie pas à elle.27 De tout ton coeur honore ton père et n'oublie jamais ce qu'a souffert ta mère.28 Souviens-toi qu'ils t'ont donné le jour : que leur offriras-tu en échange de ce qu'ils ont fait pour toi ?29 De toute ton âme crains le Seigneur et révère ses prêtres.30 De toutes tes forces aime celui qui t'a créé et ne délaisse pas ses ministres.31 Crains le Seigneur et honore le prêtre et donne-lui sa part comme il t'est prescrit : prémices, sacrifice de réparation, offrande des épaules, sacrifice de sanctification et prémices des choses saintes.32 Au pauvre également fais des largesses, pour que ta bénédiction soit parfaite.33 Que ta générosité touche tous les vivants, même aux morts ne refuse pas ta piété.34 Ne te détourne pas de ceux qui pleurent, afflige-toi avec les affligés.35 Ne crains pas de t'occuper des malades, par de tels actes tu te gagneras l'affection.36 Dans tout ce que tu fais souviens-toi de ta fin et tu ne pécheras jamais.

Sagesse 15,1-19

Posted in attributs et noms divins, bénédiction, bonté divine (amour de Dieu), colère de Dieu, idolâtrie, immortalité de l'âme (souffle de vie), pardon (miséricorde, pitié), vérité with tags on 28 janvier 2014 by JL

Mais toi, notre Dieu, tu es bon et vrai, lent à la colère et gouvernant l'univers avec miséricorde.2 Si nous péchons, nous sommes à toi, car nous connaissons ton pouvoir, mais nous ne pécherons pas, sachant que nous sommes comptés pour tiens.3 Te connaître, en effet, est la justice intégrale, et savoir quel est ton pouvoir est la racine de l'immortalité.4 Non, les inventions humaines d'un art pervers ne nous ont pas égarés, ni le travail stérile des peintres, ces figures barbouillées de couleurs disparates,5 dont la vue éveille la passion chez les insensés et leur fait désirer la forme inanimée d'une image morte.6 Amants du mal et dignes de tels espoirs, et ceux qui les font, et ceux qui les désirent, et ceux qui les adorent !7 Voici donc un potier qui laborieusement pétrit une terre molle et modèle chaque objet pour notre usage. De la même argile il a modelé les vases destinés à de nobles emplois et ceux qui auront un sort contraire, tous pareillement ; mais dans chacun des deux groupes, quel sera l'usage de chacun, c'est celui qui travaille l'argile qui en est juge.8 Puis — peine bien mal employée ! — de la même argile il modèle une divinité vaine, lui qui, depuis peu né de la terre, retournera sous peu à la terre dont il fut pris, quand on lui redemandera l'âme qui lui a été prêtée.9 Cependant il ne se soucie pas de ce qu'il doit mourir et qu'il a une vie brève, mais il rivalise avec les orfèvres et les fondeurs d'argent, il imite ceux qui coulent le bronze, il met sa gloire à modeler du faux.10 Cendres, que son coeur ! plus vil que la terre, son espoir ! plus misérable que l'argile, sa vie !11 Car il a méconnu Celui qui l'a modelé, qui lui a insufflé une âme agissante et inspiré un souffle vital ;12 Mais il a estimé que notre vie est un jeu d'enfant, et notre existence une foire à profits : « Il faut gagner, dit-il, par tous les moyens, même mauvais. »13 Oui, plus que tout autre, celui-là sait qu'il pèche, lui qui, d'une matière terreuse, fabrique des vases fragiles et des statues d'idoles.14 Mais ils sont tous très insensés et plus infortunés que l'âme d'un petit enfant, ces ennemis de ton peuple qui l'ont opprimé ;15 en effet, ils ont tenu aussi pour dieux toutes les idoles des nations, qui n'ont ni l'usage des yeux pour voir, ni de narines pour aspirer l'air, ni d'oreilles pour entendre, ni de doigts aux mains pour palper, et dont les pieds ne servent à rien pour marcher.16 Car c'est un homme qui les a faites, un être au souffle d'emprunt qui les a modelées ; nul homme, en effet, n'est capable de modeler un dieu qui lui soit semblable ;17 mortel, c'est une chose morte qu'il produit de ses mains impies. Il vaut mieux, certes, que les objets qu'il adore : lui du moins aura vécu, eux jamais !18 Et ils adorent même les bêtes les plus odieuses ; car en fait de stupidité, elles sont pires que les autres.19 Et pour autant qu'on puisse éprouver du désir à la vue d'animaux, rien de beau ne s'y trouve, ils échappent à l'éloge de Dieu et à sa bénédiction.

Sagesse 8,1-21

Posted in allégorie et référence christique, connaissance (intelligence de la foi), eternité (vie éternel), immortalité de l'âme (souffle de vie), initiative divine, oeuvre du Seigneur, prédestination (destin), sagesse, vertus with tags on 28 janvier 2014 by JL

Elle s’étend avec force d’un bout du monde à l’autre et elle gouverne l’univers pour son bien.2 C’est elle que j’ai chérie et recherchée dès ma jeunesse ; j’ai cherché à la prendre pour épouse et je suis devenu amoureux de sa beauté.3 Elle fait éclater sa noble origine en vivant avec Dieu, car le maître de tout l’a aimée.4 Elle est, de fait, initiée à la science de Dieu et c’est elle qui choisit ses oeuvres.5 Si, dans la vie, la richesse est un bien désirable, quoi de plus riche que la Sagesse, qui opère tout ?6 Et si c’est l’intelligence qui opère, qui est plus qu’elle l’ouvrière de ce qui est ?7 Aime-t-on la justice ? Ses labeurs, ce sont les vertus, elle enseigne, en effet, tempérance et prudence, justice et force ; ce qu’il y a de plus utile pour les hommes dans la vie.8 Désire-t-on encore un savoir étendu ? Elle connaît le passé et conjecture l’avenir, elle sait l’art de tourner les maximes et de résoudre les énigmes, les signes et les prodiges, elle les sait d’avance, ainsi que la succession des époques et des temps.9 Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie, sachant qu’elle me serait une conseillère pour le bien, et un encouragement dans les soucis et la tristesse :10 « J’aurai à cause d’elle gloire parmi les foules et, bien que jeune, honneur auprès des vieillards.11 On me trouvera pénétrant dans le jugement et en présence des grands je serai admiré.12 Si je me tais, ils m’attendront, si je parle, ils seront attentifs, si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.13 J’aurai à cause d’elle l’immortalité et je laisserai un souvenir éternel à ceux qui viendront après moi.14 Je gouvernerai des peuples, et des nations me seront soumises.15 En entendant parler de moi, des souverains terribles auront peur ; je me montrerai bon avec la multitude et vaillant à la guerre.16 Rentré dans ma maison, je me reposerai auprès d’elle ; car sa société ne cause pas d’amertume, ni son commerce de peine, mais du plaisir et de la joie. »17 Ayant médité cela en moi-même, et considéré en mon coeur que l’immortalité se trouve dans la parenté avec la Sagesse,18 dans son amitié une noble jouissance, dans les travaux de ses mains une richesse inépuisable, dans sa fréquentation assidue l’intelligence, et la renommée à s’entretenir avec elle, j’allais de tous côtés, cherchant comment l’obtenir pour moi.19 J’étais un enfant d’un heureux naturel, et j’avais reçu en partage une âme bonne,20 ou plutôt, étant bon, j’étais venu dans un corps sans souillure ;21 mais, comprenant que je ne pourrais devenir possesseur de la Sagesse que si Dieu me la donnait, — et c’était déjà de l’intelligence que de savoir de qui vient cette faveur — je m’adressai au Seigneur et le priai, et je dis de tout mon coeur :

Sagesse 6,1-25

Posted in attributs et noms divins, chemin (voie du Seigneur), connaissance (intelligence de la foi), convoitise (envie), immortalité de l'âme (souffle de vie), lumière (lampe), oeuvres (notre contribution), parole de Dieu (vivante), plan de Dieu (secret, intention), puissance divine, royaume de Dieu, sagesse, sainteté (saint), vérité with tags on 28 janvier 2014 by JL

