Archive for the indulgence (intercession) Category

Daniel 3,1-50

Posted in abondance, adoration (contemplation), alliance, ange (chérubins), bénédiction, chemin (voie du Seigneur), commandements (préceptes, décrets), consacré (consécration), droiture, encens (odeur agréable à Dieu), espérance, face de Dieu (visage), fécondité (prospérité, postérité), gloire de Dieu, honte (humiliation), humilité (humble), idolâtrie, indulgence (intercession), Jérusalem (Sion), jugement, justice (justification, juste), kénose (abaissement, cœur brisé), libération (délivrance, joug), mal (méchanceté), offrande (prémisse et autres), pardon (miséricorde, pitié), passage de la mort, péché (faute), peuple de Dieu (Israel, Juda), prière de louange, pureté du coeur, sacrifice d'holocauste et communion, source d'eau vive (rosée, pluie), vérité, Yahvé (nom du Seigneur, Je Suis) with tags on 26 février 2014 by JL

01Le roi Nabucodonosor fit une statue d’or : elle était haute de soixante coudées, large de six coudées. Il l’érigea dans la plaine de Doura, dans la province de Babylone.

02 Le roi Nabucodonosor fit rassembler les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les juges, les magistrats et tous les fonctionnaires des provinces, pour qu’ils viennent à l’inauguration de la statue érigée par le roi Nabucodonosor.

03 Alors, les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les conseillers, les trésoriers, les juges, les magistrats et tous les fonctionnaires des provinces se rassemblèrent pour l’inauguration de la statue qu’avait érigée le roi Nabucodonosor. Ils se tenaient là, debout, devant la statue que le roi Nabucodonosor avait érigée.

04 Le crieur public proclama avec force : « Vous, peuples, nations et gens de toutes langues, on vous l’ordonne :

05 Quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or que le roi Nabucodonosor a érigée.

06 Celui qui ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté immédiatement au milieu d’une fournaise de feu ardent. »

07 Alors, à l’instant même où tous entendirent le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments, tous les peuples, nations et gens de toutes langues se prosternèrent et adorèrent la statue d’or que le roi Nabucodonosor avait érigée.

08 Là-dessus, à ce moment, des devins s’approchèrent pour dénoncer les Juifs.

09 Prenant la parole, ils dirent à Nabucodonosor : « Ô roi, puisses-tu vivre à jamais !

10 Toi, ô roi, tu as ordonné que tout homme qui entendrait le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments se prosternerait pour adorer la statue d’or.

11 Celui qui ne se prosternerait pas et n’adorerait pas serait jeté au milieu d’une fournaise de feu ardent.

12 Tu as confié l’administration de la province de Babylone à des Juifs : Sidrac, Misac et Abdénago. Eh bien, ô roi, ces hommes n’ont pas tenu compte de toi ! Ils ne servent pas tes dieux, ils n’adorent pas la statue d’or que tu as érigée. »

13 Alors Nabucodonosor, pris d’une violente colère, ordonna qu’on lui amène Sidrac, Misac et Abdénago. Et ces hommes furent amenés devant le roi.

14 Le roi Nabucodonosor leur parla ainsi : « Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?

15 Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j’ai faite, quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments ? Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »

16 Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n’est pas à nous de te répondre.

17 Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.

18 Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »

19 Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire.

20 Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.

21 Alors, on ligota ces hommes, vêtus de leurs manteaux, de leurs tuniques, de leurs bonnets et de leurs autres vêtements, et on les jeta dans la fournaise de feu ardent.

22 Là-dessus, comme l’ordre du roi était strict et la fournaise extrêmement chauffée, la flamme brûla à mort les hommes qui y portaient Sidrac, Misac et Abdénago.

23 Et ces trois hommes, Sidrac, Misac et Abdénago, tombèrent, ligotés, au milieu de la fournaise de feu ardent.

24 Or ils marchaient au milieu des flammes, ils louaient Dieu et bénissaient le Seigneur.

25 Azarias, debout, priait ainsi ; au milieu du feu, ouvrant la bouche, il dit :

26 « Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, loué sois-tu, glorifié soit ton nom pour les siècles !

27 Oui, tu es juste en tout ce que tu as fait ! [Toutes tes œuvres sont vraies ; ils sont droits, tes chemins, et tous tes jugements sont vérité.

28 Tes sentences de vérité, tu les as exécutées par tout ce que tu nous as infligé, à nous et à Jérusalem, la ville sainte de nos pères. Avec vérité et justice, tu as infligé tout cela à cause de nos péchés.]

29 Car nous avons péché ; quand nous t’avons quitté, nous avons fait le mal : en tout, nous avons failli. [

30 Nous n’avons pas écouté tes commandements, nous n’avons pas observé ni accompli ce qui nous était commandé pour notre bien.

31 Oui, tout ce que tu nous as infligé, tout ce que tu nous as fait, tu l’as fait par un jugement de vérité.

32 Tu nous as livrés aux mains de nos ennemis, gens sans loi, les plus odieux des renégats, à un roi injuste, le pire de toute la terre.

33 Maintenant, nous ne pouvons plus ouvrir la bouche : ceux qui te servent et qui t’adorent n’ont plus en partage que la honte et l’injure.]

34 À cause de ton nom, ne nous livre pas pour toujours et ne romps pas ton alliance.

35 Ne nous retire pas ta miséricorde, à cause d’Abraham, ton ami, d’Isaac, ton serviteur, et d’Israël que tu as consacré.

36 Tu as dit que tu rendrais leur descendance aussi nombreuse que les astres du ciel, que le sable au rivage des mers.

37 Or nous voici, ô Maître, le moins nombreux de tous les peuples, humiliés aujourd’hui sur toute la terre, à cause de nos péchés.

38 Il n’est plus, en ce temps, ni prince ni chef ni prophète, plus d’holocauste ni de sacrifice, plus d’oblation ni d’offrande d’encens, plus de lieu où t’offrir nos prémices pour obtenir ta miséricorde.

39 Mais, avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous,

40 comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers. Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi.

41 Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face.

42 Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde.

43 Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur.

44 Qu’ils soient tous confondus, ceux qui causent du tort à tes serviteurs ! Qu’ils soient couverts de honte, privés de tout pouvoir, et que leur force soit brisée !

45 Qu’ils sachent que toi, tu es le Seigneur, le seul Dieu, glorieux sur toute la terre ! »

46 Les serviteurs du roi qui les avaient jetés dans la fournaise ne cessaient d’alimenter le feu avec du bitume, de la poix, de l’étoupe et des sarments,

47 et la flamme s’élevait de quarante-neuf coudées au-dessus de la fournaise.

48 En se propageant, elle brûla ceux des Chaldéens qu’elle trouva autour de la fournaise.

49 Mais l’ange du Seigneur était descendu dans la fournaise en même temps qu’Azarias et ses compagnons ; la flamme du feu, il l’écarta de la fournaise

50 et fit souffler comme un vent de rosée au milieu de la fournaise. Le feu ne les toucha pas du tout, et ne leur causa ni douleur ni dommage.

 

Ecclésiastique 17,1-32

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Le Seigneur a tiré l’homme de la terre pour l’y renvoyer ensuite.2 Il a assigné aux hommes un nombre précis de jours et un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur terre.3 Il les a revêtus de force, comme lui-même, à son image il les a créés.4 A toute chair il a inspiré la terreur de l’homme, pour qu’il domine bêtes sauvages et oiseaux.5 Ils reçurent l’usage des cinq pouvoirs du Seigneur, comme sixième, l’intelligence leur fût donnée en partage et comme septième la raison, interprète de ses pouvoirs.6 Il leur forma une langue, des yeux, des oreilles, il leur donna un coeur pour penser.7 Il les remplit de science et d’intelligence et leur fit connaître le bien et le mal.8 Il mit sa lumière dans leur coeur pour leur montrer la grandeur de ses oeuvres.9 Et il leur donna de célébrer éternellement ses merveilles.10 Ils loueront son saint nom, racontant la grandeur de ses oeuvres.11 Il leur accorda encore la connaissance, il les gratifia de la loi de la vie :12 il a conclu avec eux une alliance éternelle et leur a fait connaître ses jugements ;13 leurs yeux contemplèrent la grandeur de sa majesté, leurs oreilles entendirent la magnificence de sa voix.14 Il leur dit : « Gardez-vous de tout mal », il leur donna des commandements chacun à l’égard de son prochain.15 Leur conduite est toujours devant lui, jamais cachée à ses regards.16 Dès la jeunesse leurs voies les mènent au mal et ils ne purent changer leur coeur de pierre en un coeur de chair, car dans la répartition des peuples et de toute la terre,17 A chaque peuple il a préposé un prince, mais Israël est la portion du Seigneur.18 son premier-né qu’il nourrit de discipline, auquel il dispense la lumière de son amour sans l’abandonner.19 Toutes leurs actions sont devant lui comme le soleil, ses regards sont assidus à observer leur conduite.20 Leurs injustices ne lui sont point cachées, tous leurs péchés sont devant le Seigneur.21 Mais le Seigneur est bon et connaît sa créature, il ne les détruit ni ne les abandonne, mais les épargne.22 L’aumône d’un homme est pour lui comme un sceau, il conserve un bienfait comme la pupille de l’oeil.23 Un jour il se lèvera et les récompensera, sur leur tête il fera venir leur récompense.24 Mais à ceux qui se repentent il accorde un retour, il réconforte ceux qui ont perdu l’espérance.25 Convertis-toi au Seigneur et renonce à tes péchés, implore-le bien en face, cesse de l’offenser.26 Reviens vers le Très-Haut, détourne-toi de l’injustice et hais vigoureusement l’iniquité.27 Car qui louera le Très-Haut dans le shéol, si les vivants ne lui rendent gloire ?28 La louange est inconnue des morts comme de ceux qui ne sont pas, celui qui a vie et santé glorifie le Seigneur.29 Qu’elle est grande la miséricorde du Seigneur, son indulgence pour ceux qui se tournent vers lui !30 Car l’homme ne peut tout avoir, puisque le fils d’homme n’est pas immortel.31 Quoi de plus lumineux que le soleil ? Pourtant il disparaît. La chair et le sang ne peuvent nourrir que malice.32 C’est lui qui surveille les puissances en haut des cieux, et tous les hommes ne sont que terre et cendre.