Ecoutez donc, rois, et comprenez ! Instruisez-vous, juges des confins de la terre !2 Prêtez l’oreille, vous qui dominez sur la multitude, qui vous enorgueillissez de foules de nations !3 Car c’est le Seigneur qui vous a donné la domination et le Très-Haut le pouvoir, c’est lui qui examinera vos oeuvres et scrutera vos desseins.4 Si donc, étant serviteurs de son royaume, vous n’avez pas jugé droitement, ni observé la loi, ni suivi la volonté de Dieu,5 il fondra sur vous d’une manière terrifiante et rapide. Un jugement inexorable s’exerce en effet sur les gens haut placés ;6 au petit, par pitié, on pardonne, mais les puissants seront examinés puissamment.7 Car le Maître de tous ne recule devant personne, la grandeur ne lui en impose pas ; petits et grands, c’est lui qui les a faits et de tous il prend un soin pareil,8 mais une enquête sévère attend les forts.9 C’est donc à vous, souverains, que s’adressent mes paroles, pour que vous appreniez la sagesse et évitiez les fautes ;10 car ceux qui observent saintement les choses saintes seront reconnus saints, et ceux qui s’en laissent instruire y trouveront leur défense.11 Désirez donc mes paroles, aspirez à elles et vous serez instruits.12 La Sagesse est brillante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse facilement contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.13 Elle prévient ceux qui la désirent en se faisant connaître la première.14 Qui se lève tôt pour la chercher n’aura pas à peiner : il la trouvera assise à sa porte.15 Méditer sur elle est en effet la perfection de l’intelligence, et qui veille à cause d’elle sera vite exempt de soucis.16 Car ceux qui sont dignes d’elle, elle-même va partout les chercher et sur les sentiers elle leur apparaît avec bienveillance, à chaque pensée elle va au-devant d’eux.17 Car son commencement, c’est le désir très vrai de l’instruction, le souci de l’instruction, c’est l’amour,18 l’amour, c’est l’observation de ses lois, l’attention aux lois, c’est la garantie de l’incorruptibilité,19 et l’incorruptibilité fait qu’on est près de Dieu ;20 ainsi le désir de la Sagesse conduit à la royauté.21 Si donc trônes et sceptres vous plaisent, souverains des peuples, honorez la Sagesse, afin de régner à jamais.22 Ce qu’est la Sagesse et comment elle est née, je vais l’exposer ; je ne vous cacherai pas les mystères, mais je suivrai ses traces depuis le début de son origine, je mettrai sa connaissance en pleine lumière, sans m’écarter de la vérité.23 Oh ! je ne ferai pas route avec l’envie desséchante : elle n’a rien de commun avec la Sagesse.24 Une multitude de sages est le salut du monde, un roi sensé fait la stabilité du peuple.25 Laissez-vous donc instruire par mes paroles : vous y trouverez profit.

Sagesse 3,1-19

Posted in béatitude (bonheur), bonté divine (amour de Dieu), châtiment, confiance en Dieu, election divine, espérance, fécondité (prospérité, postérité), fidélité (infidélité), grâce (froment, vin nouveau, huile fraîche), immortalité de l'âme (souffle de vie), impiété, jour du Seigneur (déluge), jugement, justice (justification, juste), maison (demeures) du Seigneur, malédiction, mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), oeuvres (notre contribution), pardon (miséricorde, pitié), passage de la mort, porter du fruit, sacrifice d'holocauste et communion, sagesse, sainteté (saint), temple (sanctuaire), vérité with tags on 28 janvier 2014 by JL

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Et nul tourment ne les atteindra.2 Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, leur départ a été tenu pour un malheur3 et leur voyage loin de nous pour un anéantissement, mais eux sont en paix.4 S’ils ont, aux yeux des hommes, subi des châtiments, leur espérance était pleine d’immortalité ;5 pour une légère correction ils recevront de grands bienfaits. Dieu en effet les a mis à l’épreuve et il les a trouvés dignes de lui ;6 comme l’or au creuset, il les a éprouvés, comme un parfait holocauste, il les a agréés.7 Au temps de leur visite, ils resplendiront, et comme des étincelles à travers le chaume ils courront.8 Ils jugeront les nations et domineront sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux à jamais.9 Ceux qui mettent en lui leur confiance comprendront la vérité et ceux qui sont fidèles demeureront auprès de lui dans l’amour, car la grâce et la miséricorde sont pour ses saints et sa visite est pour ses élus.10 Mais les impies auront un châtiment conforme à leurs pensées, eux qui ont négligé le juste et se sont écartés du Seigneur.11 Car malheur à qui méprise sagesse et discipline : vaine est leur espérance, sans utilité leurs fatigues, sans profit leurs oeuvres ;12 leurs femmes sont insensées, pervers leurs enfants, maudite leur postérité !13 Heureuse la femme stérile qui est sans tache, celle qui n’a pas connu d’union coupable ; car elle aura du fruit à la visite des âmes.14 Heureux encore l’eunuque dont la main ne commet pas de forfait et qui ne nourrit pas de pensées perverses contre le Seigneur : il lui sera donné pour sa fidélité une grâce de choix, un lot très délicieux dans le Temple du Seigneur.15 Car le fruit de labeurs honnêtes est plein de gloire, impérissable est la racine de l’intelligence.16 Mais les enfants d’adultères n’atteindront pas leur maturité, la postérité issue d’une union illégitime disparaîtra.17 Même si leur vie se prolonge, ils seront comptés pour rien et, à la fin, leur vieillesse sera sans honneur,18 s’ils meurent tôt, ils n’auront pas d’espérance ni de consolation au jour de la Décision,19 car la fin d’une race injuste est cruelle !

Sagesse 2,1-24

Posted in allégorie et référence christique, béatitude (bonheur), connaissance (intelligence de la foi), conscience (examen), diable (démons, serpent), image de Dieu (ressemblance), immortalité de l'âme (souffle de vie), impiété, loi, passage de la mort, pauvre (faible), péché originel, plan de Dieu (secret, intention), rétribution (mérite), sainteté (saint), shéol (hades, séjour des morts), veuve, orphelin, indigent, vision béatifique with tags on 27 janvier 2014 by JL

Car ils disent entre eux, dans leurs faux calculs : « Courte et triste est notre vie ; il n'y a pas de remède lors de la fin de l'homme et on ne connaît personne qui soit revenu de l'Hadès.2 Nous sommes nés du hasard, après quoi nous serons comme si nous n'avions pas existé. C'est une fumée que le souffle de nos narines, et la pensée, une étincelle qui jaillit au battement de notre coeur ;3 qu'elle s'éteigne, le corps s'en ira en cendre et l'esprit se dispersera comme l'air inconsistant.4 Avec le temps, notre nom tombera dans l'oubli, nul ne se souviendra de nos oeuvres ; notre vie passera comme les traces d'un nuage, elle se dissipera comme un brouillard que chassent les rayons du soleil et qu'abat sa chaleur.5 Oui, nos jours sont le passage d'une ombre, notre fin est sans retour, le sceau est apposé et nul ne revient.6 Venez donc et jouissons des biens présents, usons des créatures avec l'ardeur de la jeunesse.7 Enivrons-nous de vins de prix et de parfums, ne laissons point passer la fleur du printemps,8 couronnons-nous de boutons de roses, avant qu'ils ne se fanent,9 qu'aucune prairie ne soit exclue de notre orgie, laissons partout des signes de notre liesse, car telle est notre part, tel est notre lot !10 Opprimons le juste qui est pauvre, n'épargnons pas la veuve, soyons sans égards pour les cheveux blancs chargés d'années du vieillards.11 Que notre force soit la loi de la justice, car ce qui est faible s'avère inutile.12 Tendons des pièges au juste, puisqu'il nous gêne et qu'il s'oppose à notre conduite, nous reproche nos fautes contre la Loi et nous accuse de fautes contre notre éducation.13 Il se flatte d'avoir la connaissance de Dieu et se nomme enfant du Seigneur.14 Il est devenu un blâme pour nos pensées, sa vue même nous est à charge ;15 car son genre de vie ne ressemble pas aux autres, et ses sentiers sont tout différents.16 Il nous tient pour chose frelatée et s'écarte de nos chemins comme d'impuretés. Il proclame heureux le sort final des justes et il se vante d'avoir Dieu pour père.17 Voyons si ses dires sont vrais, expérimentons ce qu'il en sera de sa fin.18 Car si le juste est fils de Dieu, Il l'assistera et le délivrera des mains de ses adversaires.19 Eprouvons-le par l'outrage et la torture afin de connaître sa douceur et de mettre à l'épreuve sa résignation.20 Condamnons-le à une mort honteuse, puisque, d'après ses dires, il sera visité. »21 Ainsi raisonnent-ils, mais ils s'égarent, car leur malice les aveugle.22 Ils ignorent les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas de rémunération pour la sainteté, ils ne croient pas à la récompense des âmes pures.23 Oui, Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité, il en a fait une image de sa propre nature ;24 c'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans le monde : ils en font l'expérience, ceux qui lui appartiennent !

Ecclésiaste 3,1-22

Posted in immortalité de l'âme (souffle de vie), jugement, oeuvres (notre contribution), pauvre (faible), poussière (cendre, glaise), transcendance de Dieu with tags on 24 janvier 2014 by JL

1 Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel.2 Un temps pour enfanter, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant.3 Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire, et un temps pour bâtir.4 Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.5 Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour en ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’abstenir d’embrassements.6 Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter.7 Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler.8 Un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.9 Quel profit celui qui travaille trouve-t-il à la peine qu’il prend ?10 Je regarde la tâche que Dieu donne aux enfants des hommes :11 tout ce qu’il fait convient en son temps. Il a mis dans leur coeur l’ensemble du temps, mais sans que l’homme puisse saisir ce que Dieu fait, du commencement à la fin.12 Et je sais qu’il n’y a pas de bonheur pour l’homme, sinon dans le plaisir et le bien-être durant sa vie.13 Et si un homme mange, boit et trouve le bonheur dans son travail, cela est un don de Dieu.14 Je sais que tout ce que Dieu fait sera pour toujours. A cela il n’y a rien à ajouter, de cela il n’y a rien à retrancher, et Dieu fait en sorte qu’on le craigne.15 Ce qui est fut déjà ; ce qui sera est déjà. Or Dieu recherche le persécuté.16 Je regarde encore sous le soleil : à la place du droit, là se trouve le crime, à la place du juste se trouve le criminel ;17 et je me dis en moi-même : le juste et le criminel, Dieu les jugera, car il y a un temps pour toutes choses et pour toute action ici.18 Je me dis en moi-même, en ce qui concerne les enfants des hommes : c’est pour que Dieu les éprouve et leur montre qu’ils sont des bêtes.19 Car le sort de l’homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, et c’est un même souffle qu’ils ont tous les deux. La supériorité de l’homme sur la bête est nulle, car tout est vanité.20 Tout s’en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s’en retourne à la poussière.21 Qui sait si le souffle de l’homme monte vers le haut et si le souffle de la bête descend en bas, vers la terre ?22 Je vois qu’il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à se réjouir de ses oeuvres, car c’est là sa part. Qui donc l’emmènera voir ce qui sera après lui ?

Psaumes 139,1-24

Posted in chemin (voie du Seigneur), ciel (cieux), créateur (création), droite du Seigneur, eaux innombrables (négatives), eternité (vie éternel), face de Dieu (visage), immortalité de l'âme (souffle de vie), impiété, lumière (lampe), oeuvre du Seigneur, omniscience divine, sang, shéol (hades, séjour des morts), ténèbre, transcendance de Dieu with tags on 20 janvier 2014 by JL

Du maître de chant. De David. Psaume. Yahvé, tu me sondes et me connais ;2 que je me lève ou m’assoie, tu le sais, tu perces de loin mes pensées ;3 que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers.4 La parole n’est pas encore sur ma langue, et voici, Yahvé, tu la sais tout entière ;5 derrière et devant tu m’enserres, tu as mis sur moi ta main.6 Merveille de science qui me dépasse, hauteur où je ne puis atteindre.7 Où irai-je loin de ton esprit, où fuirai-je loin de ta face ?8 Si j’escalade les cieux, tu es là, qu’au shéol je me couche, te voici.9 Je prends les ailes de l’aurore, je me loge au plus loin de la mer,10 même là, ta main me conduit, ta droite me saisit.11 Je dirai : « Que me presse la ténèbre, que la nuit soit pour moi une ceinture » ;12 même la ténèbre n’est point ténèbre devant toi et la nuit comme le jour illumine.13 C’est toi qui m’as formé les reins, qui m’as tissé au ventre de ma mère ;14 je te rends grâce pour tant de prodiges : merveille que je suis, merveille que tes oeuvres. Mon âme, tu la connaissais bien,15 mes os n’étaient point cachés de toi, quand je fus façonné dans le secret, brodé au profond de la terre.16 Mon embryon, tes yeux le voyaient ; sur ton livre, ils sont tous inscrits les jours qui ont été fixés, et chacun d’eux y figure.17 Mais pour moi, que tes pensées sont difficiles, ô Dieu, que la somme en est imposante !18 Je les compte, il en est plus que sable ; ai-je fini, je suis encore avec toi.19 Si tu voulais, ô Dieu, tuer l’impie ! Hommes de sang, allez-vous-en de moi !20 Eux qui parlent de toi sournoisement, qui tiennent pour rien tes pensées.21 Yahvé, n’ai-je pas en haine qui te hait, en dégoût, ceux qui se dressent contre toi ?22 Je les hais d’une haine parfaite, ce sont pour moi des ennemis.23 Sonde-moi, ô Dieu, connais mon coeur, scrute-moi, connais mon souci ;24 vois que mon chemin ne soit fatal, conduis-moi sur le chemin d’éternité.

Psaumes 116,1-19

Posted in allégorie et référence christique, chemin (voie du Seigneur), détresse (désespoir), Dieu écoute, exauce, face de Dieu (visage), immortalité de l'âme (souffle de vie), Jérusalem (Sion), maison (demeures) du Seigneur, Marie, paix, parvis, sacrifice d'holocauste et communion, salut (rachat, rédemption), shéol (hades, séjour des morts) with tags on 19 janvier 2014 by JL

Alleluia ! J’aime, lorsque Yahvé entend le cri de ma prière,2 lorsqu’il tend l’oreille vers moi, le jour où j’appelle.3 Les lacets de la mort m’enserraient, les filets du shéol ; l’angoisse et l’affliction me tenaient,4 j’appelai le nom de Yahvé. De grâce, Yahvé, délivre mon âme !5 Yahvé a pitié, il est juste, notre Dieu est tendresse ;6 Yahvé protège les simples, je faiblissais, il m’a sauvé.7 Retourne, mon âme, à ton repos, car Yahvé t’a fait du bien.8 Il a gardé mon âme de la mort, mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas :9 je marcherai à la face de Yahvé sur la terre des vivants.10 Je crois lors même que je dis : « Je suis trop malheureux »,11 moi qui ai dit dans mon trouble : « Tout homme n’est que mensonge. »12 Comment rendrai-je à Yahvé tout le bien qu’il m’a fait ?13 J’élèverai la coupe du salut, j’appellerai le nom de Yahvé.14 J’accomplirai mes voeux envers Yahvé, oui, devant tout son peuple !15 Elle coûte aux yeux de Yahvé, la mort de ses amis.16 De grâce, Yahvé, je suis ton serviteur, je suis ton serviteur fils de ta servante, tu as défait mes liens.17 Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâces, j’appellerai le nom de Yahvé.18 J’accomplirai mes voeux envers Yahvé, oui, devant tout son peuple,19 dans les parvis de la maison de Yahvé, au milieu de toi, Jérusalem !