2 Maccabées 12,1-45

Posted in attributs et noms divins, idolâtrie, impiété, indulgence (intercession), libération (délivrance, joug), omniscience divine, péché (faute), puissance divine, pur et impur (souillure), résurrection, sacrifice pour les péchés (expiation) with tags on 26 décembre 2013 by JL

Ces traités conclus, Lysias revint chez le roi, tandis que les Juifs se remettaient aux travaux des champs.2 Parmi les stratèges en place, Timothée et Apollonius, fils de Gennéos, et aussi Hiéronyme et Démophon, à qui s’ajoutait Nikanor le Cypriarque, ne laissaient goûter aux Juifs ni repos, ni tranquillité.3 Les habitants de Joppé commirent un acte particulièrement impie. Ils invitèrent les Juifs domiciliés chez eux à monter avec leurs femmes et leurs enfants sur des barques qu’ils avaient préparées eux-mêmes, comme si nulle inimitié n’existait à leur égard.4 Sur l’assurance d’un décret rendu par le peuple de la ville, les Juifs acceptèrent comme des gens désireux de la paix et sans défiance, mais quand ils furent au large, on les coula à fond au nombre d’au moins 200.5 Dès que Judas eut appris la cruauté commise contre les gens de sa nation, il fit savoir ses ordres à ceux qui étaient avec lui,6 et, après avoir invoqué Dieu, le juge équitable, il marcha contre les meurtriers de ses frères. De nuit, il incendia le port, brûla les vaisseaux et passa au fil de l’épée ceux qui y avaient cherché un refuge.7 Mais la place ayant été fermée, il partit dans le dessein d’y revenir pour extirper toute la cité des Joppites.8 Averti que ceux de Iamnia voulaient jouer le même tour aux Juifs qui habitaient parmi eux,9 il attaqua de nuit les Iamnites, incendia le port avec la flotte, de telle sorte que les lueurs des flammes furent aperçues jusqu’à Jérusalem quoique distante de 240 stades.10 Il s’était éloigné de là de neuf stades dans une marche contre Timothée, lorsque tombèrent sur lui des Arabes au nombre d’au moins 5.000 hommes de pied et 500 cavaliers.11 Un violent combat s’étant engagé, et les soldats de Judas l’ayant emporté avec l’aide de Dieu, les nomades vaincus demandèrent à Judas de leur donner la main droite, promettant de lui livrer du bétail et de lui être utiles en tout le reste.12 Comprenant qu’en réalité ils pourraient lui rendre beaucoup de services, Judas consentit à faire la paix avec eux et, après qu’on se fut donné la main, ils se retirèrent sous la tente.13 Judas attaqua aussi une certaine ville forte, entourée de remparts, habitée par un mélange de nations et dont le nom était Kaspîn.14 Confiants dans la puissance de leurs murs et leurs dépôts de vivres, les assiégés se montraient grossiers à l’excès envers Judas et les siens, joignant aux insultes les blasphèmes et des propos impies.15 Judas et ses compagnons, ayant invoqué le grand Souverain du monde qui sans béliers ni machines de guerre renversa Jéricho au temps de Josué, assaillirent le mur avec férocité.16 Devenus maîtres de la ville par la volonté de Dieu, ils firent un carnage indescriptible, au point que l’étang voisin, large de deux stades, paraissait rempli par le sang qui y avait coulé.17 Comme ils s’étaient éloignés à 750 stades de là, ils atteignirent le Charax, chez les Juifs appelés Toubiens.18 Quant à Timothée, ils ne le trouvèrent point dans ces parages, car il avait quitté les lieux sans avoir rien fait, mais non sans avoir laissé sur un certain point une très forte garnison.19 Dosithée et Sosipater, généraux du Maccabée, s’y rendirent et tuèrent les hommes laissés par Timothée dans la forteresse au nombre de plus de 10.000.20 Maccabée, de son côté, ayant distribué ses troupes en cohortes, nomma ceux qui seraient à leur tête et s’élança contre Timothée, qui avait autour de lui 120.000 fantassins et 2.500 cavaliers.21 Informé de l’approche de Judas, Timothée envoya tout d’abord les femmes, les enfants et le reste des bagages au lieu dit le Karnion, car la place était inexpugnable et difficile d’accès à cause des passes étroites de toute la contrée.22 La cohorte de Judas parut la première : l’épouvante s’étant emparée de l’ennemi, ainsi que la crainte que leur inspirait la manifestation de Celui qui voit tout, ils prirent la fuite en tous sens, de telle sorte que souvent ils se blessaient entre eux et se transperçaient de leurs propres épées.23 Judas les poursuivit avec une vigueur extrême, embrochant ces criminels dont il fit périr jusqu’à 30.000 hommes.24 Timothée, étant tombé lui-même aux mains des gens de Dosithée et de Sosipater, les conjura avec beaucoup d’artifice de le laisser aller sain et sauf, affirmant qu’il avait en son pouvoir des parents et même des frères de beaucoup d’entre eux, à qui il pourrait arriver d’être supprimés.25 Quand il les eut persuadés par de longs discours qu’il leur restituerait ces hommes sains et saufs en vertu de l’engagement qu’il prenait, ils le relâchèrent pour sauver leurs frères.26 S’étant rendu au Karnion et à l’Atargatéion, Judas égorgea 25.000 hommes.27 Après leur désastre (et leur perte), il conduisit son armée contre Ephrôn, ville forte où habitait Lysanias. De robustes jeunes gens, rangés devant les murailles, combattaient avec vigueur, et, à l’intérieur, il y avait des quantités de machines et de projectiles en réserve.28 Mais, ayant invoqué le Souverain qui brise par sa puissance les forces des ennemis, les Juifs se rendirent maîtres de la ville et couchèrent sur le sol, parmi ceux qui s’y trouvaient, environ 25.000 hommes.29 Partis de là, ils foncèrent sur Scythopolis, à 600 stades de Jérusalem.30 Mais les Juifs qui s’y étaient fixés, ayant attesté que les Scythopolites avaient eu pour eux de la bienveillance et leur avaient réservé un accueil humain au temps du malheur,31 Judas et les siens remercièrent ces derniers et les engagèrent à se montrer encore à l’avenir bien disposés pour leur race. Ils arrivèrent à Jérusalem très peu avant la fête des Semaines.32 Après la fête appelée Pentecôte, ils foncèrent contre Gorgias, stratège de l’Idumée.33 Celui-ci sortit à la tête de 3.000 fantassins et 400 cavaliers,34 qui engagèrent une bataille rangée où il arriva qu’un certain nombre de Juifs succombèrent.35 Le dénommé Dosithée, cavalier du corps des Toubiens, homme vaillant, se rendit maître de la personne de Gorgias et, l’ayant saisi par la chlamyde, il l’entraînait de force en vue de capturer vivant ce maudit, mais un cavalier thrace, se jetant sur Dosithée, lui trancha l’épaule, et Gorgias s’enfuit à Marisa.36 Cependant ceux qui se trouvaient avec Esdrias combattaient depuis longtemps et tombaient d’épuisement. Judas supplia le Seigneur de se montrer leur allié et leur guide dans le combat.37 Entonnant ensuite à pleine voix dans la langue des pères le cri de guerre avec des hymnes, il mit en déroute les gens de Gorgias.38 Judas, ayant ensuite rallié son armée, se rendit à la ville d’Odollam et, le septième jour de la semaine survenant, ils se purifièrent selon la coutume et célébrèrent le sabbat en ce lieu.39 Le jour suivant, on vint trouver Judas (au temps où la nécessité s’en imposait) pour relever les corps de ceux qui avaient succombé et les inhumer avec leurs proches dans le tombeau de leurs pères.40 Or ils trouvèrent sous la tunique de chacun des morts des objets consacrés aux idoles de Iamnia et que la Loi interdit aux Juifs. Il fut donc évident pour tous que cela avait été la cause de leur mort.41 Tous donc, ayant béni la conduite du Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées,42 se mirent en prière pour demander que le péché commis fût entièrement pardonné, puis le valeureux Judas exhorta la troupe à se garder pure de tout péché, ayant sous les yeux ce qui était arrivé à cause de la faute de ceux qui étaient tombés.43 Puis, ayant fait une collecte d’environ 2.000 drachmes, il l’envoya à Jérusalem afin qu’on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d’après le concept de la résurrection.44 Car, s’il n’avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts,45 et s’il envisageait qu’une très belle récompense est réservée à ceux qui s’endorment dans la piété, c’était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché.

Tobie 5,1-22

Posted in ange (chérubins), attributs et noms divins, ciel (cieux), confiance en Dieu, famine (sécheresse spirituelle), indulgence (intercession), lumière (lampe), providence, shéol (hades, séjour des morts) with tags on 25 novembre 2013 by JL