Psaumes 33,1-22

Posted in abîme (chaos, tohu et bohu), béatitude (bonheur), bonté divine (amour de Dieu), cantique (chant de l'âme), crainte de Dieu, créateur (création), droiture, eaux innombrables (négatives), espérance, eternité (vie éternel), famine (sécheresse spirituelle), foi (adhérance), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), immortalité de l'âme (souffle de vie), joie divine (jubilation), justice (justification, juste), oeuvre du Seigneur, omniscience divine, parole de Dieu (vivante), peuple de Dieu (Israel, Juda), prière de louange, protection divine (refuge, abri), vérité, Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 4 janvier 2014 by JL

Criez de joie, les justes, pour Yahvé, aux coeurs droits convient la louange.2 Rendez grâce à Yahvé sur la harpe, jouez-lui sur la lyre à dix cordes ;3 chantez-lui un cantique nouveau, de tout votre art accompagnez l’acclamation !4 Droite est la parole de Yahvé, et toute son oeuvre est vérité ;5 il chérit la justice et le droit, de l’amour de Yahvé la terre est pleine.6 Par la parole de Yahvé les cieux ont été faits, par le souffle de sa bouche, toute leur armée ;7 il rassemble l’eau des mers comme une digue, il met en réserve les abîmes.8 Qu’elle tremble devant Yahvé, toute la terre, qu’il soit craint de tous les habitants du monde !9 Il parle et cela est, il commande et cela existe.10 Yahvé déjoue le plan des nations, il empêche les pensées des peuples ;11 mais le plan de Yahvé subsiste à jamais, les pensées de son coeur, d’âge en âge.12 Heureux le peuple dont Yahvé est le Dieu, la nation qu’il s’est choisie en héritage !13 Du haut des cieux Yahvé regarde, il voit tous les fils d’Adam ;14 du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre ;15 lui seul forme le coeur, il discerne tous leurs actes.16 Le roi n’est pas sauvé par une grande force, le brave préservé par sa grande vigueur.17 Mensonge qu’un cheval pour sauver, avec sa grande force, pas d’issue.18 Voici, l’oeil de Yahvé est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent son amour,19 pour préserver leur âme de la mort et les faire vivre au temps de la famine.20 Notre âme attend Yahvé, notre secours et bouclier, c’est lui ;21 en lui, la joie de notre coeur, en son nom de sainteté notre foi.22 Sur nous soit ton amour, Yahvé, comme notre espoir est en toi.

Psaumes 31,1-25

Posted in allégorie et référence christique, attributs et noms divins, béatitude (bonheur), bonté divine (amour de Dieu), calomnie, médisance (langue), crainte de Dieu, détresse (désespoir), ecouter (voix du Seigneur), espérance, face de Dieu (visage), idolâtrie, immortalité de l'âme (souffle de vie), joie divine (jubilation), justice (justification, juste), libération (délivrance, joug), mensonge, orgueil (se glorifier), protection divine (refuge, abri), remparts (murailles), rocher (forteresse), salut (rachat, rédemption), shéol (hades, séjour des morts), vérité with tags on 4 janvier 2014 by JL

Du maître de chant. Psaume de David.2 En toi, Yahvé, j’ai mon abri, Sur moi pas de honte à jamais ! En ta justice affranchis-moi, délivre-moi,3 tends l’oreille vers moi, hâte-toi ! Sois pour moi un roc de force, une maison fortifiée qui me sauve ;4 car mon rocher, mon rempart, c’est toi, pour ton nom, guide-moi, conduis-moi !5 Tire-moi du filet qu’on m’a tendu, car c’est toi ma force ;6 en tes mains je remets mon esprit, c’est toi qui me rachètes, Yahvé. Dieu de vérité,7 tu détestes les servants de vaines idoles ; pour moi, je suis sûr de Yahvé :8 que j’exulte et jubile en ton amour ! Toi qui as vu ma misère, connu l’oppression de mon âme,9 tu ne m’as point livré aux mains de l’ennemi, tu as mis au large mes pas.10 Pitié pour moi, Yahvé, l’oppression est sur moi ! Les pleurs me rongent les yeux, la gorge et les entrailles.11 Car ma vie se consume en affliction et mes années en soupirs ; ma vigueur succombe à la misère et mes os se rongent.12 Tout ce que j’ai d’oppresseurs fait de moi un scandale ; pour mes voisins je ne suis que dégoût, un effroi pour mes amis. Ceux qui me voient dans la rue s’enfuient loin de moi,13 comme un mort oublié des coeurs, comme un objet de rebut.14 J’entends les calomnies des gens, terreur de tous côtés ! ils se groupent à l’envi contre moi, complotant de m’ôter la vie.15 Et moi, je m’assure en toi, Yahvé, je dis : C’est toi mon Dieu !16 Mes temps sont dans ta main, délivre-moi, des mains hostiles qui s’acharnent ;17 fais luire ta face sur ton serviteur, sauve-moi par ton amour.18 Yahvé, pas de honte sur moi qui t’invoque, mais honte sur les impies ! Qu’ils aillent muets au shéol ;19 silence aux lèvres de mensonge qui parlent du juste insolemment avec superbe et mépris !20 Qu’elle est grande, Yahvé, ta bonté ! Tu la réserves pour qui te craint, tu la dispenses à qui te prend pour abri face aux fils d’Adam.21 Tu les caches au secret de ta face, loin des intrigues des hommes ; tu les mets à couvert sous la tente, loin de la guerre des langues.22 Béni Yahvé qui fit pour moi des merveilles d’amour (en une ville de rempart) !23 Et moi je disais en mon trouble : « Je suis ôté loin de tes yeux !  » Et pourtant tu écoutas la voix de ma prière quand je criai vers toi.24 Aimez Yahvé, tous les siens : il garde les fidèles, mais Yahvé rétribue avec usure celui qui fait l’orgueilleux.25 Courage, reprenez coeur, vous tous qui espérez Yahvé !

2 Maccabées 6,1-31

Posted in attributs et noms divins, bonté divine (amour de Dieu), châtiment, immortalité de l'âme (souffle de vie), mettre à l'épreuve (soumettre à la tentation), pardon (miséricorde, pitié), parvis, peuple de Dieu (Israel, Juda), temple (sanctuaire) with tags on 25 décembre 2013 by JL

Peu de temps après, le roi envoya Géronte l’Athénien pour forcer les Juifs à enfreindre les lois de leurs pères et à ne plus régler leur vie sur les lois de Dieu,2 pour profaner le Temple de Jérusalem et le dédier à Zeus Olympien, et celui du mont Garizim à Zeus Hospitalier, comme le demandaient les habitants du lieu.3 L’invasion de ces maux était, même pour la masse, pénible et difficile à supporter.4 Le sanctuaire était rempli de débauches et d’orgies par des païens qui s’amusaient avec des prostituées et avaient commerce avec des femmes dans les parvis sacrés, et qui encore y apportaient des choses défendues.5 L’autel était couvert de victimes illicites, réprouvées par les lois.6 Il n’était même pas permis de célébrer le sabbat, ni de garder les fêtes de nos pères, ni simplement de confesser que l’on était Juif.7 On était conduit par une amère nécessité à participer chaque mois au repas rituel, le jour de la naissance du roi et, lorsqu’arrivaient les fêtes dionysiaques, on devait, couronné de lierre, accompagner le cortège de Dionysos.8 Un décret fut rendu, à l’instigation des gens de Ptolémaïs, pour que, dans les villes grecques du voisinage, l’on tînt la même conduite à l’égard des Juifs, et que ceux-ci prissent part au repas rituel,9 avec ordre d’égorger ceux qui ne se décideraient pas à adopter les coutumes grecques. Tout cela faisait prévoir l’imminence de la calamité.10 Ainsi deux femmes furent déférées en justice pour avoir circoncis leurs enfants. On les produisit en public à travers la ville, leurs enfants suspendus à leurs mamelles, avant de les précipiter ainsi du haut des remparts.11 D’autres s’étaient rendus ensemble dans des cavernes voisines pour y célébrer en cachette le septième jour. Dénoncés à Philippe, ils furent brûlés ensemble, se gardant bien de se défendre eux-mêmes par respect pour la sainteté du jour.12 Je recommande à ceux qui auront ce livre entre les mains de ne pas se laisser déconcerter à cause de ces calamités, et de croire que ces persécutions ont eu lieu non pour la ruine mais pour la correction de notre race.13 Quand les pécheurs ne sont pas laissés longtemps à eux-mêmes, mais que les châtiments ne tardent pas à les atteindre, c’est une marque de grande bonté.14 A l’égard des autres nations, le Maître attend avec longanimité, pour les châtier, qu’elles arrivent à combler la mesure de leurs iniquités ; ce n’est pas ainsi qu’il a jugé à propos d’agir avec nous,15 afin qu’il n’ait pas à nous punir plus tard lorsque nos péchés auraient atteint leur pleine mesure.16 Aussi bien ne retire-t-il jamais de nous sa miséricorde : en le châtiant par l’adversité, il n’abandonne pas son peuple.17 Qu’il nous suffise d’avoir rappelé cette vérité ; après ces quelques mots, il nous faut revenir à notre récit.18 Eléazar, un des premiers docteurs de la Loi, homme déjà avancé en âge et du plus noble extérieur, était contraint, tandis qu’on lui ouvrait la bouche de force, de manger de la chair de porc.19 Mais lui, préférant une mort glorieuse à une existence infâme, marchait volontairement au supplice de la roue,20 non sans avoir craché sa bouchée, comme le doivent faire ceux qui ont le courage de rejeter ce à quoi il n’est pas permis de goûter par amour de la vie.21 Ceux qui présidaient à ce repas rituel interdit par la loi le prirent à part, car cet homme était pour eux une vieille connaissance ; ils l’engagèrent à faire apporter des viandes dont il était permis de faire usage, et qu’il aurait lui-même préparées ; il n’avait qu’à feindre de manger des chairs de la victime, comme le roi l’avait ordonné,22 afin qu’en agissant de la sorte, il fût préservé de la mort et profitât de cette humanité due à la vieille amitié qui les liait.23 Mais lui, prenant une noble résolution, digne de son âge, de l’autorité de sa vieillesse et de ses vénérables cheveux blanchis dans le labeur, digne d’une conduite parfaite depuis l’enfance et surtout de la sainte législation établie par Dieu même, il fit une réponse en conséquence, disant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts.24 « A notre âge, ajouta-t-il, il ne convient pas de feindre, de peur que nombre de jeunes, persuadés qu’Eléazar aurait embrassé à 90 ans les moeurs des étrangers,25 ne s’égarent eux aussi, à cause de moi et de ma dissimulation, et cela pour un tout petit reste de vie. J’attirerais ainsi sur ma vieillesse souillure et déshonneur,26 et quand j’échapperais pour le présent au châtiment des hommes, je n’éviterai pas, vivant ou mort, les mains du Tout-Puissant.27 C’est pourquoi, si je quitte maintenant la vie avec courage, je me montrerai digne de ma vieillesse,28 ayant laissé aux jeunes le noble exemple d’une belle mort, volontaire et généreuse, pour les vénérables et saintes lois. » Ayant ainsi parlé, il alla tout droit au supplice de la roue,29 mais ceux qui l’y conduisaient changèrent en malveillance la bienveillance qu’ils avaient eue pour lui un peu auparavant, à cause du discours qu’il venait de tenir et qui à leur point de vue était de la folie.30 Lui, de son côté, étant sur le point de mourir sous les coups, dit en soupirant : « Au Seigneur qui a la science sainte, il est manifeste que, pouvant échapper à la mort, j’endure sous les fouets des douleurs cruelles dans mon corps, mais qu’en mon âme je les souffre avec joie à cause de la crainte qu’il m’inspire. »31 Il quitta donc la vie de cette manière (laissant dans sa mort, non seulement à la jeunesse, mais à la grande majorité de la nation, un exemple de courage et un mémorial de vertu).

1 Maccabées 2,1-70

Posted in alliance, apostasie, ciel (cieux), circoncision, déportation (captif, exil), droiture, esclavage (du péché), espérance, héritage (de Dieu, le nôtre,partage), immortalité de l'âme (souffle de vie), loi, oeuvres (notre contribution), pénitence (deuil, jeûne, mettre le sac), sabbat, temple (sanctuaire) with tags on 22 décembre 2013 by JL

En ces jours-là, Mattathias, fils de Jean, fils de Syméon, prêtre de la lignée de Ioarib, quitta Jérusalem pour s’établir à Modîn.2 Il avait cinq fils : Jean surnommé Gaddi,3 Simon appelé Thassi,4 Judas appelé Maccabée,5 Eléazar appelé Auârân, Jonathès appelé Apphous.6 A la vue des impiétés qui se perpétraient en Juda et à Jérusalem,7 il s’écria : « Malheur à moi ! Suis-je né pour voir la ruine de mon peuple et la ruine de la ville sainte, et pour rester là assis tandis que la ville est livrée aux mains des ennemis et le sanctuaire au pouvoir des étrangers ?8 Son Temple est devenu comme un homme vil,9 les objets qui faisaient sa gloire ont été emmenés captifs, ses petits enfants périrent égorgés sur ses places et ses adolescents par l’épée de l’ennemi.10 Quelle nation n’a pas hérité de ses droits royaux et ne s’est emparée de ses dépouilles ?11 Toute sa parure lui a été ravie. De libre qu’elle était, elle est devenue esclave.12 Voici que le lieu saint, notre beauté et notre gloire, est réduit en désert, voici que les nations l’ont profané.13 A quoi bon vivre encore ? « 14 Mattathias et ses fils déchirèrent leurs vêtements, revêtirent des sacs et menèrent grand deuil.15 Les officiers du roi chargés d’imposer l’apostasie vinrent à la ville de Modîn pour les sacrifices.16 Beaucoup d’Israélites vinrent à eux, mais Mattathias et ses fils se tinrent ensemble à part17 Prenant la parole, les officiers du roi s’adressèrent à Mattathias en ces termes : « Tu es chef célèbre et puissant dans cette ville, appuyé par des fils et des frères.18 Avance donc le premier pour exécuter l’ordre du roi, comme l’ont fait toutes les nations, les chefs de Juda et ceux qu’on a laissés à Jérusalem. Tu seras, toi et tes fils, parmi les amis du roi, toi et tes fils serez honorés de dons en argent et en or ainsi que d’une quantité de cadeaux. »19 Mattathias répliqua d’une voix forte : « Quand toutes les nations établies dans l’empire du roi lui obéiraient, chacune désertant le culte de ses pères, et se conformeraient à ses ordonnances,20 moi, mes fils et mes frères, nous suivrons l’alliance de nos pères.21 Dieu nous garde d’abandonner Loi et observances !22 Nous n’écouterons pas les ordres du roi. Nous ne dévierons pas de notre religion ni à droite ni à gauche. »23 Dès qu’il eut achevé ce discours, un Juif s’avança, à la vue de tous, pour sacrifier sur l’autel de Modîn, selon le décret du roi.24 A cette vue, le zèle de Mattathias s’enflamma et ses reins frémirent. Pris d’une juste colère, il courut et l’égorgea sur l’autel.25 Quant à l’homme du roi qui obligeait à sacrifier, il le tua dans le même temps, puis il renversa l’autel.26 Son zèle pour la Loi fut semblable à celui que Pinhas exerça contre Zimri, fils de Salu.27 Mattathias se mit à crier d’une voix forte à travers la ville : « Quiconque a le zèle de la Loi et maintient l’alliance, qu’il me suive ! « 28 Lui-même et ses fils s’enfuirent dans les montagnes, laissant dans la ville tout ce qu’ils possédaient.29 Nombre de gens soucieux de justice et de Loi descendirent au désert pour s’y fixer,30 eux, leurs enfants, leurs femmes et leur bétail, parce que le malheur s’était appesanti sur eux.31 On annonça aux officiers royaux et aux forces en résidence à Jérusalem, dans la Cité de David, que des gens qui avaient rejeté l’ordonnance du roi étaient descendus vers les retraites cachées du désert.32 Une forte troupe se mit à leur poursuite et les atteignit. Ayant dressé son camp en face d’eux, elle se disposa à les attaquer le jour du sabbat33 et leur dit : « En voilà assez ! Sortez, obéissez à l’ordre du roi et vous aurez la vie sauve » —34 « Nous ne sortirons pas, dirent les autres, et nous n’observerons pas l’ordre donné par le roi de violer le jour du sabbat. »35 Assaillis sans retard,36 ils s’abstinrent de riposter, de lancer des pierres, de barricader leurs cachettes.37 « Mourons tous dans notre droiture, déclaraient-ils ; le ciel et la terre sont pour nous témoins que vous nous faites périr injustement. »38 La troupe leur donna l’assaut en plein sabbat et ils succombèrent, eux, leurs femmes, leurs enfants et leur bétail, au nombre d’un millier de personnes.39 Lorsqu’ils l’apprirent, Mattathias et ses amis les pleurèrent amèrement40 et se dirent les uns aux autres : « Si nous faisons tous comme ont fait nos frères, si nous ne luttons pas contre les nations pour notre vie et nos observances, ils nous auront vite exterminés de la terre. »41 Ce jour-là même, ils prirent cette décision : « Tout homme qui viendrait nous attaquer le jour du sabbat, combattons-le en face, et ainsi nous ne mourrons pas tous comme nos frères sont morts dans les cachettes. »42 Alors s’adjoignit à eux la congrégation des Assidéens, hommes valeureux d’entre Israël et tout ce qu’il y avait de dévoué à la Loi.43 Tous ceux qui fuyaient les mauvais traitements vinrent grossir leur nombre et leur fournir un appui.44 Ils se composèrent une forte armée, frappèrent les pécheurs dans leur colère et les mécréants dans leur fureur ; le reste s’enfuit chez les nations pour y trouver sauvegarde.45 Mattathias et ses amis firent une tournée pour détruire les autels46 et circoncire de force tous les enfants incirconcis qu’ils trouvèrent sur le territoire d’Israël.47 Ils chassèrent les insolents et l’entreprise prospéra entre leurs mains.48 Ils arrachèrent la Loi de la main des nations et des rois et réduisirent le pécheur à l’impuissance.49 Cependant les jours de Mattathias approchaient de leur fin. Il dit alors à ses fils : « Voici maintenant le règne de l’arrogance et de l’outrage, le temps du bouleversement et l’explosion de la colère.50 A vous maintenant, mes enfants, d’avoir le zèle de la Loi, et de donner vos vies pour l’alliance de nos pères.51 « Souvenez-vous des oeuvres accomplies par nos pères en leur temps, vous gagnerez une grande gloire et un nom immortel.52 Abraham n’a-t-il pas été trouvé fidèle dans l’épreuve et cela ne lui a-t-il pas été compté comme justice ?53 Joseph, au temps de sa détresse, observa la Loi, aussi est-il devenu Seigneur de l’Egypte.54 Pinhas, notre père, pour avoir brûlé d’un beau zèle, a reçu l’alliance d’un sacerdoce éternel.55 Josué, pour avoir rempli son mandat, est devenu juge en Israël.56 Caleb, pour avoir attesté le vrai dans l’assemblée, a reçu un héritage dans le pays.57 David, pour sa piété, hérita d’un trône royal pour les siècles.58 Elie, pour avoir brûlé du zèle de la Loi, a été enlevé jusqu’au ciel.59 Ananias, Azarias, Misaël, pour avoir eu confiance, furent sauvés de la flamme.60 Daniel, pour sa droiture, a été sauvé de la gueule des lions.61 Et comprenez ainsi que de génération en génération ceux qui espèrent en Lui ne faibliront pas.62 Ne redoutez point les menaces de l’homme pécheur, car sa gloire s’en va au fumier et aux vers ;63 aujourd’hui il est exalté et demain on ne le trouve plus, car il retourne à la poussière d’où il est venu et ses calculs sont anéantis.64 Mes enfants, soyez forts et tenez fermement à la Loi, parce que c’est elle qui vous comblera de gloire.65 « Voici Syméon, votre frère, je sais qu’il est homme de bon conseil : écoutez-le toujours, il vous tiendra lieu de père.66 Quant à Judas Maccabée, vaillant dès son jeune âge, il sera lui-même le chef de votre armée, il conduira la guerre contre les peuples.67 Vous autres, adjoignez-vous tous les observateurs de la Loi et assurez la vengeance de votre peuple.68 Rendez aux nations le mal qu’elles vous ont fait et attachez-vous aux préceptes de la Loi. »69 Après cela il les bénit et fut réuni à ses pères.70 Il mourut en l’année 146 et fut enseveli dans le caveau de ses pères à Modîn, et tout Israël mena sur lui un grand deuil.