Alors Tobie répondit à son père Tobit : « Je ferai, père, tout ce que tu m'as commandé.2 Seulement, comment faire pour lui reprendre ce dépôt ? Lui ne me connaît pas, et moi, je ne le connais pas non plus. Quel signe de reconnaissance vais-je lui donner, pour qu'il me croie et qu'il me remette l'argent ? De plus, je ne sais pas les routes à prendre pour ce voyage en Médie. »3 Alors Tobit répondit à son fils Tobie : « Nous avons échangé nos signatures sur un billet, et je l'ai coupé en deux pour que nous en ayons chacun la moitié. J'ai pris l'une, et j'ai mis l'autre avec l'argent. Dire que cela fait vingt ans que j'ai mis cet argent en dépôt ! Maintenant, mon enfant, cherche-toi quelqu'un de sérieux pour compagnon de voyage, il sera à nos frais jusqu'à ton retour ; et puis va toucher cet argent chez Gabaël. »4 Tobie sortit, en quête d'un bon guide capable de venir avec lui en Médie. Dehors, il trouva Raphaël, l'ange, debout face à lui, sans se douter que c'était un ange de Dieu.5 Il lui dit : « D'où es-tu, mon ami ?  » L'ange répondit : « Je suis l'un des Israélites tes frères, je suis venu chercher du travail par là. » Tobie lui dit : « Sais-tu la route pour aller en Médie ? « 6 L'autre répondit : « Bien sûr ! J'y ai été plusieurs fois, je connais tous les chemins par coeur. Je suis allé fréquemment en Médie, j'ai été reçu chez Gabaël, l'un de nos frères qui habites à Rhagès de Médie. Il faut bien deux jours de marche normale, d'Ecbatane à Rhagès ; Rhagès est situé dans la montagne, et Ecbatane est au milieu de la plaine. »7 Tobie lui dit : « Attends-moi, mon ami, que j'aille prévenir mon père : j'ai besoin que tu viennes avec moi, je te paierai tes journées. »8 L'autre répondit : « Bien, j'attends. Seulement ne sois pas long. »9 Tobie alla prévenir son père qu'il avait trouvé quelqu'un de leurs frères israélites. Et le père dit : « Présente-le moi, que je m'informe de sa famille et de sa tribu. Il faut voir si l'on peut compter sur lui pour t'accompagner, mon enfant. » Tobie sortit donc l'appeler : « Mon ami, dit-il, mon père te demande. »10 L'ange entra dans la maison. Tobit salua le premier, et l'autre lui répondit par des souhaits de bonheur. Tobit reprit : « Puis-je encore avoir du bonheur ? Je suis un aveugle, je ne vois plus l'éclat du ciel, je suis plongé dans l'obscurité, comme les morts qui ne contemplent plus la lumière. Je suis un enterré vivant, j'entends la voix des gens sans les voir. » L'ange lui dit : « Aie confiance, Dieu ne tardera pas à te guérir. Aie confiance !  » Tobit lui dit : « Mon fils Tobie désire aller en Médie. Veux-tu te joindre à lui comme guide ? Frère, je te paierai. » Il répondit : « Je veux bien l'accompagner, je sais tous les chemins, je suis souvent allé en Médie, j'en ai traversé toutes les plaines et les montagnes, et j'en connais toutes les pistes. »11 Tobit dit : « Frère, de quelle famille et de quelle tribu es-tu ? Veux-tu me l'indiquer, frère » —12 « Que peut te faire ma tribu » — « Je veux savoir pour de bon de qui tu es fils et quel est ton nom » —13 « Je suis Azarias, fils d'Ananias le grand, l'un de tes frères » —14 « Sois le bienvenu, salut, frère ! Ne te froisse pas si j'ai désiré connaître ta vraie famille : il se trouve que tu es mon parent, de belle et bonne lignée. Je connais Ananias et Nathân, les deux fils de Séméias le grand. Ils venaient avec moi à Jérusalem, nous y avons adoré ensemble, et ils n'ont pas quitté la bonne route. Tes frères sont des hommes de bien, tu es de bonne souche : sois le bienvenu ! « 15 Il poursuivit : « Je t'engage pour une drachme par jour, avec ton entretien, comme pour mon fils. Voyage donc avec mon fils,16 et je dépasserai le prix convenu. » L'ange répondit : « Je ferai le voyage avec lui. Ne crains rien. Notre départ se passera bien, et notre retour aussi, parce que la route est sûre. »17 Tobit lui dit : « Sois béni, frère !  » Puis il s'adressa à son fils : « Mon enfant, dit-il, prépare ce qu'il te faut pour le voyage, et pars avec ton frère. Que le Dieu qui est dans les cieux vous protège là-bas, et qu'il vous ramène sains et saufs auprès de moi ! Que son ange vous accompagne de sa protection, mon enfant !  » Tobie sortit pour se mettre en route, et il embrassa son père et sa mère. Tobit lui dit : « Bon voyage ! « 18 Sa mère pleura, et elle dit à Tobit : « Pourquoi as-tu décidé le départ de mon enfant ? N'est-ce pas lui le bâton de notre main, lui qui va et vient devant nous ?19 J'espère que l'argent ne passe pas avant tout, mais qu'il ne compte pas à côté de notre enfant.20 Le mode de vie que Dieu nous avait donné nous suffisait bien. »21 Il lui dit : « Ne te fais pas des idées ! Notre enfant ira bien en partant, il ira encore bien en rentrant à la maison. Le jour où il te reviendra, tes yeux verront qu'il va toujours très bien. Ne te fais pas des idées, n'aie pas d'inquiétude pour eux, ma soeur.22 Un bon ange l'accompagnera, il fera bon voyage, et il reviendra en bien bonne santé !  »

Néhémie 5,1-19

Posted in détresse (désespoir), indulgence (intercession), remparts (murailles) with tags on 24 novembre 2013 by JL

Une grande plainte s'éleva parmi les gens du peuple et leurs femmes contre leurs frères juifs.2 Les uns disaient : « Nous devons donner en gage nos fils et nos filles pour recevoir du blé, manger et vivre. »3 D'autres disaient : « Nous devons engager nos champs, nos vignes et nos maisons pour recevoir du blé pendant la famine. »4 D'autres encore disaient : « Pour acquitter l'impôt roi, nous avons dû emprunter de l'argent sur nos champs et nos vignes ;5 et alors que nous avons la même chair que nos frères, que nos enfants valent les leurs, nous devons livrer en esclavage nos fils et nos filles ; il en est, parmi nos filles, qui sont asservies ! Nous n'y pouvons rien, puisque nos champs et nos vignes sont déjà à d'autres. »6 Je me mis fort en colère quand j'entendis leur plainte et ces paroles.7 Ayant délibéré en moi-même, je tançai les grands et les magistrats en ces termes : « Quel fardeau chacun de vous impose à son frère !  » Et convoquant contre eux une grande assemblée,8 je leur dis : « Nous avons, dans la mesure de nos moyens, racheté nos frères juifs qui s'étaient vendus aux nations. Et c'est vous maintenant qui vendez vos frères pour que nous les rachetions !  » Ils gardèrent le silence et ne trouvèrent rien à répliquer.9 Je poursuivis : « Ce que vous faites là n'est pas bien. Ne voulez-vous pas marcher dans la crainte de notre Dieu, pour éviter les insultes des nations, nos ennemies ?10 Moi aussi, mes frères et mes gens, nous leur avons prêté de l'argent et du blé. Eh bien ! faisons abandon de cette dette.11 Restituez-leur sans délai leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et remettez-leur la dette de l'argent, du blé, du vin et de l'huile que vous leur avez prêtés. »12 Ils répondirent : « Nous restituerons ; nous n'exigerons plus rien d'eux ; nous agirons comme tu l'as dit. »13 Puis je secouai le pli de mon vêtement en disant : « Que Dieu secoue de la sorte, hors de sa maison et de son bien, tout homme qui ne tiendra pas cette parole : qu'il soit ainsi secoué et vidé !  » Et toute l'assemblée répondit : « Amen !  » et loua Yahvé. Et le peuple agit suivant cet engagement.14 Bien plus, depuis le jour où le roi m'institua gouverneur au pays de Juda, de la vingtième à la trente-deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, moi et mes frères n'avons jamais mangé la provende du gouverneur.15 Or les anciens gouverneurs, qui m'ont précédé, pressuraient le peuple : ils lui prenaient chaque jour, pour la provende, 40 sicles d'argent ; leurs serviteurs aussi opprimaient le peuple. Moi au contraire je n'ai jamais agi de la sorte, par crainte de Dieu.16 Je me suis également appliqué au travail de ce rempart, bien que je ne fusse propriétaire d'aucun champ ! Tous mes gens étaient là, réunis à la tâche.17 A ma table mangeaient les grands et les magistrats, au nombre de 150, sans compter ceux qui nous venaient des nations environnantes.18 Quotidiennement on apprêtait à mes frais un boeuf, six moutons de choix et des volailles ; tous les dix jours, on apportait quantité d'outres de vin. Malgré cela, je n'ai jamais réclamé la provende du gouverneur, car sur ce peuple pesait un lourd service.19 Souviens-toi, mon Dieu, en ma faveur, de tout ce que j'ai fait pour ce peuple !

2 Rois 4,1-7

Posted in allégorie (analogie), communion des saints, indulgence (intercession), offrande (prémisse et autres), prière d'intercession, prière de demande with tags on 14 juin 2013 by JL
La femme d'un des frères prophètes implora Elisée en ces termes : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais que ton serviteur craignait Yahvé. Or le prêteur sur gages est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. »2 Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ?  » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, sauf un flacon d'huile. »3 Alors, il dit : « Va emprunter dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides et pas trop peu !4 Puis tu rentreras, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils et tu verseras l'huile dans tous ces vases, en les mettant de côté à mesure qu'ils seront pleins. »5 Elle le quitta et ferma la porte sur elle et sur ses fils ; ceux-ci lui tendaient les vases et elle ne cessait de verser.6 Or, quand les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Tends-moi encore un vase », mais il répondit : « Il n'y a plus de vase » ; alors l'huile cessa de couler.7 Elle alla rendre compte à l'homme de Dieu, qui dit : « Va vendre cette huile, tu rachèteras ton gage et tu vivras du reste, toi et tes fils ! « 
 

Ruth 4,1-22

Posted in bénédiction, consolation (solidarité), fécondité (prospérité, postérité), indulgence (intercession), providence with tags on 23 avril 2013 by JL
Or Booz était monté à la porte et s'y était assis, et voici que le parent dont Booz avait parlé vint à passer. « Toi, dit Booz, approche et assieds-toi ici. » L'homme s'approcha et vint s'asseoir.2 Booz prit dix hommes parmi les anciens de la ville : « Asseyez-vous ici », dit-il, et ils s'assirent.3 Alors il dit à celui qui avait droit de rachat : « La pièce de terre qui appartenait à notre frère Elimélek, Noémi qui est revenue des Champs de Moab la met en vente.4 Je me suis dit que j'allais t'en informer en disant : Acquiers-la en présence de ceux qui sont assis là et des anciens de mon peuple. Si tu veux exercer ton droit de rachat, rachète, mais si tu ne le veux pas, déclare-le moi pour que je le sache. Tu es le premier à avoir le droit de rachat, moi je ne viens qu'après toi. » L'autre répondit : « Oui ! je veux racheter. »5 Mais Booz dit : « Le jour où, de la main de Noémi, tu acquerras ce champ, tu acquiers aussi Ruth la Moabite, la femme de celui qui est mort, pour perpétuer le nom du mort sur son patrimoine. »6 Celui qui avait droit de rachat répondit alors : « Je ne puis exercer mon droit, car je craindrais de nuire à mon patrimoine. Exerce pour toi-même mon droit de rachat, car moi je ne puis l'exercer. »7 Or c'était autrefois la coutume en Israël, en cas de rachat ou d'héritage, pour valider toute affaire : l'un ôtait sa sandale et la donnait à l'autre. Telle était en Israël la manière de témoigner.8 Celui qui avait droit de rachat dit donc à Booz : « Fais l'acquisition pour toi-même », et il retira sa sandale.9 Booz dit aux anciens et à tout le peuple : « Vous êtes témoins aujourd'hui que j'acquiers de la main de Noémi tout ce qui appartenait à Elimélek et tout ce qui appartenait à Mahlôn et à Kilyôn,10 et que j'acquiers en même temps pour femme Ruth la Moabite, veuve de Mahlôn, pour perpétuer le nom du mort sur son héritage et pour que le nom du mort ne soit pas retranché d'entre ses frères ni de la porte de sa ville. Vous en êtes aujourd'hui les témoins. »11 Tout le peuple qui se trouvait à la porte répondit : « Nous en sommes témoins », et les anciens répondirent : « Que Yahvé rende la femme qui va entrer dans ta maison semblable à Rachel et à Léa qui, à elles deux, ont édifié la maison d'Israël. Deviens puissant en Ephrata et fais-toi un nom dans Bethléem.12 Que grâce à la postérité que Yahvé t'accordera de cette jeune femme, ta maison soit semblable à celle de Pérèç, que Tamar enfanta à Juda. »13 Booz prit Ruth et elle devint sa femme. Il alla vers elle, Yahvé donna à Ruth de concevoir et elle enfanta un fils.14 Les femmes dirent alors à Noémi : « Béni soit Yahvé qui ne t'a pas laissé manquer aujourd'hui de quelqu'un pour te racheter. Que son nom soit proclamé en Israël !15 Il sera pour toi un consolateur et le soutien de ta vieillesse, car il a pour mère ta bru qui t'aime, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils. »16 Et Noémi, prenant l'enfant, le mit sur son sein, et ce fut elle qui prit soin de lui.17 Les voisines lui donnèrent un nom, elles dirent : « Il est né un fils à Noémi » et elles le nommèrent Obed. C'est le père de Jessé, père de David.18 Voici la postérité de Pérèç : Pérèç engendra Heçrôn.19 Heçrôn engendra Ram et Ram engendra Amminadab.20 Amminadab engendra Nahshôn et Nahshôn engendra Salmôn.21 Salmôn engendra Booz et Booz engendra Obed.22 Et Obed engendra Jessé et Jessé engendra David.