1 Rois 17,1-24

Posted in immortalité de l'âme (souffle de vie), ministère, miracle (guérison, signe), prophète, prophétie (oracle), résurrection, vérité, Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 11 juin 2013 by JL
Elie le Tishbite, de Tishbé en Galaad, dit à Achab : « Par Yahvé vivant, le Dieu d’Israël que je sers, il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie sauf à mon commandement. »2 La parole de Yahvé lui fut adressée en ces termes :3 « Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’orient et cache-toi au torrent de Kerit, qui est à l’est du Jourdain.4 Tu boiras au torrent et j’ordonne aux corbeaux de te donner à manger là-bas. »5 Il partit donc et il fit comme Yahvé avait dit et alla s’établir au torrent de Kerit, à l’est du Jourdain.6 Les corbeaux lui apportaient du pain le matin et de la viande le soir, et il buvait au torrent.7 Mais il arriva au bout d’un certain temps que le torrent sécha, car il n’y avait pas eu de pluie dans le pays.8 Alors la parole de Yahvé lui fut adressée en ces termes :9 « Lève-toi et va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu y demeureras. Voici que j’ordonne là-bas à une veuve de te donner à manger. »10 Il se leva et alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, il y avait là une veuve qui ramassait du bois ; il l’interpella et lui dit : « Apporte-moi donc un peu d’eau dans la cruche, que je boive ! « 11 Comme elle allait la chercher, il lui cria : « Apporte-moi donc un morceau de pain dans ta main ! « 12 Elle répondit : « Par Yahvé vivant, ton Dieu ! je n’ai pas de pain cuit ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une jarre et un peu d’huile dans une cruche, je suis à ramasser deux bouts de bois, je vais préparer cela pour moi et mon fils, nous mangerons et nous mourrons. »13 Mais Elie lui dit : « Ne crains rien, va faire comme tu dis ; seulement, prépare-m’en d’abord une petite galette, que tu m’apporteras : tu en feras ensuite pour toi et ton fils.14 Car ainsi parle Yahvé, Dieu d’Israël : Jarre de farine ne s’épuisera, cruche d’huile ne se videra, jusqu’au jour où Yahvé enverra la pluie sur la face de la terre. »15 Elle alla et fit comme avait dit Elie, et ils mangèrent, elle, lui et son fils.16 La jarre de farine ne s’épuisa pas et la cruche d’huile ne se vida pas, selon la parole que Yahvé avait dite par le ministère d’Elie.17 Après ces événements, il arriva que le fils de la maîtresse de maison tomba malade, et sa maladie fut si violente qu’enfin il expira.18 Alors elle dit à Elie : « Qu’ai-je à faire avec toi, homme de Dieu ? Tu es donc venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! « 19 Il lui dit : « Donne-moi ton fils » ; il l’enleva de son sein, le monta dans la chambre haute où il habitait et le coucha sur son lit.20 Puis il invoqua Yahvé et dit : « Yahvé, mon Dieu, veux-tu donc aussi du mal à la veuve qui m’héberge, pour que tu fasses mourir son fils ? « 21 Il s’étendit trois fois sur l’enfant et il invoqua Yahvé : « Yahvé, mon Dieu, je t’en prie, fais revenir en lui l’âme de cet enfant ! « 22 Yahvé exauça l’appel d’Elie, l’âme de l’enfant revint en lui et il reprit vie.23 Elie le prit, le descendit de la chambre haute dans la maison et le remit à sa mère ; et Elie dit : « Voici, ton fils est vivant. »24 La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu et que la parole de Yahvé dans ta bouche est vérité ! « 

2 Samuel 7,1-29

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Quand le roi habita sa maison et que Yahvé l'eut débarrassé de tous les ennemis qui l'entouraient,2 le roi dit au prophète Natân : « Vois donc ! J'habite une maison de cèdre et l'arche de Dieu habite sous la tente ! « 3 Natân répondit au roi : « Va et fais tout ce qui te tient à coeur, car Yahvé est avec toi. »4 Mais, cette même nuit, la parole de Yahvé fut adressée à Natân en ces termes :5 « Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé. Est-ce toi qui me construiras une maison pour que j'y habite ?6 Je n'ai jamais habité de maison depuis le jour où j'ai fait monter d'Egypte les Israélites jusqu'aujourd'hui, mais j'étais en camp volant sous une tente et un abri.7 Pendant tout le temps où j'ai voyagé avec tous les Israélites, ai-je dit à un seul des juges d'Israël, que j'avais institués comme pasteurs de mon peuple Israël : Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre ?8 Voici maintenant ce que tu diras à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé Sabaot. C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour être chef de mon peuple Israël.9 J'ai été avec toi partout où tu allais ; j'ai supprimé devant toi tous tes ennemis. Je te donnerai un grand nom comme le nom des plus grands de la terre.10 Je fixerai un lieu à mon peuple Israël, je l'y planterai, il demeurera en cette place, il ne sera plus ballotté et les méchants ne continueront pas à l'opprimer comme auparavant,11 depuis le temps où j'instituais des juges sur mon peuple Israël ; je te débarrasserai de tous tes ennemis. Yahvé t'annonce qu'il te fera une maison.12 Et quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, je maintiendrai après toi le lignage issu de tes entrailles (et j'affermirai sa royauté.13 C'est lui qui construira une maison pour mon Nom) et j'affermirai pour toujours son trône royal.14 Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils : s'il commet le mal, je le châtierai avec une verge d'homme et par les coups que donnent les humains.15 Mais ma faveur ne lui sera pas retirée comme je l'ai retirée à Saül, que j'ai écarté de devant toi.16 Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône sera affermi à jamais. »17 Natân communiqua à David toutes ces paroles et toute cette révélation.18 Alors le roi David entra et s'assit devant Yahvé, et il dit : « Qui suis-je, Seigneur Yahvé, et quelle est ma maison, pour que tu m'aies mené jusque là ?19 Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Yahvé, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir. Voilà le destin de l'homme, Seigneur Yahvé.20 Que David pourrait-il te dire de plus, alors que tu as toi-même distingué ton serviteur, Seigneur Yahvé !21 A cause de ta parole et selon ton coeur, tu as eu cette magnificence d'instruire ton serviteur.22 C'est pourquoi tu es grand, Seigneur Yahvé : il n'y a personne comme toi et il n'y a pas d'autre Dieu que toi seul, comme l'ont appris nos oreilles.23 Y a-t-il, comme ton peuple Israël, un autre peuple sur la terre qu'un dieu soit allé racheter pour en faire son peuple, pour le rendre fameux et opérer en sa faveur de grandes et terribles choses en chassant devant son peuple des nations et des dieux ?24 Tu as établi ton peuple Israël pour qu'il soit à jamais ton peuple, et toi, Yahvé, tu es devenu son Dieu.25 Maintenant, Yahvé Dieu, garde toujours la promesse que tu as faite à ton serviteur et à sa maison et agis comme tu l'as dit.26 Ton nom sera exalté à jamais et l'on dira : Yahvé Sabaot est Dieu sur Israël. La maison de ton serviteur David subsistera en ta présence.27 Car c'est toi, Yahvé Sabaot, Dieu d'Israël, qui as fait cette révélation à ton serviteur : Je te bâtirai une maison. Aussi ton serviteur a-t-il trouvé le courage de te faire cette prière.28 Oui, Seigneur Yahvé, c'est toi qui es Dieu, tes paroles sont vérité et tu fais cette belle promesse à ton serviteur.29 Consens donc à bénir la maison de ton serviteur, pour qu'elle demeure toujours en ta présence. Car c'est toi, Seigneur Yahvé, qui as parlé, et par ta bénédiction la maison de ton serviteur sera bénie à jamais. »

1 Samuel 28,1-25

Posted in attributs et noms divins, colère de Dieu, divination (incantation), ecouter (voix du Seigneur), immortalité de l'âme (souffle de vie), malédiction, péché (faute), pensée du monde (mondanité), peuple de Dieu (Israel, Juda), prière d'invocation, prophète, royauté en Israel, serment (vœux), vision (songe, extase) with tags on 3 mai 2013 by JL
Or, en ce temps-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes pour la guerre afin de combattre Israël, et Akish dit à David : « Sache bien que tu iras à l'armée avec moi, toi et tes hommes. »2 David dit à Akish : « Eh bien ! Tu sauras toi-même ce que fera ton serviteur. » Alors Akish dit à David : « Eh bien ! Je t'instituerai pour toujours mon garde du corps. »3 Samuel était mort, tout Israël avait fait son deuil et on l'avait enseveli à Rama, dans sa ville. Saül avait expulsé du pays les nécromants et les devins.4 Les Philistins se rassemblèrent, et vinrent camper à Shunem. Saül rassembla tout Israël et ils campèrent à Gelboé.5 Lorsque Saül vit le camp philistin, il eut peur et son coeur trembla fort.6 Saül consulta Yahvé, mais Yahvé ne lui répondit pas, ni par les songes, ni par les sorts, ni par les prophètes.7 Saül dit alors à ses serviteurs : « cherchez-moi une femme qui pratique la divination pour que j'aille chez elle la consulter. » Ses serviteurs lui répondirent : « Il y a une femme qui pratique la divination à En-Dor ».8 Saül se déguisa et endossa d'autres vêtements, puis il partit avec deux hommes et ils arrivèrent de nuit chez la femme. Il lui dit :  » je t'en prie, pratique pour moi la divination et évoque pour moi celui que je te dirai. »9 La femme lui dit : « Voyons, tu sais toi-même ce qu'a fait Saül et comment il a supprimé du pays les nécromants et les devins. Pourquoi tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ? »10 Alors Saül lui fit ce serment par Yahvé : « Par la vie de Yahvé, tu n'encourras aucun blâme pour cette affaire. »11 La femme demanda : « Qui faut-il évoquer pour toi ? », et il répondit : « Evoque-moi Samuel. »12 Alors la femme vit Samuel et, poussant un grand cri, elle dit à Saül : « Pourquoi m'as-tu trompée ? Tu es Saül ! »13 Le roi lui dit : « N'aie pas peur ! Mais que vois-tu ? » Et la femme répondit à Saül : »Je vois un dieu qui monte de la terre. »14 Saül lui demanda : « Quelle apparence a-t-il ? », et la femme répondit : « C'est un vieillard qui monte, il est drapé dans un manteau. » Alors Saül sut que c'était Samuel, et s'inclinant face contre terre, il se prosterna.15 Samuel dit à Saül : « Pourquoi m'as-tu dérangé en me faisant évoquer ?  » Saül dit : « Je suis dans une grande angoisse. Les Philistins me font la guerre et Dieu s'est détourné de moi, il ne répond plus, ni par les prophètes, ni en songe. Alors je t'ai appelé pour que tu m'indiques ce que je dois faire. »16 Samuel dit : « Pourquoi me consulter, quand Yahvé s'est détourné de toi et est devenu ton adversaire ?17 Yahvé a fait pour un autre comme il t'avait dit par mon entremise : il a arraché de ta main la royauté et l'a donnée à ton prochain, David,18 parce que tu n'as pas écouté la voie de Yahvé, et que tu n'as pas satisfait l'ardeur de sa colère contre Amaleq. C'est pour cela que Yahvé t'a traité de la sorte aujourd'hui.19 De plus, Yahvé livrera avec toi Israël aux mains des Philistins ; demain, toi et tes fils, vous serez avec moi ; l'armée d'Israël aussi, Yahvé la livrera aux mains des Philistins. »20 Aussitôt, Saül tomba à terre de tout son long. Il était terrifié par les paroles de Samuel ; de plus il était sans force, n'ayant rien mangé de tout le jour et de toute la nuit.21 La femme vint à Saül, et, le voyant épouvanté, elle lui dit : »Vois, ta servante t'a obéi, j'ai risqué ma vie et j'ai obéi aux ordres que tu m'avais donnés.22 Maintenant, je t'en prie, écoute à ton tour la voix de ta servante : laisse-moi te servir un morceau de pain et mange ; ainsi tu auras des forces pour te remettre en route. »23 Saül refusa : « Je ne mangerai pas », dit-il. Mais ses serviteurs le pressèrent, ainsi que la femme, et il les écouta. Il se leva de terre et s'assit sur le divan.24 La femme avait chez elle un veau à l'engrais. Vite, elle l'abattit et, prenant de la farine, elle pétrit et fit cuire des pains sans levain.25 Elle servit Saül et ses gens. Ils mangèrent, puis se levèrent et partirent cette même nuit.