Ruth 3,1-18

Posted in indulgence (intercession) with tags on 23 avril 2013 by JL
Noémi, sa belle-mère, lui dit : « Ma fille, ne dois-je pas chercher à t'établir pour que tu sois heureuse ?2 Eh bien ! Booz n'est-il pas notre parent, lui dont tu as suivi les servantes ? Cette nuit, il doit vanner l'orge sur l'aire.3 Lave-toi donc et parfume-toi, mets ton manteau et descends à l'aire, mais ne te laisse pas reconnaître par lui avant qu'il ait fini de manger et de boire.4 Quand il sera couché, observe l'endroit où il repose, alors tu iras, tu dégageras une place à ses pieds et tu te coucheras. Il te fera savoir lui-même ce que tu devras faire. »5 Et Ruth lui répondit : « Tout ce que tu me dis, je le ferai. »6 Elle descendit donc à l'aire et fit tout ce que sa belle-mère lui avait commandé.7 Booz mangea et but, puis, le coeur joyeux, s'en alla dormir auprès du tas d'orge. Alors Ruth s'en alla tout doucement, dégagea une place à ses pieds et se coucha.8 Au milieu de la nuit, l'homme eut un frisson ; il se retourna et vit une femme couchée à ses pieds.9 « Qui es-tu ?  » Dit-il. — Je suis Ruth, ta servante, lui dit-elle. Etends sur ta servante le pan de ton manteau, car tu as droit de rachat » —10 « Bénie sois-tu de Yahvé, ma fille, lui dit-il, ce second acte de piété que tu accomplis l'emporte sur le premier, car tu n'as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches.11 Et maintenant, ma fille, sois sans crainte, tout ce que tu me diras, je le ferai pour toi, car tout le peuple à la porte de ma ville sait que tu es une femme parfaite.12 Toutefois, s'il est vrai que j'ai droit de rachat, il y a un parent plus proche que moi.13 Passe la nuit ici et au matin, s'il veut exercer son droit à ton égard, c'est bien, qu'il te rachète ; mais s'il ne veut pas te racheter, alors, par Yahvé vivant, c'est moi qui te rachèterai. Reste couchée jusqu'au matin. »14 Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu'au matin, puis elle se leva avant l'heure où un homme peut en reconnaître un autre ; il se disait : « Il ne faut pas qu'on sache que cette femme est venue à l'aire. »15 Il dit alors : « Présente le manteau que tu as sur toi et tiens-le. » Elle le tint et il mesura six parts d'orge qu'il chargea sur elle, puis elle retourna à la ville.16 Lorsque Ruth rentra chez sa belle-mère, celle-ci lui dit : « Qu'en est-il de toi, ma fille ?  » Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle.17 Elle dit : « Ces six parts d'orge, il me les a données en disant : Tu ne reviendras pas les mains vides chez ta belle-mère » —18 « Ma fille, reste en repos, lui dit Noémi, jusqu'à ce que tu saches comment finira cette affaire ; assurément, cet homme n'aura de cesse qu'il ne l'ait terminée aujourd'hui même. »

Ruth 2,1-23

Posted in allégorie (analogie), bénédiction, consolation (solidarité), indulgence (intercession), protection divine (refuge, abri), providence with tags on 23 avril 2013 by JL
Noémi avait, du côté de son mari, un parent. C'était un homme de condition qui appartenait au même clan qu'Elimélek, il s'appelait Booz.2 Ruth la Moabite dit à Noémi : « Permets-moi d'aller dans les champs glaner des épis derrière celui aux yeux duquel je trouverai grâce. » Elle lui répondit : « Va, ma fille. »3 Ruth partit donc et s'en vint glaner dans les champs derrière les moissonneurs. Sa chance la conduisit dans une pièce de terre appartenant à Booz, du clan d'Elimélek.4 Or voici que Booz arrivait de Bethléem : « Que Yahvé soit avec vous !  » dit-il aux moissonneurs, et eux répondirent : « Que Yahvé te bénisse ! « 5 Booz demanda alors à celui de ses serviteurs qui commandait aux moissonneurs : « A qui est cette jeune femme ? « 6 Et le serviteur qui commandait aux moissonneurs répondit : « Cette jeune femme est la Moabite, celle qui est revenue des Champs de Moab avec Noémi.7 Elle a dit : Permets-moi de glaner et de ramasser ce qui tombe des gerbes derrière les moissonneurs. Elle est donc venue et elle est restée ; depuis le matin jusqu'à présent elle s'est à peine reposée. »8 Booz dit à Ruth : « Tu entends, n'est-ce pas ma fille ? Ne va pas glaner dans un autre champ, ne t'éloigne pas d'ici mais attache-toi à mes servantes.9 Regarde la pièce de terre qu'on moissonne et suis-les. Sache que j'ai interdit aux serviteurs de te frapper. Si tu as soif, va aux cruches et bois de ce qu'ils auront puisé. »10 Alors Ruth, tombant la face contre terre, se prosterna et lui dit : « Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux pour que tu t'intéresses à moi qui ne suis qu'une étrangère » —11 « C'est qu'on m'a bien rapporté, lui dit Booz, tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari ; comment tu as quitté ton père, ta mère et ton pays natal pour te rendre chez un peuple que tu n'avais jamais connu, ni d'hier ni d'avant-hier.12 Que Yahvé te rende ce que tu as fait et que tu obtiennes pleine récompense de la part de Yahvé, le Dieu d'Israël, sous les ailes de qui tu es venue t'abriter ! « 13 Elle dit : « Puissé-je toujours trouver grâce à tes yeux, mon Seigneur ! Tu m'as consolée et tu as parlé au coeur de ta servante, alors que je ne suis même pas l'égale d'une de tes servantes. »14 Au moment du repas, Booz dit à Ruth : « Approche-toi, mange de ce pain et trempe ton morceau dans le vinaigre. » Elle s'assit donc à côté des moissonneurs et Booz lui fit aussi un tas de grains rôtis. Après qu'elle eut mangé à satiété, elle en eut de reste.15 Lorsqu'elle se fut levée pour glaner, Booz donna cet ordre à ses serviteurs : « Laissez-la glaner entre les gerbes, et vous, ne la molestez pas.16 Et même, ayez soin de tirer vous-mêmes quelques épis de vos javelles, vous les laisserez tomber, elle pourra les ramasser et vous ne crierez pas après elle. »17 Ruth glana dans le champ jusqu'au soir, et lorsqu'elle eut battu ce qu'elle avait ramassé, il y avait environ une mesure d'orge.18 Elle l'emporta, rentra à la ville et sa belle-mère vit ce qu'elle avait glané ; elle tira ce qu'elle avait mis en réserve après avoir mangé à sa faim et le lui donna.19 « Où as-tu glané aujourd'hui, lui dit sa belle-mère, où as-tu travaillé ? Béni soit celui qui s'est intéressé à toi !  » Ruth fit connaître à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé ; elle dit : « L'homme chez qui j'ai travaillé aujourd'hui s'appelle Booz. »20 Noémi dit à sa bru : « Qu'il soit béni de Yahvé qui ne cesse d'exercer sa bienveillance envers les vivants et les morts !  » Et Noémi ajouta : « Cet homme est notre proche parent, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat. »21 Ruth la Moabite dit à sa belle-mère : « Il m'a dit aussi : Reste avec mes serviteurs jusqu'à ce qu'ils aient achevé toute la moisson. »22 Noémi dit à Ruth, sa bru : « Il est bon, ma fille, que tu ailles avec ses servantes, ainsi on ne te maltraitera pas dans un autre champ. »23 Et elle resta parmi les servantes de Booz pour glaner jusqu'à la fin de la moisson des orges et de la moisson des blés, et elle habitait avec sa belle-mère.

Josué 1,10-18

Posted in courage (force), indulgence (intercession), Jourdain, prière d'intercession, vigilance (prévoyance) with tags on 27 mars 2013 by JL
Josué donna ensuite cet ordre aux scribes du peuple :11 « Parcourez le camp, donnez cet ordre au peuple : Faites des provisions, car dans trois jours, vous passerez ce Jourdain pour aller prendre possession du pays dont Yahvé votre Dieu vous donne la possession. »12 Puis aux Rubénites, aux Gadites et à la demi-tribu de Manassé, Josué parla ainsi :13 « Rappelez-vous ce que vous a ordonné Moïse, serviteur de Yahvé : Yahvé votre Dieu, en vous accordant le repos, vous a donné ce pays-ci.14 Vos femmes, vos petits enfants et vos troupeaux peuvent rester dans le pays que vous a donné Moïse au-delà du Jourdain. Quant à vous, tous les hommes de guerre, vous passerez en formation de combat en tête de vos frères, et vous leur viendrez en aide,15 jusqu'à ce que Yahvé accorde le repos à vos frères comme à vous, et qu'ils prennent possession, eux aussi, du pays que Yahvé votre Dieu leur donne. Vous pourrez alors retourner au pays qui vous appartient, et vous en prendrez possession, celui que vous a donné Moïse, serviteur de Yahvé, au-delà du Jourdain, vers le soleil levant. »16 Ils répondirent alors à Josué : « Tout ce que tu nous as ordonné, nous le ferons, et partout où tu nous enverras, nous irons.17 De même que nous avons obéi en toute chose à Moïse, de même nous t'obéirons. Puisse seulement Yahvé ton Dieu être avec toi comme il fut avec Moïse !18 Quiconque sera rebelle à tes ordres et n'écoutera pas tes paroles, quoi que tu lui ordonnes, qu'il soit mis à mort ! Pour toi, sois fort et tiens bon. »

Deutéronome 25,5-13

Posted in indulgence (intercession), mariage, prière d'intercession with tags on 18 mars 2013 by JL
Si des frères demeurent ensemble et que l'un d'eux vienne à mourir sans enfant, la femme du défunt ne se mariera pas au-dehors avec un homme d'une famille étrangère. Son « lévir » viendra à elle, il exercera son lévirat en la prenant pour épouse6 et le premier-né qu'elle enfantera relèvera le nom de son frère défunt ; ainsi son nom ne sera pas effacé d'Israël.7 Mais si cet homme refuse de prendre celle dont il doit être lévir, elle ira trouver les anciens à la porte et dira : « Je n'ai pas de lévir qui veuille relever le nom de son frère en Israël, il ne consent pas à exercer en ma faveur son lévirat. »8 Les anciens de sa cité convoqueront cet homme et lui parleront. Ayant comparu, il dira : « Je refuse de la prendre. »9 Celle à qui il doit le lévirat s'approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera sa sandale du pied, lui crachera au visage et prononcera ces paroles : « Ainsi fait-on à l'homme qui ne relève pas la maison de son frère »,10 et sa maison sera ainsi appelée en Israël : « Maison du déchaussé.11 Lorsque des hommes se battent ensemble, un homme et son frère, si la femme de l'un d'eux s'approche et, pour dégager son mari des coups de l'autre, avance la main et saisit celui-ci par les parties honteuses,12 tu lui couperas la main sans un regard de pitié.13 Tu n'auras pas dans ton sac poids et poids, l'un lourd et l'autre léger.