1 Samuel 25,1-44

Posted in bénédiction, conscience (examen), enfer (géhenne, vallée du Cédron), immortalité de l'âme (souffle de vie), royauté en Israel with tags on 2 mai 2013 by JL
Samuel mourut. Tout Israël s'assembla et fit son deuil ; on l'ensevelit chez lui à Rama. David partit et descendit au désert de Maôn.2 Il y avait à Maôn un homme, qui avait ses affaires à Karmel ; c'était un homme très riche, il avait mille moutons et mille chèvres, et il était alors à Karmel pour la tonte de son troupeau.3 L'homme se nommait Nabal et sa femme, Abigayil ; mais alors que la femme était pleine de bon sens et belle à voir, l'homme était brutal et malfaisant ; il était Calébite.4 David, ayant appris au désert que Nabal tondait son troupeau,5 envoya dix garçons auxquels il dit : « Montez à Karmel, rendez-vous chez Nabal et saluez-le de ma part.6 Vous parlerez ainsi à mon frère : Salut à toi, salut à ta maison, salut à tout ce qui t'appartient !7 Maintenant, j'apprends que tu as les tondeurs. Or tes bergers ont été avec nous, nous ne les avons pas molestés et rien de ce qui leur appartenait n'a disparu, tout le temps qu'ils furent à Karmel.8 Interroge tes serviteurs et ils te renseigneront. Puissent les garçons trouver bon accueil auprès de toi, car nous sommes venus un jour de fête. Donne, je te prie, ce que tu as sous la main à tes serviteurs et à ton fils David. »9 Les garçons de David, étant arrivés, redirent toutes ces paroles à Nabal de la part de David et attendirent.10 Mais Nabal, s'adressant aux serviteurs de David, leur dit : « Qui est David, qui est le fils de Jessé ? Il y a aujourd'hui trop de serviteurs qui se sauvent de chez leurs maîtres.11 Je vais peut-être prendre mon pain, mon vin, ma viande que j'ai abattue pour mes tondeurs et en faire cadeau à des gens qui viennent je ne sais d'où ! « 12 Les garçons de David rebroussèrent chemin et s'en retournèrent. A leur arrivée, ils répétèrent toutes ces paroles à David.13 Alors David dit à ses hommes : « Que chacun ceigne son épée !  » Ils ceignirent chacun son épée, David aussi ceignit la sienne, et 400 hommes environ partirent à la suite de David, tandis que 200 restaient près des bagages.14 Or Abigayil, la femme de Nabal, avait été avertie par l'un des serviteurs, qui lui dit : « David a envoyé, du désert, des messagers pour saluer notre maître, mais celui-ci s'est jeté sur eux.15 Pourtant ces gens ont été très bons pour nous, ils ne nous ont pas molestés et nous n'avons rien perdu, tout le temps que nous avons circulé près d'eux, quand nous étions dans la campagne.16 Nuit et jour, ils ont été comme un rempart autour de nous, tout le temps que nous fûmes avec eux à paître le troupeau.17 Reconnais maintenant et vois ce que tu dois faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est une affaire réglée, et c'est un vaurien à qui on ne peut rien dire. »18 Vite Abigayil prit 200 pains, deux outres de vin, cinq moutons apprêtés, cinq boisseaux de grain rôti, cent grappes de raisin sec, 200 gâteaux de figues, qu'elle chargea sur des ânes.19 Elle dit à ses serviteurs : « Passez devant, et moi je vous suis », mais elle ne prévint pas Nabal, son mari.20 Tandis que, montée sur un âne, elle descendait derrière un repli de la montagne, David et ses hommes descendaient vis-à-vis d'elle et elle les rencontra.21 Or David s'était dit : « C'est donc en vain que j'ai protégé dans le désert tout ce qui était à ce bonhomme et que rien de ce qui lui appartenait n'a disparu ! Il me rend le mal pour le bien !22 Que Dieu fasse à David ce mal et qu'il ajoute cet autre si, d'ici à demain matin, je laisse de tous les siens subsister un seul mâle. »23 Dès qu'Abigayil aperçut David, elle se hâta de descendre de l'âne et, tombant sur la face devant David, elle se prosterna jusqu'à terre.24 Se jetant à ses pieds, elle dit : « Que la faute soit sur moi, Monseigneur ! Puisse ta servante parler à tes oreilles et daigne écouter les paroles de ta servante !25 Que Monseigneur ne fasse pas attention à ce vaurien, à ce Nabal, car il porte bien son nom : il s'appelle La Brute et vraiment il est abruti. Mais moi, ta servante, je n'avais pas vu les garçons que Monseigneur avait envoyés.26 Maintenant, Monseigneur, par la vie de Yahvé et ta propre vie, par Yahvé qui t'a empêché d'en venir au sang et de te faire justice de ta propre main, que deviennent comme Nabal tes ennemis et ceux qui cherchent du mal à Monseigneur !27 Quant à ce présent que ta servante apporte à Monseigneur, qu'il soit remis aux garçons qui marchent sur les pas de Monseigneur.28 Pardonne, je t'en prie, l'offense de ta servante ! Aussi bien, Yahvé assurera à Monseigneur une maison durable, car Monseigneur combat les guerres de Yahvé et, au long de ta vie, on ne trouve pas de mal en toi.29 Et si un homme se lève pour te poursuivre et attenter à ta vie, l'âme de Monseigneur sera ensachée dans le sachet de vie auprès de Yahvé ton Dieu, tandis que l'âme de tes ennemis, il la lancera au creux de la fronde.30 Lors donc que Yahvé aura accompli pour Monseigneur tout le bien qu'il a dit à ton propos et lorsqu'il t'aura établi chef sur Israël,31 que ce ne soit pas pour toi un trouble et un remords pour Monseigneur d'avoir versé en vain le sang et de s'être fait justice de sa main. Quand Yahvé aura fait du bien à Monseigneur, souviens-toi de ta servante. »32 David répondit à Abigayil : « Béni soit Yahvé, Dieu d'Israël, qui t'a envoyée aujourd'hui à ma rencontre.33 Bénie soit ta sagesse et bénie sois-tu, pour m'avoir retenu aujourd'hui d'en venir au sang et de me faire justice de ma propre main !34 Mais, par la vie de Yahvé, Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal, si tu n'étais pas venue aussi vite au-devant de moi, je jure que, d'ici au lever du matin, il ne serait pas resté à Nabal un seul mâle. »35 David reçut ce qu'elle lui avait apporté et il lui dit : « Remonte en paix chez toi. Vois : je t'ai exaucée et je t'ai fait grâce. »36 Quand Abigayil arriva chez Nabal, il festoyait dans sa maison. Un festin de roi : Nabal était en joie et complètement ivre ; aussi, jusqu'au lever du jour, elle ne lui révéla rien.37 Le matin, quand Nabal eut cuvé son vin, sa femme lui raconta cette affaire : alors son coeur mourut dans sa poitrine et il devint comme une pierre.38 Une dizaine de jours plus tard, Yahvé frappa Nabal et il mourut.39 Ayant appris que Nabal était mort, David dit : « Béni soit Yahvé qui m'a rendu justice pour l'injure que j'avais reçue de Nabal et qui a retenu son serviteur de commettre le mal. Yahvé a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa propre tête. » David envoya demander Abigayil en mariage.40 Les serviteurs de David vinrent donc trouver Abigayil à Karmel et lui dirent : « David nous a envoyés vers toi pour te prendre comme sa femme. »41 D'un mouvement, elle se prosterna la face contre terre et dit : « Ta servante est comme une esclave, pour laver les pieds des serviteurs de Monseigneur. »42 Vite, Abigayil se releva et monta sur un âne ; suivie par cinq de ses servantes, elle partit derrière les messagers de David et elle devint sa femme.43 David avait aussi épousé Ahinoam de Yizréel, et il les eut toutes deux pour femmes.44 Saül avait donné sa fille Mikal, femme de David, à Palti, fils de Layish, de Gallim.