Deutéronome 22,1-4

Posted in indulgence (intercession), prière d'intercession with tags on 17 mars 2013 by JL
Si tu vois vagabonder le boeuf de ton frère ou quelque pièce de son petit bétail, tu ne te déroberas pas, mais tu les ramèneras à ton frère.2 Si ton frère n'est pas de ton voisinage ou si tu ne le connais pas, tu les recueilleras chez toi et tu les garderas avec toi jusqu'à ce que ton frère vienne les chercher ; alors tu les lui rendras.3 Ainsi feras-tu pour son âne, ainsi feras-tu pour son manteau, ainsi feras-tu pour tout objet perdu par ton frère et que tu trouveras ; tu n'as pas le droit de te dérober.4 Si tu vois tomber en chemin l'âne ou le boeuf de ton frère, tu ne te déroberas pas mais tu aideras ton frère à le relever.

Deutéronome 15,1-18

Posted in bénédiction, charité (partage, aumône), commandements (préceptes, décrets), héritage (de Dieu, le nôtre,partage), indulgence (intercession), libération (délivrance, joug), péché (faute), prochain (amour du), pureté du coeur, rendre grâce (dîme) with tags on 14 mars 2013 by JL
Au bout de sept ans tu feras remise.2 Voici en quoi consiste la remise. Tout détenteur d’un gage personnel qu’il aura obtenu de son prochain, lui en fera remise ; il n’exploitera pas son prochain ni son frère, quand celui-ci en aura appelé à Yahvé pour remise.3 Tu pourras exploiter l’étranger, mais tu libéreras ton frère de ton droit sur lui.4 Qu’il n’y ait donc pas de pauvre chez toi. Car Yahvé ne t’accordera sa bénédiction dans le pays que Yahvé ton Dieu te donne en héritage pour le posséder,5 que si tu écoutes vraiment la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui.6 Si Yahvé ton Dieu te bénit comme il l’a dit, tu prêteras à des nations nombreuses, sans avoir besoin de leur emprunter, et tu domineras des nations nombreuses, sans qu’elles te dominent.7 Se trouve-t-il chez toi un pauvre, d’entre tes frères, dans l’une des villes de ton pays que Yahvé ton Dieu t’a donné ? Tu n’endurciras pas ton coeur ni ne fermeras ta main à ton frère pauvre,8 mais tu lui ouvriras ta main et tu lui prêteras ce qui lui manque.9 Ne va pas tenir en ton coeur ces mauvais propos : « Voici bientôt la septième année, l’année de remise », en regardant méchamment ton frère pauvre sans rien lui donner ; il en appellerait à Yahvé contre toi et tu serais chargé d’un péché !10 Quand tu lui donnes, tu dois lui donner de bon coeur, car pour cela Yahvé ton Dieu te bénira dans toutes tes actions et dans tous tes travaux.11 Certes, les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : Tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays.12 Si ton frère hébreu, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six ans. La septième année tu le renverras libre13 et, le renvoyant libre, tu ne le renverras pas les mains vides.14 Tu chargeras sur ses épaules, à titre de cadeau, quelque produit de ton petit bétail, de ton aire et de ton pressoir ; selon ce dont t’aura béni Yahvé ton Dieu, tu lui donneras.15 Tu te souviendras que tu as été en servitude au pays d’Egypte et que Yahvé ton Dieu t’a racheté : voilà pourquoi je te donne aujourd’hui cet ordre.16 Mais s’il te dit : « Je ne veux pas te quitter », s’il t’aime, toi et ta maison, s’il est heureux avec toi,17 tu prendras un poinçon, tu lui en perceras l’oreille contre la porte et il sera ton serviteur pour toujours. Envers ta servante tu feras de même.18 Qu’il ne te semble pas trop pénible de le renvoyer en liberté : il vaut deux fois le salaire d’un mercenaire, celui qui t’aura servi six ans. Et Yahvé ton Dieu te bénira en tout ce que tu feras.

Nombres 17,6-28

Posted in châtiment, colère de Dieu, colonne de nuée et de feu, feu de l'autel, gloire de Dieu, indulgence (intercession), prière d'intercession, révolte (trahison, nuque raide), sacrifice pour les péchés (expiation) with tags on 20 février 2013 by JL
Le lendemain, toute la communauté des Israélites murmura contre Moïse et Aaron, en disant : « Vous avez fait périr le peuple de Yahvé. »7 Or, comme la communauté s’attroupait contre Moïse et Aaron, ceux-ci se tournèrent vers la Tente du Rendez-vous. Voici que la Nuée la recouvrit et que la gloire de Yahvé apparut.8 Moïse et Aaron se rendirent alors devant la Tente du Rendez-vous.9 Yahvé parla à Moïse et dit :10 « Sortez du milieu de cette communauté ; je vais la détruire en un instant. » Ils tombèrent face contre terre.11 Puis Moïse dit à Aaron : « Prends l’encensoir, mets-y du feu pris sur l’autel, dépose dessus l’encens et hâte-toi d’aller près de la communauté pour faire sur elle le rite d’expiation. Car la Colère est sortie de devant Yahvé : la Plaie a commencé. »12 Aaron le prit, comme avait dit Moïse, et courut au milieu de l’assemblée ; mais la Plaie avait déjà commencé parmi le peuple. Il mit l’encens et fit le rite d’expiation sur le peuple.13 Puis il se tint entre les morts et les vivants ; la Plaie s’arrêta.14 Il y eut 14.700 victimes de cette plaie, sans compter ceux qui étaient morts à cause de Coré.15 Puis Aaron revint auprès de Moïse à l’entrée de la Tente du Rendez-vous : la Plaie s’était arrêtée.16 Yahvé parla à Moïse et dit :17 « Parle aux Israélites. Qu’ils te remettent, pour chaque famille, un rameau ; que tous leurs chefs, pour leurs familles, te remettent douze rameaux. Tu écriras le nom de chacun sur son rameau ;18 et sur le rameau de Lévi tu écriras le nom d’Aaron, car il y aura un rameau pour le chef des familles de Lévi.19 Tu les déposeras ensuite dans la Tente du Rendez-vous, devant le Témoignage où je me rencontre avec toi.20 L’homme dont le rameau bourgeonnera sera celui que je choisis ; ainsi je ne laisserai pas monter jusqu’à moi les murmures que les Israélites profèrent contre vous. »21 Moïse parla aux Israélites, et tous leurs princes lui remirent chacun un rameau, douze rameaux pour l’ensemble de leurs familles patriarcales ; parmi eux était le rameau d’Aaron.22 Moïse les déposa devant Yahvé dans la Tente du Témoignage.23 Le lendemain, quand Moïse vint à la Tente du Témoignage, le rameau d’Aaron, pour la maison de Lévi, avait bourgeonné : des bourgeons avaient éclos, des fleurs s’étaient épanouies et des amandes avaient mûri.24 Moïse reprit tous les rameaux de devant Yahvé et les apporta à tous les Israélites ; ils constatèrent, et chacun reprit son rameau.25 Yahvé dit alors à Moïse : « Remets le rameau d’Aaron devant le Témoignage où il aura sa place rituelle, comme un signe pour ces rebelles. Il réduira à néant leurs murmures qui ne monteront plus jusqu’à moi, et eux ne mourront pas. »26 Moïse fit comme Yahvé le lui avait ordonné. Il fit ainsi.27 Les Israélites dirent à Moïse : « Nous voici perdus ! Nous périssons ! Nous périssons tous !28 Quiconque s’approche de la Demeure de Yahvé pour une offrande meurt. Allons-nous à notre perte jusqu’au dernier ? « 

Nombres 14,1-45

Posted in attributs et noms divins, bonté divine (amour de Dieu), butin de guerre (trésor), châtiment, colère de Dieu, colonne de nuée et de feu, découragement, désert (ascèse, dépouillement), esclavage (du péché), fidélité (infidélité), gloire de Dieu, indulgence (intercession), lamentation (deuil), pardon (miséricorde, pitié), pensée du monde (mondanité), peuple de Dieu (Israel, Juda), prière d'intercession, prophétie (oracle), révolte (trahison, nuque raide), recensement, terre promise (terre sainte) with tags on 20 février 2013 by JL
Alors toute la communauté éleva la voix ; ils poussèrent des cris ; et cette nuit-là le peuple pleura.2 Tous les Israélites murmurèrent contre Moïse et Aaron, et la communauté tout entière leur dit : « Que ne sommes-nous morts au pays d’Egypte ! Que ne sommes-nous morts du moins en ce désert !3 Pourquoi Yahvé nous mène-t-il en ce pays pour nous faire tomber sous l’épée, pour livrer en butin nos femmes et nos enfants ? Ne vaudrait-il pas mieux retourner en Egypte ? « 4 Et ils se disaient l’un à l’autre : « Donnons-nous un chef et retournons en Egypte. »5 Devant toute la communauté assemblée des Israélites, Moïse et Aaron tombèrent la face contre terre.6 De ceux qui avaient exploré le pays, Josué, fils de Nûn, et Caleb, fils de Yephunné, déchirèrent leurs vêtements.7 Ils dirent à toute la communauté des Israélites : « Le pays que nous sommes allés reconnaître est un bon, un très bon pays.8 Si Yahvé nous est favorable, il nous fera entrer en ce pays et nous le donnera. C’est une terre qui ruisselle de lait et de miel.9 Mais ne regimbez pas contre Yahvé. Et n’ayez pas peur, vous, du peuple de ce pays, car nous n’en ferons qu’une bouchée. Leur ombre protectrice les a quittés, tandis que Yahvé est avec nous. N’en ayez donc pas peur. »10 La communauté tout entière parlait de les lapider quand la gloire de Yahvé apparut, dans la Tente du Rendez-vous, à tous les Israélites.11 Et Yahvé dit à Moïse : « Jusques à quand ce peuple va-t-il me mépriser ? Jusques à quand refusera-t-il de croire en moi, malgré les signes que j’ai produits chez lui ?12 Je vais le frapper de la peste, je le déposséderai. Mais de toi, je ferai une nation, plus grande et plus puissante que lui. »13 Moïse répondit à Yahvé : « Mais les Egyptiens ont appris que, par ta propre force, tu as fait sortir de chez eux ce peuple.14 Ils l’ont dit aux habitants de ce pays. Ils ont appris que toi, Yahvé, tu es au milieu de ce peuple, à qui tu te fais voir face à face ; que c’est toi, Yahvé, dont la nuée se tient au-dessus d’eux ; que tu marches devant eux le jour dans une colonne de nuée, la nuit dans une colonne de feu.15 Si tu fais périr ce peuple comme un seul homme, les nations qui ont entendu parler de toi s’en vont dire :16 Yahvé n’a pas pu faire entrer ce peuple dans le pays qu’il lui avait promis par serment, aussi l’a-t-il massacré au désert.17 Non, que maintenant ta force, mon Seigneur, se déploie ! Selon ta parole :18 Yahvé est lent à la colère et riche en bonté, il tolère faute et transgression, mais il ne laisse rien impuni, lui qui châtie la faute des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération.19 Pardonne donc la faute de ce peuple selon la grandeur de ta bonté, tout comme tu l’as traité depuis l’Egypte jusqu’ici. »20 Yahvé dit : « Je lui pardonne, comme tu l’as dit.21 Mais — je suis vivant ! et la gloire de Yahvé remplit toute la terre ! —22 tous ces hommes qui ont vu ma gloire et les signes que j’ai produits en Egypte et au désert, ces hommes qui m’ont déjà dix fois mis à l’épreuve sans obéir à ma voix,23 ne verront pas le pays que j’ai promis par serment à leurs pères. Aucun de ceux qui me méprisent ne le verra.24 Mais mon serviteur Caleb, puisqu’un autre esprit l’a animé et qu’il m’a parfaitement obéi, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et sa descendance le possédera.25 (Les Amalécites et les Cananéens habitent dans la plaine.) Demain, faites demi-tour et retournez au désert, dans la direction de la mer de Suph. »26 Yahvé parla à Moïse et à Aaron. Il dit :27 « Jusques à quand cette communauté perverse qui murmure contre moi ? J’ai entendu les plaintes que murmurent contre moi les Israélites.28 Dis-leur : Par ma vie — oracle de Yahvé — je vous traiterai selon les paroles mêmes que vous avez prononcées à mes oreilles.29 Vos cadavres tomberont dans ce désert, vous tous les recensés, vous tous qu’on a dénombrés depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, vous qui avez murmuré contre moi.30 Je jure que vous n’entrerez pas dans ce pays où, levant la main, j’avais fait serment de vous établir. Mais c’est Caleb, fils de Yephunné, c’est Josué, fils de Nûn,31 ce sont vos petits enfants dont vous avez dit qu’ils seraient livrés en butin, ce sont eux que j’y ferai entrer et qui connaîtront le pays que vous avez dédaigné.32 Pour vous, vos cadavres tomberont dans ce désert,33 et vos fils seront nomades dans le désert pendant 40 ans, portant le poids de votre infidélité, jusqu’à ce que vos cadavres soient au complet dans le désert.34 Vous avez reconnu le pays pendant 40 jours. Chaque jour vaut une année : 40 ans vous porterez le poids de vos fautes, et vous saurez ce que c’est que m’abandonner.35 J’ai parlé, moi, Yahvé ; c’est ainsi que je traiterai toute cette communauté perverse réunie contre moi. Dans ce désert même il n’en manquera pas un, c’est là qu’ils mourront. »36 Ces hommes que Moïse avait envoyés reconnaître le pays et qui, à leur tour, avaient excité toute la communauté d’Israël à murmurer contre lui en décriant le pays,37 ces hommes qui décriaient malignement le pays furent frappés de mort devant Yahvé.38 Des hommes qui étaient allés reconnaître le pays, seuls Josué, fils de Nûn, et Caleb, fils de Yephunné, restèrent en vie.39 Moïse rapporta ces paroles à tous les Israélites et le peuple fit de grandes lamentations.40 Puis, s’étant levés de bon matin, ils montèrent vers le sommet de la montagne, en disant : « Nous voici qui montons vers ce lieu, à propos duquel Yahvé a dit que nous avions péché. »41 Moïse répondit : « Pourquoi transgressez-vous l’ordre de Yahvé ? Cela ne réussira pas.42 Ne montez point, car Yahvé n’est pas au milieu de vous ; ne vous faites pas battre par vos ennemis.43 Oui, les Amalécites et les Cananéens sont là en face de vous, et vous tomberez sous l’épée, parce que vous vous êtes détournés de Yahvé et que Yahvé n’est pas avec vous. »44 Ils montèrent pourtant, dans leur présomption, au sommet de la montagne. Ni l’arche de l’alliance de Yahvé ni Moïse ne quittèrent le camp.45 Les Amalécites et les Cananéens qui habitaient cette montagne descendirent, les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma.

Lévitique 25,8-55

Posted in esclavage (du péché), etranger (terre étrangère), indulgence (intercession), jubilé, sabbat, sacrifice pour les péchés (expiation) with tags on 8 février 2013 by JL
Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, 49 ans.9 Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays.10 Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan.11 Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n'auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement.12 Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs.13 En cette année jubilaire vous rentrerez chacun dans votre patrimoine.14 Si tu vends ou si tu achètes à ton compatriote, que nul ne lèse son frère !15 C'est en fonction du nombre d'années écoulées depuis le jubilé que tu achèteras à ton compatriote ; c'est en fonction du nombre d'années productives qu'il te fixera le prix de vente.16 Plus sera grand le nombre d'années, plus tu augmenteras le prix, moins il y aura d'années, plus tu le réduiras, car c'est un certain nombre de récoltes qu'il te vend.17 Que nul d'entre vous ne lèse son compatriote, mais aie la crainte de ton Dieu, car c'est moi Yahvé votre Dieu.18 Vous mettrez en pratique mes lois et mes coutumes, vous les garderez pour les mettre en pratique, et ainsi vous habiterez dans le pays en sécurité.19 La terre donnera son fruit, vous mangerez à satiété et vous habiterez en sécurité.20 Pour le cas où vous diriez : « Que mangerons-nous en cette septième année si nous n'ensemençons pas et ne récoltons pas nos produits » —21 j'ai prescrit à ma bénédiction de vous être acquise la sixième année en sorte qu'elle assure des produits pour trois ans.22 Quand vous sèmerez la huitième année vous pourrez encore manger des produits anciens jusqu'à la neuvième année ; jusqu'à ce que viennent les produits de cette année-là vous mangerez des anciens.23 La terre ne sera pas vendue avec perte de tout droit, car la terre m'appartient et vous n'êtes pour moi que des étrangers et des hôtes.24 Pour toute propriété foncière vous laisserez un droit de rachat sur le fonds.25 Si ton frère tombe dans la gêne et doit vendre de son patrimoine, son plus proche parent viendra chez lui exercer ses droits familiaux sur ce que vend son frère.26 Celui qui n'a personne pour exercer ce droit pourra, lorsqu'il aura trouvé de quoi faire le rachat,27 calculer les années que devrait durer l'aliénation, restituer à l'acheteur le montant pour le temps encore à courir, et rentrer dans son patrimoine.28 S'il ne trouve pas de quoi opérer cette restitution, le fonds vendu restera à l'acquéreur jusqu'à l'année jubilaire. C'est au jubilé que celui-ci en sortira pour rentrer dans son propre patrimoine.29 Si quelqu'un vend une maison d'habitation dans une ville enclose d'une muraille, il aura droit de rachat jusqu'à l'expiration de l'année qui suit la vente ; son droit de rachat est limité à l'année30 et, si le rachat n'a pas été fait à l'expiration de l'année, cette maison en ville close sera la propriété de l'acquéreur et de ses descendants à l'exclusion de tout autre droit : il n'aura pas à en sortir au jubilé.31 Mais les maisons des villages non enclos de murailles seront considérées comme sises à la campagne, elles comporteront droit de rachat et l'acquéreur en devra sortir au jubilé.32 Quant aux villes des lévites, aux maisons des villes que ceux-ci possèdent, elles comportent à leur profit un droit de rachat perpétuel.33 Et si c'est un lévite qui subit l'effet du droit de rachat, il quittera au jubilé le bien vendu pour retourner à sa maison, à la ville où il a un titre de propriété. Les maisons des villes des lévites sont en effet leur propriété au milieu des Israélites,34 et les champs de culture dépendant de ces villes ne pourront pas être vendus, car c'est leur propriété pour toujours.35 Si ton frère qui vit avec toi tombe dans la gêne et s'avère défaillant dans ses rapports avec toi, tu le soutiendras à titre d'étranger ou d'hôte et il vivra avec toi.36 Ne lui prends ni travail ni intérêts, mais aie la crainte de ton Dieu et que ton frère vive avec toi.37 Tu ne lui donneras pas d'argent pour en tirer du profit ni de la nourriture pour en percevoir des intérêts :38 je suis Yahvé votre Dieu qui vous ai fait sortir du pays d'Egypte pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.39 Si ton frère tombe dans la gêne alors qu'il est en rapports avec toi et s'il se vend à toi, tu ne lui imposeras pas un travail d'esclave ;40 il sera pour toi comme un salarié ou un hôte et travaillera avec toi jusqu'à l'année jubilaire.41 Alors il te quittera, lui et ses enfants, et il retournera dans son clan, il rentrera dans la propriété de ses pères.42 Ils sont en effet mes serviteurs, eux que j'ai fait sortir du pays d'Egypte, et ils ne doivent pas se vendre comme un esclave se vend.43 Tu n'exerceras pas sur lui un pouvoir de contrainte mais tu auras la crainte de ton Dieu.44 Les serviteurs et servantes que tu auras viendront des nations qui vous entourent ; c'est d'elles que vous pourrez acquérir serviteurs et servantes.45 De plus vous en pourrez acquérir parmi les enfants des hôtes qui résident chez vous ainsi que de leurs familles qui vivent avec vous et qu'ils ont engendrées sur votre sol : ils seront votre propriété46 et vous les laisserez en héritage à vos fils après vous pour qu'ils les possèdent à titre de propriété perpétuelle. Vous les aurez pour esclaves, mais sur vos frères, les Israélites, nul n'exercera un pouvoir de contrainte.47 Si l'étranger ou celui qui est ton hôte atteint une certaine aisance alors que ton frère, dans ses rapports avec lui, tombe dans la gêne et se vend à cet étranger, à cet hôte, ou au descendant de la famille d'un résidant,48 il jouira d'un droit de rachat, vente faite, et l'un de ses frères pourra le racheter.49 Pourront le racheter son oncle paternel, le fils de son oncle ou l'un des membres de sa famille ; ou, s'il en a les moyens, il pourra se racheter lui-même.50 En accord avec celui qui l'a acquis, il fera le compte des années comprises entre l'année de la vente et l'année jubilaire ; le montant du prix de vente sera évalué en fonction des années, en comptant ses journées comme celles d'un salarié.51 S'il reste encore beaucoup d'années à courir, c'est en fonction de leur nombre qu'il remboursera comme valeur de son rachat une partie de son prix de vente.52 S'il ne reste que peu d'années à courir jusqu'au jubilé, c'est en fonction de leur nombre qu'il calculera ce qu'il remboursera pour son rachat,53 comme s'il était salarié à l'année. On ne le traitera pas arbitrairement sous tes yeux.54 S'il n'a été racheté d'aucune de ces manières, c'est en l'année jubilaire qu'il s'en ira, lui et ses enfants avec lui.55 Car c'est de moi que les Israélites sont les serviteurs ; ce sont mes serviteurs que j'ai fait sortir du pays d'Egypte. Je suis Yahvé votre Dieu.

Genèse 50,14-26

Posted in etranger (terre étrangère), indulgence (intercession), mal (méchanceté), péché (faute), plan de Dieu (secret, intention), serment (vœux), terre promise (terre sainte) with tags on 7 décembre 2012 by JL
Joseph revint alors en Egypte, ainsi que ses frères et tous ceux qui étaient montés avec lui pour enterrer son père.15 Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent : « Si Joseph allait nous traiter en ennemis et nous rendre tout le mal que nous lui avons fait ? « 16 Aussi envoyèrent-ils dire à Joseph : « Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté :17 Vous parlerez ainsi à Joseph : Ah ! pardonne à tes frères leur crime et leur péché, tout le mal qu'ils t'ont fait ! Et maintenant, veuille pardonner le crime des serviteurs du Dieu de ton père !  » Et Joseph pleura aux paroles qu'ils lui adressaient.18 Ses frères eux-mêmes vinrent et, se jetant à ses pieds, dirent : « Nous voici pour toi comme des esclaves ! « 19 Mais Joseph leur répondit : « Ne craignez point ! Vais-je me substituer à Dieu ?20 Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien, afin d'accomplir ce qui se réalise aujourd'hui : sauver la vie à un peuple nombreux.21 Maintenant, ne craignez point : c'est moi qui vous entretiendrai, ainsi que les personnes à votre charge. » Il les consola et leur parla affectueusement.22 Ainsi Joseph et la famille de son père demeurèrent en Egypte, et Joseph vécut 110 ans.23 Joseph vit les arrière-petits-enfants qu'il eut d'Ephraïm, de même les enfants de Makir, fils de Manassé, naquirent sur les genoux de Joseph.24 Enfin Joseph dit à ses frères : « Je vais mourir, mais Dieu vous visitera et vous fera remonter de ce pays dans le pays qu'il a promis par serment à Abraham, Isaac et Jacob. »25 Et Joseph fit prêter ce serment aux fils d'Israël : « Quand Dieu vous visitera, vous emporterez d'ici mes ossements. »26 Joseph mourut à l'âge de 110 ans, on l'embauma et on le mit dans un cercueil en Egypte.

Genèse 47,13-26

Posted in abondance, indulgence (intercession), kénose (abaissement, cœur brisé), rendre grâce (dîme) with tags on 6 décembre 2012 by JL
Il n'y avait pas de pain sur toute la terre, car la famine était devenue très dure et le pays d'Egypte et le pays de Canaan languissaient de faim.14 Joseph ramassa tout l'argent qui se trouvait au pays d'Egypte et au pays de Canaan en échange du grain qu'on achetait et il livra cet argent au palais de Pharaon.15 Lorsque fut épuisé l'argent du pays d'Egypte et du pays de Canaan, tous les Egyptiens vinrent à Joseph en disant : « Donne-nous du pain ! Pourquoi devrions-nous mourir sous tes yeux ? Car il n'y a plus d'argent. »16 Alors Joseph leur dit : « Livrez vos troupeaux et je vous donnerai du pain en échange de vos troupeaux, s'il n'y a plus d'argent. »17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph et celui-ci leur donna du pain pour prix des chevaux, du petit et du gros bétail et des ânes ; il les nourrit de pain, cette année-là, en échange de leurs troupeaux.18 Lorsque fut écoulée cette année-là, ils revinrent vers lui l'année suivante et lui dirent : « Nous ne pouvons le cacher à Monseigneur : vraiment l'argent est épuisé et les bestiaux sont déjà à Monseigneur, il ne reste à la disposition de Monseigneur que notre corps et notre terroir.19 Pourquoi devrions-nous mourir sous tes yeux, nous et notre terroir ? Acquiers donc nos personnes et notre terroir pour du pain, et nous serons, avec notre terroir, les serfs de Pharaon. Mais donne-nous de quoi semer pour que nous restions en vie et ne mourions pas et que notre terroir ne soit pas désolé. »20 Ainsi Joseph acquit pour Pharaon tout le terroir d'Egypte, car les Egyptiens vendirent chacun son champ, tant les pressait la famine, et le pays passa aux mains de Pharaon.21 Quant aux gens, il les réduisit en servage, d'un bout à l'autre du territoire égyptien.22 Il n'y eut que le terroir des prêtres qu'il n'acquit pas, car les prêtres recevaient une rente de Pharaon et vivaient de la rente qu'ils recevaient de Pharaon. Aussi n'eurent-ils pas à vendre leur terroir.23 Puis Joseph dit au peuple : « Donc, je vous ai maintenant acquis pour Pharaon, avec votre terroir. Voici pour vous de la semence, pour ensemencer votre terroir.24 Mais, sur la récolte, vous devrez donner un cinquième à Pharaon, et les quatre autres parts seront à vous, pour la semence du champ, pour votre nourriture et celle de votre famille, pour la nourriture des personnes à votre charge. »25 Ils répondirent : « Tu nous as sauvé la vie ! Puissions-nous seulement trouver grâce aux yeux de Monseigneur, et nous serons les serfs de Pharaon. »26 De cela, Joseph fit une règle, qui vaut encore aujourd'hui pour le terroir d'Egypte : on verse le cinquième à Pharaon. Seul le terroir des prêtres ne fut pas à Pharaon.

Genèse 45,1-28

Posted in abondance, etranger (terre étrangère), fécondité (prospérité, postérité), indulgence (intercession) with tags on 6 décembre 2012 by JL
Alors Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite et il s'écria : « Faites sortir tout le monde d'auprès de moi » ; et personne ne resta auprès de lui pendant que Joseph se faisait connaître à ses frères,2 mais il pleura tout haut et tous les Egyptiens entendirent, et la nouvelle parvint au palais de Pharaon.3 Joseph dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ?  » Et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient bouleversés de le voir.4 Alors Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi !  » et ils s'approchèrent. Il dit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu en Egypte.5 Mais maintenant ne soyez pas chagrins et ne vous fâchez pas de m'avoir vendu ici, car c'est pour préserver vos vies que Dieu m'a envoyé en avant de vous.6 Voici, en effet, deux ans que la famine est installée dans le pays et il y aura encore cinq années sans labour ni moisson.7 Dieu m'a envoyé en avant de vous pour assurer la permanence de votre race dans le pays et sauver vos vies pour une grande délivrance.8 Ainsi, ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu, et il m'a établi comme père pour Pharaon, comme maître sur toute sa maison, comme gouverneur dans tout le pays d'Egypte.9 « Remontez vite chez mon père et dites-lui : Ainsi parle ton fils Joseph : Dieu m'a établi maître sur toute l'Egypte. Descends auprès de moi sans tarder.10 Tu habiteras dans le pays de Goshèn et tu seras près de moi, toi-même, tes enfants, tes petits-enfants, ton petit et ton gros bétail, et tout ce qui t'appartient.11 Là, je pourvoirai à ton entretien, car la famine durera encore cinq années, pour que tu ne sois pas dans l'indigence, toi, ta famille et tout ce qui est à toi.12 Vous voyez de vos propres yeux et mon frère Benjamin voit que c'est ma bouche qui vous parle.13 Racontez à mon père toute la gloire que j'ai en Egypte et tout ce que vous avez vu, et hâtez-vous de faire descendre ici mon père. »14 Alors il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura. Benjamin aussi pleura à son cou.15 Puis il couvrit tous ses frères de baisers et pleura en les embrassant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.16 La nouvelle parvint au palais de Pharaon que les frères de Joseph étaient venus, et Pharaon comme ses officiers virent cela d'un bon oeil.17 Pharaon parla ainsi à Joseph : « Dis à tes frères : Faites ceci : chargez vos bêtes et allez-vous-en au pays de Canaan.18 Prenez votre père et vos familles et revenez vers moi ; je vous donnerai le meilleur de la terre d'Egypte et vous vous nourrirez de la graisse du pays.19 Pour toi, donne-leur cet ordre : Agissez ainsi : emmenez du pays d'Egypte des chariots pour vos petits enfants et vos femmes, prenez votre père et venez.20 N'ayez pas un regard de regret pour ce que vous laisserez, car ce qu'il y a de meilleur dans toute l'Egypte sera pour vous. »21 Ainsi firent les fils d'Israël. Joseph leur procura des chariots selon l'ordre de Pharaon, et les munit de provisions de route.22 A chacun d'eux il donna un habit de fête, mais à Benjamin il donna 300 sicles d'argent et cinq habits de fête.23 De la même manière, il envoya à son père dix ânes chargés des meilleurs produits d'Egypte et dix ânesses portant du blé, du pain et des vivres pour le voyage de son père.24 Puis il congédia ses frères qui partirent, non sans qu'il leur eût dit : « Ne vous excitez pas en chemin ! « 25 Ils remontèrent donc d'Egypte et arrivèrent au pays de Canaan, chez leur père Jacob.26 Ils lui annoncèrent : « Joseph est encore vivant, c'est même lui qui gouverne tout le pays d'Egypte !  » Mais son coeur resta inerte, car il ne les crut pas.27 Cependant, quand ils lui eurent répété toutes les paroles que Joseph leur avait dites, quand il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le prendre, alors l'esprit de Jacob, leur père, se ranima.28 Et Israël dit : « Cela suffit ! Joseph, mon fils, est encore vivant ! Que j'aille le voir avant que je ne meure ! « 

Genèse 43,1-34

Posted in abondance, indulgence (intercession), pardon (miséricorde, pitié), puissance divine with tags on 6 décembre 2012 by JL
Mais la famine pesait sur le pays2 et lorsqu’ils eurent achevé de manger le grain qu’ils avaient apporté d’Egypte, leur père leur dit : « Retournez et achetez-nous un peu de vivres. »3 Juda lui répondit : « Cet homme nous a expressément avertis : Vous ne serez pas admis en ma présence à moins que votre frère ne soit avec vous.4 Si tu es prêt à laisser notre frère avec nous, nous descendrons et t’achèterons des vivres,5 mais si tu ne le laisses pas partir, nous ne descendrons pas, car cet homme nous a dit : Vous ne serez pas admis en ma présence à moins que votre frère ne soit avec vous. »6 Israël dit : « Pourquoi m’avez-vous fait ce mal de dire à cet homme que vous aviez encore un frère »7 « C’est, répondirent-ils, que l’homme s’est enquis de nous et de notre famille en demandant : Votre père est-il encore vivant, avez-vous un frère ? Et nous l’avons informé en conséquence. Pouvions-nous savoir qu’il dirait : Amenez votre frère ? « 8 Alors Juda dit à son père Israël : « Laisse aller l’enfant avec moi. Allons, mettons-nous en route pour que nous conservions la vie et ne mourions pas, nous-mêmes avec toi et les personnes à notre charge.9 Je me porte garant pour lui et tu m’en demanderas compte : s’il m’arrive de ne pas te le ramener et de ne pas le remettre devant tes yeux, j’en porterai la faute pendant toute ma vie.10 Si nous n’avions pas tant tardé, nous serions déjà revenus pour la seconde fois ! « 11 Alors leur père Israël leur dit : « Puisqu’il le faut, faites donc ceci : dans vos bagages prenez des meilleurs produits du pays pour les apporter en présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, de la gomme adragante et du ladanum, des pistaches et des amandes.12 Prenez avec vous une seconde somme d’argent et rapportez l’argent qui a été remis à l’entrée de vos sacs à blé : c’était peut-être une méprise.13 Prenez votre frère et partez, retournez auprès de cet homme.14 Qu’El Shaddaï vous fasse trouver miséricorde auprès de cet homme et qu’il vous laisse ramener votre autre frère et Benjamin. Pour moi, que je perde mes enfants si je dois les perdre ! « 15 Nos gens prirent donc ce présent, le double d’argent avec eux, et Benjamin ; ils partirent et descendirent en Egypte et ils se présentèrent devant Joseph.16 Quand Joseph les vit avec Benjamin, il dit à son intendant : « Conduis ces gens à la maison, abats une bête et apprête-là, car ces gens mangeront avec moi à midi. »17 L’homme fit comme Joseph avait commandé et conduisit nos gens à la maison de Joseph.18 Nos gens eurent peur parce qu’on les conduisait à la maison de Joseph et ils dirent : « C’est à cause de l’argent qui s’est retrouvé la première fois dans nos sacs à blé qu’on nous emmène : on va nous assaillir, tomber sur nous et nous prendre pour esclaves, avec nos ânes. »19 Ils s’approchèrent de l’intendant de Joseph et lui parlèrent à l’entrée de la maison :20 « Pardon, Monseigneur ! dirent-ils, nous sommes descendus une première fois pour acheter des vivres21 et, lorsque nous sommes arrivés au campement pour la nuit et que nous avons ouvert nos sacs à blé, voici que l’argent de chacun se trouvait à l’entrée de son sac, notre argent bien compté, et nous le rapportons avec nous.22 Nous avons apporté une autre somme pour acheter des vivres. Nous ne savons pas qui a mis notre argent dans nos sacs à blé. »23 Mais il répondit : « Soyez en paix et n’ayez pas peur ! C’est votre Dieu et le Dieu de votre père qui vous a mis un trésor dans vos sacs à blé ; votre argent m’est bien parvenu » et il leur amena Siméon.24 L’homme introduisit nos gens dans la maison de Joseph, il leur apporta de l’eau pour qu’ils se lavent les pieds et il donna du fourrage à leurs ânes.25 Ils disposèrent le présent en attendant que Joseph vienne pour midi, car ils avaient appris qu’ils prendraient là leur repas.26 Quand Joseph rentra à la maison, ils lui offrirent le présent qu’ils avaient avec eux et se prosternèrent à terre.27 Mais il les salua amicalement et demanda : « Comment se porte votre vieux père dont vous m’avez parlé, est-il encore en vie ? « 28 Ils répondirent : « Ton serviteur, notre père, se porte bien, il est encore en vie » et ils s’agenouillèrent et se prosternèrent.29 Levant les yeux, Joseph vit son frère Benjamin, le fils de sa mère, et demanda : « Est-ce là votre plus jeune frère, dont vous m’avez parlé ?  » Et s’adressant à lui : « Que Dieu te fasse grâce, mon fils. »30 Et Joseph se hâta de sortir, car ses entrailles s’étaient émues pour son frère et les larmes lui venaient aux yeux : il entra dans sa chambre et là, il pleura.31 S’étant lavé le visage, il revint et, se contenant, il ordonna : « Servez le repas. »32 On le servit à part, eux à part et à part aussi les Egyptiens qui mangeaient chez lui, car les Egyptiens ne peuvent pas prendre leurs repas avec les Hébreux : ils ont cela en horreur.33 Ils étaient placés en face de lui, chacun à son rang, de l’aîné au plus jeune, et nos gens se regardaient avec étonnement.34 Mais lui leur fit porter, de son plat, des portions d’honneur, et la portion de Benjamin surpassait cinq fois celle de tous les autres. Avec lui ils burent et s’enivrèrent.

Genèse 42,1-38

Posted in abondance, détresse (désespoir), indulgence (intercession), sacrifice d'holocauste et communion, sang, shéol (hades, séjour des morts) with tags on 5 décembre 2012 by JL
Jacob, voyant qu’il y avait du grain à vendre en Egypte, dit à ses fils : « Pourquoi restez-vous à vous regarder ?2 J’ai appris, leur dit-il, qu’il y avait du grain à vendre en Egypte. Descendez-y et achetez-nous du grain là-bas, pour que nous restions en vie et ne mourions pas. »3 Dix des frères de Joseph descendirent donc pour acheter du blé en Egypte.4 Quant à Benjamin, le frère de Joseph, Jacob ne l’envoya pas avec les autres : « Il ne faut pas, se disait-il, qu’il lui arrive malheur. »5 Les fils d’Israël allèrent donc pour acheter du grain, mêlés aux autres arrivants, car la famine sévissait au pays de Canaan.6 Joseph — il avait autorité sur le pays — était celui qui vendait le grain à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph arrivèrent et se prosternèrent devant lui, la face contre terre.7 Dès que Joseph vit ses frères il les reconnut, mais il feignit de leur être étranger et leur parla durement. Il leur demanda : « D’où venez-vous ?  » Et ils répondirent : « Du pays de Canaan pour acheter des vivres. »8 Ainsi Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.9 Joseph se souvint des songes qu’il avait eus à leur sujet et il leur dit : « Vous êtes des espions ! C’est pour reconnaître les points faibles du pays que vous êtes venus. »10 Ils protestèrent : « Non, Monseigneur ! Tes serviteurs sont venus pour acheter des vivres.11 Nous sommes tous les fils d’un même homme, nous sommes sincères, tes serviteurs ne sont pas des espions. »12 Mais il leur dit : « Non ! Ce sont les points faibles du pays que vous êtes venus voir. »13 Ils répondirent : « Tes serviteurs étaient douze frères, nous sommes fils d’un même homme, au pays de Canaan : le plus jeune est maintenant avec notre père et il y en a un qui n’est plus. »14 Joseph reprit : « C’est comme je vous ai dit : vous êtes des espions !15 Voici l’épreuve que vous subirez : aussi vrai que Pharaon est vivant, vous ne partirez pas d’ici à moins que votre plus jeune frère n’y vienne !16 Envoyez l’un de vous chercher votre frère ; pour vous, restez prisonniers. On éprouvera vos paroles et l’on verra si la vérité est avec vous ou non. Si non, aussi vrai que Pharaon est vivant, vous êtes des espions ! « 17 Et il les mit tous en prison pour trois jours.18 Le troisième jour, Joseph leur dit : « Voici ce que vous ferez pour avoir la vie sauve, car je crains Dieu :19 si vous êtes sincères, que l’un de vos frères reste détenu dans votre prison ; pour vous, partez en emportant le grain dont vos familles ont besoin.20 Vous me ramènerez votre plus jeune frère : ainsi vos paroles seront vérifiées et vous ne mourrez pas » – Ainsi firent-ils. —21 Ils se dirent l’un à l’autre : « En vérité, nous expions ce que nous avons fait à notre frère : nous avons vu la détresse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous n’avons pas écouté. C’est pourquoi cette détresse nous est venue. »22 Ruben leur répondit : « Ne vous avais-je pas dit de ne pas commettre de faute contre l’enfant ? Mais vous ne m’avez pas écouté et voici qu’il nous est demandé compte de son sang. »23 Ils ne savaient pas que Joseph les comprenait car, entre lui et eux, il y avait l’interprète.24 Alors il s’écarta d’eux et pleura. Puis il revint vers eux et leur parla ; il prit d’entre eux Siméon et le fit lier sous leurs yeux.25 Joseph donna l’ordre de remplir de blé leurs bagages, de remettre l’argent de chacun dans son sac et de leur donner des provisions de route. Et c’est ce qu’on leur fit.26 Ils chargèrent le grain sur leurs ânes et s’en allèrent.27 Mais lorsque l’un d’eux, au campement pour la nuit, ouvrit son sac à blé pour donner du fourrage à son âne, il vit son argent qui était à l’entrée de son sac à blé.28 Il dit à ses frères : « On a rendu mon argent, voici qu’il est dans mon sac à blé !  » Alors le coeur leur manqua et ils se regardèrent en tremblant, se disant : « Qu’est-ce que Dieu nous a fait ? « 29 Revenus chez leur père Jacob, au pays de Canaan, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé.30 « L’homme qui est seigneur du pays, dirent-ils, nous a parlé durement et nous a pris pour des espions du pays.31 Nous lui avons dit : Nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions,32 nous étions douze frères, les fils d’un même père, l’un de nous n’est plus et le plus jeune est maintenant avec notre père au pays de Canaan.33 Mais cet homme qui est seigneur du pays nous a répondu : Voici comment je saurai si vous êtes sincères : laissez près de moi un de vos frères, prenez le grain dont vos familles ont besoin et partez,34 mais ramenez-moi votre plus jeune frère et je saurai que vous n’êtes pas des espions mais que vous êtes sincères. Alors je vous rendrai votre frère et vous pourrez circuler dans le pays. »35 Comme ils vidaient leurs sacs, voici que chacun avait dans son sac sa bourse d’argent, et lorsqu’ils virent leurs bourses d’argent ils eurent peur, eux et leur père.36 Alors leur père Jacob leur dit : « Vous me privez de mes enfants : Joseph n’est plus, Siméon n’est plus, et vous voulez prendre Benjamin, c’est sur moi que tout cela retombe ! « 37 Mais Ruben dit à son père : « Tu mettras mes deux fils à mort si je ne te le ramène pas. Confie-le-moi et je te le rendrai ! « 38 Mais il reprit : « Mon fils ne descendra pas avec vous : son frère est mort et il reste seul. S’il lui arrivait malheur dans le voyage que vous allez entreprendre, vous feriez descendre dans l’affliction mes cheveux blancs au shéol. »